Une lobectomie consiste à enlever un des trois lobes pulmonaires à droite ou un des deux lobes à gauche du poumon. Cette intervention est normalement nécessaire pour des tumeurs du poumon afin de diminuer le risque d'une récidive locale.
Les conseils après une lobectomie
Il est important de contrôler cette douleur par des médicaments antalgiques pour avoir, dès que possible, une activité physique régulière et adaptée aux capacités respiratoires.
Comme toute chirurgie, il existe un risque d'infection, d'hématome ou de saignement actif dans la cavité pleurale. En général, le drain mis en place permet son évacuation mais il peut parfois nécessiter une reprise chirurgicale.
On pratique cette chirurgie si la tumeur a atteint plus d'un lobe du poumon, si elle se trouve près des voies respiratoires qui entrent dans le poumon ou si le cancer est présent dans les ganglions lymphatiques hilaires. On y a recours seulement si la lobectomie ne permettrait pas d'enlever tout le cancer.
Étant donné que le poumon ne se régénère pas, le lobe retiré sera comblé grâce à des mécanismes complémentaires. Il s'agit de l'expansion plus ample du parenchyme pulmonaire restant, l'ascension légère de la coupole diaphragmatique, la légère déviation des organes médians vers le côté opéré.
Après l'opération, on peut aussi administrer une radiothérapie (traitement par rayons X) visant à tuer toute cellule cancéreuse restante. Il est également possible d'administrer une chimiothérapie (traitement médicamenteux) après la chirurgie pour réduire le risque de réapparition du cancer.
Une lobectomie consiste à enlever un des trois lobes pulmonaires à droite ou un des deux lobes à gauche du poumon. Cette intervention est normalement nécessaire pour des tumeurs du poumon afin de diminuer le risque d'une récidive locale.
Un nodule pulmonaire qui mesure plus de 8 mm de diamètre est plus susceptible d'être cancéreux.
Le poumon droit est plus gros que le poumon gauche, pour deux raisons, qui dépendent toutes les deux l'une de l'autre : Le poumon droit possède trois lobes, comparé au poumon gauche qui en possède deux.
Selon une étude parue dans Nature : nos poumons ont la capacité de se régénérer après l'arrêt du tabac. Cela confirme un vieil adage : il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer.
Grâce à un meilleur dépistage et aux progrès réalisés dans les traitements combinés, près de 20% des patients atteints d'un cancer du poumon guérissent.
Lobectomie pulmonaire : en quoi consiste l'intervention ? Pour pouvoir enlever un lobe pulmonaire, le chirurgien doit sectionner la bronche correspondant à ce lobe ainsi que les artères et les veines destinées à ce lobe. L'opération se fait toujours sous anesthésie générale et peut durer de une à trois heures.
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
Saviez-vous que l'on peut vivre avec un seul poumon? Le fait d'avoir un seul poumon limite la capacité physique mais n'empêche pas d'avoir une vie relativement normale. Les personnes qui ont une grande capacité pulmonaire peuvent acheminer plus rapidement l'oxygène dans leur corps.
Lésion généralement asymptomatique
Un nodule pulmonaire provoque rarement des symptômes du fait notamment de sa petite taille. Il est généralement bénin mais peut parfois s'accompagner d'anomalies. Il peut également être malin, c'est-à-dire synonyme d'un développement cancéreux.
Il touche davantage les hommes que les femmes (66 % d'hommes et 34 % de femmes). Son incidence est stable depuis 1980 chez l'homme mais en progression chez la femme du fait de l'augmentation du tabagisme féminin. Il peut atteindre des sujets jeunes (moins de 40 ans) car le tabac est parfois initié dès l'adolescence.
Chez l'homme, le poumon est divisé en deux ou trois lobes (deux lobes pour le poumon gauche et trois lobes pour le poumon droit). Les lobes sont constitués de milliers de lobules et sont séparés par des scissures. Chaque lobule renferme un vaste réseau de capillaires sanguins qui viennent des artérioles pulmonaires.
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
D'autres manifestations sont liées à une extension locorégionale de la tumeur : douleurs au niveau de la paroi thoracique ou de l'épaule, maux de tête, œdème (gonflement) du visage, du cou et des creux au-dessus des clavicules, turgescence des veines jugulaires, gêne ou blocage à la déglutition, altération de la parole ...
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.
Un nodule au poumon : est-ce que c'est grave ? Fort heureusement, tous les nodules ne sont pas graves. Il s'agit d'une situation fréquente.
Le traitement par chirurgie peut provoquer des effets secondaires : douleur au niveau de la cicatrice, insuffisances respiratoires (essoufflement persistant), infections pulmonaires (pneumonies), pleurésie (présence de liquide dans la cavité thoracique), complications générales (fatigue, troubles cardiaques, ...
L'Hôpital Nord est reconnu meilleur hôpital de France dans le traitement des cancers des poumons et en pneumologie. Il se classe également troisième en matière d'urgence traumatologique. L'Hôpital de la Conception obtient la troisième place dans le traitement des cancers de la thyroïde et des maladies hormonales.