Il s'avère qu'il y a plusieurs raisons pour lesquelles les homards sont bouillis vivants. En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire.
Il est « très probable » que les homards souffrent lorsqu'ils sont ébouillantés vivants. C'est la conclusion à laquelle est arrivé, après plus d'une décennie de recherches, Robert Elwood, professeur émérite en comportement animal à l'Université Queen's de Belfast, en Irlande du Nord.
1. Le homard est-il bien vivant à l'achat? Il doit absolument l'être. On ne doit pas manger un homard mort avant la cuisson puisque, une fois mort, il dégage des enzymes et des bactéries qui s'attaquent à ses tissus.
Sachez enfin que le tomalli, le foie du homard, se mange, comme les œufs, le gras et le sang. Par contre, son intestin (la veine noire le long de sa queue) et son estomac (situé à l'arrière de sa tête) ne sont pas comestibles.
La destruction mécanique du cerveau consiste à prendre un couteau et à l'enfoncer entre les deux yeux du homard.
Souffrance animale: une étude britannique confirme que les homards, crabes et poulpes sont sensibles à la douleur. Une étude commandée par le gouvernement britannique confirme que les homards, crabes et poulpes sont sensibles à la douleur, et recommande ainsi de ne pas les ébouillanter vivants avant de les consommer.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
Les homards et les crabes ressentent de la douleur lorsqu'ils sont plongés vivants dans l'eau bouillante. Les chercheurs ont analysé près de 300 études scientifiques pour évaluer les preuves de sensibilité chez les céphalopodes et décapodes, dont les homards, les pieuvres, les calmars et les crabes.
Le tomalli est une substance verte et tendre qu'on retrouve dans la cavité du homard. Il assume les fonctions hépatique et pancréatique et, tout comme le foie d'autres animaux, il sert de filtre naturel aux contaminants.
Le tomalli, cette substance verte qui se retrouve dans la cavité du homard, assume les fonctions du foie et du pancréas. Comme il sert de filtre naturel aux contaminants, il peut contenir une toxine marine appelée phycotoxine paralysante.
MEILLEURE RÉPONSE par nos experts. Il ne faut surtout pas le congeler cru ! Cela risquerait fortement de dénaturer son goût et sa texture et de le rendre impropre à la consommation. Vu le prix du homard de nos jours ce serait un vrai gâchis !
Son gène de couleur :
Chez le homard, il interagit avec une protéine, la crustacyanine, pour donner une couleur bleue qui contribue à camoufler l'animal aux yeux de ses prédateurs. Mais, à la cuisson, la protéine se délite, libérant l'astaxanthine qui, de ce fait, redevient orange.
Qu'elle se passe dans Annie Hall de Woody Allen ou dans la vraie vie, la cuisson du homard a de quoi heurter les âmes sensibles. Pourtant, le homard ne crie pas quand on le plonge dans l'eau bouillante : ce sont les poches de gaz contenu dans sa carapace qui gonflent sous l'effet de la chaleur et la fissurent.
Côté vitamines et minéraux, le homard constitue une bonne source de phosphore, de magnésium et de potassium. Il contient du zinc, du sélénium, de la vitamine B12 et de la vitamine E. Décidément, toutes les raisons sont bonnes pour mettre au menu ce savoureux crustacé!
Dans cette perspective, les scientifiques ont découvert que les homards mettent entre 35 et 45 secondes à mourir lorsqu'ils sont plongés dans une marmite d'eau bouillante et qu'après avoir été démembrés, leur système nerveux peut encore fonctionner pendant une heure.
Faites chauffer l'eau et quand elle est à ébullition, plongez votre homard vivant, tête la première. Couvrez ensuite la casserole jusqu'au retour de l'ébullition. Baissez à feu moyen et laissez cuire votre homard selon la durée requise. Le temps de cuisson du homard s'adapte selon son poids.
Pour reconnaître le mâle d'une femme, il suffit de retourner le homard sur le dos. Chez la femelle, la carapace du ventre a des palmes et se présente en creux. C'est ici la place de ses œufs. Chez le mâle, cette partie sera alors bombée.
Le pigment rouge est le pigment de base de la carapace du homard et il est résistant à la chaleur, voilà pourquoi les homards rougissent.
Pinces. Le homard possède en fait 3 paires de pinces, mais la première, énorme, permet au néophyte de le distinguer des autres crustacés. Celles du mâle sont très développées.
Normalement, le prix baisse lorsque les débarquements de homard se font plus nombreux. Mais les règles du jeu ont changé, analyse M. Lamont. Le taux de change avec les États-Unis et la forte demande en Asie contribuent à un prix élevé.
À leur tour, même s'ils ont peu de prédateurs naturels, les homards adultes peuvent être la proie de l'humain et de plusieurs espèces de poissons comme le chabot, le merlu, la tanche-tautogue, la morue, le poisson-loup et l'aiguillat, même si leurs larves sont beaucoup plus susceptibles de servir de repas.
[... Et comme ce ne] sont pas des animaux très actifs, ils n'ont pas besoin de beaucoup d'oxygène. Juste l'oxygène qu'ils retiennent dans l'eau de leur coquille en se refermant, c'est assez pour survivre une heure ou deux.»
Le homard, lui, va produire tout au long de sa vie une enzyme, appelée télomérase, capable de restaurer les parties perdues aux extrémités des chromosomes et ainsi stopper leurs érosions au fil du temps. Les cellules n'auront alors plus de « fin de vie » et le homard sera un organisme ne vieillissant presque pas.
Star des crustacés, le homard est celui que l'on apprécie déguster dès début mai et tout l'été.