Orchidectomie : quand l'ablation des testicules devient nécessaire. Quand le diagnostic de cancer du testicule est posé, l'ablation du testicule malade ou orchidectomie constitue la première étape du traitement. Il permet de déterminer le type précis de cancer testiculaire.
Si on enlève les deux testicules (orchidectomie bilatérale), l'homme ne fabrique plus de spermatozoïdes, alors il ne peut plus faire d'enfant. Le curage ganglionnaire rétropéritonéal peut aussi endommager des nerfs, ce qui risque de rendre les éjaculations rétrogrades, donc l'homme infertile.
Infections, abcès. Un testicule infecté ou gangréné devra être retiré afin que son infection ne se propage pas à tout l'organisme.
Le terme cryptorchidie est un héritage du grec « kryptos » qui signifie caché et « orkhis », que l'on traduit par testicule. Cette anomalie de l'appareil génital masculin est plus volontiers connu sous le nom de « testicule non descendu » qui correspond comme son nom l'évoque à l'absence du testicule dans la bourse.
Les signes au niveau du testicule
Dans la grande majorité des cas, le cancer est suspecté par la découverte d'une masse palpable sur le testicule. Cette masse ne régresse pas au cours du temps. Elle est dure au toucher et le plus souvent indolore.
La cryptorchidie est l'anomalie congénitale de l'appareil génital masculin la plus fréquente. Elle touche 3 % des garçons nés à terme. Il peut s'agir d'un seul testicule (80 % des cas) ou des deux testicules (20 % des cas).
Les testicules sont des organes de l'appareil reproducteur masculin. Ils produisent les spermatozoïdes nécessaires à la reproduction et fabriquent des hormones comme la testostérone.
Dans le cas d'un testicule vide ou manquant, un implant testiculaire vient reprendre la forme et l'aspect initial du testicule. L'implant testiculaire est une opération qui a un excellent taux de réussite avec généralement très peu de complications.
Le cancer du testicule prend naissance dans les cellules d'un testicule. La tumeur cancéreuse (maligne) est un groupe de cellules cancéreuses qui peuvent envahir les tissus voisins et les détruire. La tumeur peut aussi se propager (métastases) à d'autres parties du corps.
Le cancer du testicule est une forme de cancer qui répond bien aux traitements (95 % des hommes en guérissent). Cependant, les traitements, qu'ils soient par chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie, entraînent des risques d'infertilité.
Les TG du testicule sont le cancer le plus fréquent de l'homme entre 20 et 35 ans (Inserm, 2008). Il s'agit d'un cancer rare et de bon pronostic : il représente 0.6% des nouveaux cas de cancers et 0.1% des cas de décès (INCa, 2010).
Le cancer du testicule représente 1 à 1.5 % de l'ensemble des cancers chez l'homme. Plus de 85 % des cas sont diagnostiqués entre 15 et 49 ans. On estime le nombre de décès liés au cancer du testicule à 87 en 2010, en France. C'est donc un cancer de très bon pronostic y compris pour les stades métastatiques.
"Des douleurs scrotales brutales, surtout chez un sujet jeune (cette pathologie touche l'enfant et l'adulte jeune et devient exceptionnelle chez l'homme après 30 ans) doivent en premier lieu faire évoquer le diagnostic de torsion des annexes testiculaires et doivent ainsi amener à consulter en urgence.
L'intervention se déroule par voie inguinale ; le chirurgien effectue une incision de quelques centimètres au niveau de l'aine (voir illustration ci-dessous) pour aller retirer le testicule atteint. L'opération ne dure en général pas plus d'une heure. Dans le même temps, une prothèse testiculaire peut être posée.
Après un cancer du testicule, l'individu présente un risque accru qu'une tumeur se développe sur l'autre testicule, dit controlatéral... La diminution de taille du testicule, encore appelée atrophie testiculaire, résulte en particulier des oreillons ou d'un traumatisme...
Pour faire des bébés ! Dès sa naissance, chaque garçon a deux boules sous le zizi. Quand il devient adolescent, ces deux testicules produisent des cellules, les spermatozoïdes. Chez la fille, à partir de l'adolescence, c'est une autre cellule qui fonctionne, l'ovule.
Les principales sources alimentaires de zinc sont les viandes et substituts, les huîtres, le lait, le yogourt, les céréales de son et le germe de blé, les légumes verts ainsi que les noix et noisettes. Les principales sources alimentaires d'acide folique sont: foie, lentilles, œuf et épinards.
2. Testicules et spermatozoïdes. Dès la puberté, les testicules deviennent fonctionnels et fabriquent, en grande quantité, des spermatozoïdes. Cette fabrication s'effectue à l'intérieur des petits tubes pelotonnés, appelés tubes séminifères, qui constituent les testicules.
Enfin, sachez que leur forme et leur grosseur n'ont aucune influence sur la fertilité masculine.
Peut-t-on avoir des enfants avec un seul testicule? C'est rare, mais cela existe. Les enfants nés avec un seul testicule peuvent avoir des enfants plus tard.
Quel est le meilleur moment pour l'intervention ? :
Un testicule peut ne pas être dans la bourse à la naissance, sa descente peut se poursuivre durant les 6 premiers mois de vie, voir jusqu' à un an chez le prématuré. Le meilleur moment pour pratiquer l'intervention se situe entre l'âge de 1 et 3 ans.
Il faut tenir compte du volume des testicules. Les gros testicules vont davantage pointer vers le sol comparé à des testicules plus petits. Mais le facteur principal reste malgré tout l'avancée en âge. Avec le vieillissement, les petites fibres qui entourent le muscle crémaster se relâchent.
La douleur testiculaire ou la présence d'un gonflement au niveau du testicule sont des signes anormaux qui nécessitent de consulter un médecin. Le diagnostic ne peut en aucun cas être fait à la maison seul. Le problème peut être bénin ou parfois très grave, allant jusqu'à nécessiter l'ablation du testicule.
Orchite ourlienne
L'inflammation touche un seul testicule dans la majorité dans 70 à 85% des cas. L'orchite se traduit par une poussée de fièvre, un gonflement, une douleur et une chaleur au niveau du testicule et du scrotum qui s'accompagnent généralement de douleurs abdominales et de vomissements.
La varicocèle n'est pas une maladie grave, tous les patients ne nécessitent pas un traitement qui consiste à bloquer le reflux sanguin. Lorsqu'il est nécessaire, il y a deux options : la chirurgie ou l'embolisation.