Si l'EBE est positif, cela signifie que l'entreprise vend plus cher qu'elle ne produit. Si à l'inverse il est négatif, l'entreprise perd de l'argent. L'EBE obtenu peut être comparé avec les capitaux investis afin de déterminer la rentabilité d'un investissement.
Le rapport EBE/produit brut mesure la rentabilité de l'exploitation et doit être au moins de 30 %, voire de 35 %, pour être jugé satisfaisant. Le ratio annuités/EBE montre l'autonomie financière et/ou la stratégie d'investissement. Dans l'idéal, il ne doit pas dépasser 50 %.
L'EBE est un indicateur financier clé qui mesure la performance de l'exploitation d'une entreprise en comparant les revenus et les charges d'exploitation. Il permet de déterminer le flux de trésorerie généré par l'exploitation, avant d'intégrer les impacts liés au financement.
L'excédent brut d'exploitation (EBE) exprime la capacité d'une entreprise à générer des ressources de trésorerie du seul fait de son exploitation, c'est-à-dire sans tenir compte de sa politique de financement, ni de sa politique d'amortissement, ni des événements exceptionnels.
Connaître l'excédent brut d'exploitation est indispensable pour toute entreprise car il permet de confronter le chiffre d'affaires hors taxes avec tous les frais engagés pour produire des biens ou services. Si l'EBE est positif, cela signifie que l'entreprise vend plus cher qu'elle ne produit.
L'EBE est un résultat encaissable et non encaissé car il est impacté par la variation du Besoin en Fond de Roulement de l'entreprise. Les frais financiers et l'impôt sur les sociétés n'entrent pas dans le calcul de l'EBE.
Calcul à partir de la valeur ajoutée
Dans ce cas, la formule est la suivante : Excédent Brut d'Exploitation (EBE) = Valeur ajoutée + Subventions d'exploitation – Charges de personnel – Impôts, taxes et versements assimilés.
Contrairement à l'EBE qui montre le cash-flow de l'entreprise, le résultat d'exploitation montre sa rentabilité après avoir pris en compte toutes les dépenses (y compris les dépenses exceptionnelles, investissements et remboursements d'intérêts d'emprunt) et déduit toutes les charges (amortissements, provisions ...).
Pour connaître son EBE retraité, il faut additionner le résultat, les provisions, les amortissements, les salaires, les charges et avantages. Son intérêt est simple : il permet d'obtenir la performance de l'entreprise, abstraction faite de la gestion du dirigeant.
Toutefois, cela ne signifie pas forcément qu'elle est globalement bénéficiaire puisque l'EBE ne prend pas en compte la politique d'investissement, de financement et l'impact des impôts et taxes.
Définition du seuil de rentabilité
Il s'agit donc du niveau d'activité qui permet, grâce à la marge réalisée (différence entre le niveau des ventes et les charges variables découlant implicitement du chiffre d'affaires) d'avoir les moyens de payer toutes les autres charges de l'exercice, c'est-à-dire les charges fixes.
Si l'EBE vient à baisser, il faut connaître la cause de cette baisse. Ce peut être un aléa économique ou climatique, des charges trop élevées, de mauvais choix techniques… Les charges d'approvisionnement sont souvent au coeur du problème.
Un EBE négatif signifie que l'entreprise n'est pas rentable. En effet, un EBE négatif détermine que le chiffre d'affaires ne permet pas de compenser les charges qui sont générées par l'activité économique de l'entreprise. On parle d'un point de vue d'insuffisance Brut d'Exploitation.
L'EBITDA est un indicateur de la rentabilité opérationnelle de l'entreprise, tandis que le résultat net reflète la performance financière globale de l'entreprise. Ainsi, il est important de prendre en compte les deux indicateurs lors de l'évaluation de la performance d'une entreprise.
Il n'existe pas de taux de marge idéal : théoriquement, plus il est élevé, mieux c'est ! Attention cependant : une marge trop élevée peut être la conséquence d'un prix trop important qui découragera les clients.
Est considéré comme un bon ROI Marketing, un ratio de 5:1. Autrement dit : pour 1 euro investi, vous devez gagner 5 euros. Cependant, cet objectif dépend de votre entreprise, de votre secteur d'activité et de l'univers concurrentiel.
Pour améliorer son seuil de rentabilité, la méthode est simple : il faut diminuer les coûts fixes et/ou augmenter son taux de marge sur coûts variables.
Le point mort
Le calcul du point mort donne : (130 000 / 250 000) * 360 = 187,2 jours. Avec un début d'exercice comptable au 1er janvier, le point mort sera atteint le 188ème jour, soit le 8 juillet.
La rentabilité d'un projet s'évalue à partir de flux de trésorerie, encaissements et décaissements, prévisionnels. Un projet rentable génère donc sur sa durée un excédent de trésorerie. Seuls sont pris en compte les flux de trésorerie d'exploitation (FTE) et d'investissement (FTI).
Le KPI est un élément chiffré qui doit être déterminé avant le lancement d'une action, afin d'en évaluer les retombées et de déterminer le ROI (return on investment ou retour sur investissement).
Par son mode de calcul, le ROI est l'indicateur qui évalue le bénéfice ou la marge réalisé(e) dans le cadre du projet. Si le ROI est positif, le projet a été rentable. S'il est négatif, il n'a pas été rentable. Tout simplement.
Exemple 2 : Prenons ensuite le cas d'une entreprise vendant l'une de ses produits au tarif de 100 € HT. La marge commerciale qu'elle réalise est de 30 € HT. Le taux de marque sera donc obtenu en faisant le calcul (30/100) * 100. Dans cet exemple, le taux de marque est donc de 30%.