Or Du Bellay est un poète de la Pléiade, et il veut donner à la littérature française ses lettres de noblesse : montrer que la littérature française peut rivaliser et même dépasser la littérature antique (grecque et romaine), et donc la littérature italienne, qui a succédé à Rome.
Dans Défense et illustration de la langue française, écrit en 1549, du Bellay explicite les idées du collectif poétique la Pléiade. C'est un plaidoyer en faveur de la langue française. Il y fait montre de sa reconnaissance envers François Ier, alors décédé, pour son engagement envers les arts et la culture.
Il est resté célèbre pour avoir écrit Les Regrets, un recueil de sonnets (où l'on trouve notamment le fameux « Heureux qui, comme Ulysse... ») et pour avoir été le rédacteur de la Défense et Illustration de la langue française, texte important dans l'histoire de la poésie française et dans l'histoire du français : en ...
Les poètes de la pléiade ont rejeté l'héritage littéraire du Moyen Âge pour promouvoir une nouvelle littérature inspirée des auteurs de l'Antiquité. Ils cherchent à mettre en avant la langue française et participent ainsi de l'unification de la France.
La Pléiade valorise l'inspiration divine du poète, qui reçoit en don la fureur poétique, mais souligne aussi l'importance du travail et de l'érudition. Elle crée le mythe du poète entièrement voué à un art qui, à la fois exigeant et ambitieux, lui offrira une gloire éternelle.
Les principes majeurs de la Pléiade
Le poète n'est plus un amuseur, un rimailleur, c'est un porte-parole des Dieux dont il reçoit son inspiration. Le souci majeur de ce mouvement est de faire reculer l'ignorance par la diffusion de la culture antique.
La Pléiade est un groupe de poètes du XVIe siècle, créé en 1553 d'abord sous le nom de « Brigade ».
Leurs principes communs furent élaborés en doctrine par Joachim du Bellay, sur un ton véhément et passionné, dans La Défense et illustration de la langue françoise, premier manifeste littéraire moderne (1549).
Ils imposent l'alexandrin, l'ode et le sonnet comme des formes poétiques majeures et abordent les quatre principaux thèmes de la poésie élégiaque : l'amour d'une femme, la mort, la fuite du temps et la nature qui les entoure, et parfois ensemble (« Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle... »).
La Pléiade = groupe de sept poètes grecs d'Alexandrie ; groupe de sept poètes français de la Renaissance. Avec une majuscule. Une pléiade = un grand nombre (de personnes remarquables). Une pléiade de hauts fonctionnaires est sortie de cette école.
Les Regrets incluent le poème le plus célèbre de Du Bellay : Il est inspiré par le mythe d'Ulysse en quête du retour dans sa patrie, mais imite Virgile que les poètes de La Pléiade admiraient beaucoup.
Pour élaborer et construire sa propre poétique, Du Bellay entreprend une sorte de dialogue avec Ronsard au travers des Regrets. Il met en opposition et de ce fait définit deux poétiques. les succès qui lui permettent d'acquérir de son vivant l'immortalité. Mais il faut y voir là un éloge paradoxal.
Pierre de Ronsard : biographie du poète, auteur de Sonnets pour Hélène. BIOGRAPHIE DE PIERRE DE RONSARD - Poète français, Pierre de Ronsard est un poète majeur du XVIe siècle. Auteur de "Mignonne, allons voir si la rose...", il fut le chef de file de la Pléiade.
La Pléiade la plus célèbre est celle de la Renaissance française qui réunit, sous Henri II, autour des figures majeures de Ronsard et de Du Bellay : Rémi Belleau, Étienne Jodelle, Baïf, Pontus de Tyard, et Peletier du Mans.
La Pléiade se fait une haute idée de la poésie qui devient la clef de voûte de la culture. Selon elle, le poète est inspiré (inspiration divine, reprise de la doctrine de la « fureur » poétique empruntée à Platon, philosophe grec).
La Pléiade (XVIe siècle)
La Pléiade est le nom donné à un groupe de poètes français de la Renaissance. D'abord appelé « la Brigade », ce groupe s'est caractérisé par son refus de l'héritage littéraire médiéval et par son admiration pour la littérature antique.
La Pléiade est un groupe de poètes. Le nom de ce mouvement littéraire du siècle s'inspire de la constellation des Pléiades. Ces poètes cherchent à renouveler la poésie en des modèles médiévaux. Inspirés par les idées de , ils utilisent un français moderne et de nombreuses références à l'Antiquité.
L'ornementation, les figures de style sont liées à l'essence même de la parole poétique. Ainsi, Du Bellay, dans la Défense et illustration, examine de façon systématique la manière de créer des néologismes qui vont permettre d'enrichir la langue.
Les poètes de la Pléiade entreprennent donc de réhabiliter le français, en argumentant que c'est à l'usage qu'une langue s'enrichit. Il convient donc de l'employer plus fréquemment et dans des domaines plus nombreux, afin de lui permettre de s'enrichir et de s'imposer face au latin.
La Pléiade est aujourd'hui une collection à caractère encyclopédique, véritable référence dans le monde universitaire. Caractérisée par la richesse de son contenu et la rigueur de sa forme, elle est considérée comme le « fleuron des Éditions Gallimard » et la « Rolls-Royce de l'édition ».
Par l'utilisation de mots qui existent déjà (les vieux mots, les dialectes provinciaux, les mots techniques). L'invention de nouveaux mots dérivés du latin (révolu, floride, inversion…) ou du grec (ode, lyrique, stratagème, périphrase…)
C'est un poème de cour destiné à divertir le public. Ronsard utilise une image banale, celle de la rose comme beauté de la femme. Mais il renverse cette banalité en personnifiant la rose. En effet, Ronsard écrit que la rose a "sa robe" et "ses beautés laissé choir".
Au 3ème siècle avant J. -C., la Pléiade désignera un groupe de sept poètes grecs d'Alexandrie. En France, vers le milieu du 16ème siècle, Pierre de Ronsard prend l'initiative de regrouper autour de lui et de Joachim du Bellay une « Brigade idéale » de poètes, afin de former une nouvelle Pléiade.
Pour Du Bellay, la vie est un trajet, un voyage. Il parle de ses sentiments personnels, mais, en même temps, il donne une leçon spirituelle, celle de la vie de l'âme à travers le grand voyage que tous les hommes connaissent. En cela, il est bien un humaniste.