Les déchets HA et MA-VL restant encore actifs pendant plusieurs centaines de milliers d'années, ce site d'enfouissement doit permettre un stockage longue durée sans qu'une intervention humaine ne soit nécessaire.
L'envoi dans l'espace
Un risque dont la désintégration au décollage de la navette Challenger, en 1986, puis celle, lors de son retour sur Terre, de la navette Columbia, en 2003, ont montré qu'il n'avait rien d'hypothétique. Ajouté à un coût prohibitif, ce danger a conduit à l'abandon du programme.
Une partie des déchets radioactifs de faible activité (peu radioactifs) sont traités puis stockés sur les deux sites de stockage de l'ANDRA dans l'Aube. Il s'agit de plusieurs grands entrepôts situés en surface, où sont entreposés les déchets radioactifs de faible et de moyenne activité.
Mais une petite partie d'entre eux ont une activité radioactive élevée (0.2%) ou moyenne (3% environ) associée à des durées de vie parfois longues. Ces déchets restent donc dangereux assez longtemps (plusieurs centaines voire milliers d'années) et peuvent contaminer l'environnement ou les humains.
Les déchets y seront stockés dans des alvéoles creusées à 500 mètres sous terre, dans un environnement géologique stable, au cœur d'une roche argileuse imperméable.
Les déchets dits « à vie longue »
représentent 10 % du stock total de déchets radioactifs et concentrent 99,9 % de la radioactivité totale ; perdent leur radioactivité sur des durées supérieures à 31 ans et demeurent actifs pendant plus de 300 ans voire des milliers d'années pour les plus radioactifs.
Ces déchets radioactifs ressemblent à des déchets classiques. Ce sont des gravats, des outils, des vêtements de protection, des combustibles usés ou encore des pièces usagées. Mais les rayonnements qu'ils émettent peuvent présenter un risque pour la santé et l'environnement.
En effet, la production d'électricité d'origine nucléaire génère des quantités démesurées de déchets : chaque année, 23 000 m3 de déchets nucléaires sont produits. Une partie de ces déchets sont hautement radioactifs et le resteront pendant plusieurs milliers d'années.
2. Le nucléaire génère-t-il des émissions de CO2 ? Pour certains experts, comme l'ingénieur Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, association pour la décarbonation de l'économie, le nucléaire est une énergie propre et « ne pèse rien » dans les émissions de gaz à effet de serre de la France.
Cette exposition provoque des cancers, notamment du poumon, du colon, et des leucémies (cancer du sang). Elle fait également peser un risque sur les descendants des personnes exposées: les enfants à naître présentent plus de problèmes de croissance, de malformations, voire de troubles mentaux.
Le stockage consiste à placer les déchets dans une couche géologique, à plusieurs centaines de mètres de profondeur. L'objectif est d'isoler les déchets de l'homme et de l'environnement sur de très longues durées, le temps que leur radioactivité ait diminué et ne présente plus de risque pour la population.
Si la contamination radioactive est externe (sur la peau, les vêtements, un local, du matériel…), elle peut être enlevée par un simple lavage de la surface concernée (douche ou nettoyage). Déshabillez-vous et mettez vos vêtements dans un sac plastique. Prenez une douche et lavez-vous au savon.
Cette contribution est déterminante dans le processus de décomposition des matières, car il y a alors réduction des contaminants générés par la dégradation. En effet, l'eau qui descend dans le sol du lieu d'enfouissement se charge d'éléments chimiques et organiques.
Nous pouvons citer la vétusté et la faiblesse de la protection des centrales, le (non) traitement des déchets radioactifs, l'extraction de l'uranium et ses méfaits sur les populations locales, les risques de prolifération et l'utilisation de déchets radioactif dans des armes sales, le transport de ces matières sur les ...
Parce qu'ils concentrent la radioactivité, les déchets radioactifs sont dangereux et peuvent présenter un risque pour la santé. Ils doivent donc être pris en charge de manière spécifique et isolés de l'homme et de l'environnement aussi longtemps qu'ils présentent des risques.
Pour quelles raisons ? L'espace est de plus en plus encombré par ce qu'on appelle des « débris spatiaux ». Ce sont des objets fabriqués par l'homme et lancés dans l'espace qui, au fil du temps, se désintègrent et forment des débris.
Notre sécurité d'approvisionnement sera diminuée notamment du fait d'une dépendance accrue des importations de gaz naturel et d'électricité.
Si l'uranium est une ressource présente en abondance sur la planète, elle n'est toutefois pas inépuisable. Elle ne se reconstitue pas dans les mines.
Énergie. « L'énergie nucléaire est la moins polluante par kWh produit. Les centrales françaises, dans leur ensemble, envoient en moyenne dans l'atmosphère 80 grammes de CO2 par kWh produit. »
Le gaz naturel est actuellement l'énergie fossile la moins polluante, puisque sa combustion émet principalement de la vapeur d'eau et une quantité réduite de CO2. Le gaz naturel génère en effet 30 à 50 % d'émissions de CO2 en moins que les autres combustibles fossiles.
Ce type d'exposition détruit certaines cellules (sanguines, digestives, gamètes), détériorant la moelle osseuse ou la muqueuse intestinale. Une exposition forte concerne principalement les personnes les plus proches de la source radioactive, à savoir les sauveteurs et le personnel des centrales.
Les impacts
Les centrales thermiques à flamme, qui représentent aujourd'hui une part très importante des installations dans le monde, émettent généralement du dioxyde de soufre (SO2), des oxydes d'azote (NOx), du dioxyde de carbone (CO2) et des poussières. Les centrales nucléaires rejettent des gaz radioactifs.
De sévères nausées, vomissements et une diarrhée surviennent moins d'une heure après une exposition aux rayonnements égale ou supérieure à 6 Gy. Ces symptômes peuvent entraîner une grave déshydratation, mais ils se résolvent dans les 2 jours qui suivent.
Lors d'accidents, des rejets dans l'atmosphère ou des rejets liquides contenant des substances radioactives peuvent donc exposer les populations directement ou par le biais de la contamination de l'environnement (faune et flore, eau).
Un impact bien connu : les rejets radioactifs et les déchets
Ces pollutions contaminent les fleuves, les océans, les nappes phréatiques et l'air. Les centrales nucléaires françaises produisent environ 200 tonnes de déchets de haute activité par an, c'est-à-dire à peu près le volume de 4 ou 5 voitures.