La grêle se produit dans les nuages orageux élevés, lorsque l'air chaud et riche en eau monte rapidement. Plus l'air est élevé dans notre atmosphère, plus il fait froid. En règle générale, vous pouvez vous rappeler que la température chute de 1°C tous les 100 mètres d'altitude.
La grêle se forme au cœur des orages. Dans les masses d'air chaud s'élevant rapidement (courants de convection), la vapeur d'eau se condense. Lorsque ces masses atteignent une certaine altitude où il fait plus froid, il se produit alors de violentes averses de pluie.
Les grêlons se développent à l'intérieur du nuage par dépôts successifs de glace sur ces noyaux glaçogènes, avant de tomber au sol sous forme d'averses de grêle.
Elle se forme spécifiquement dans les cumulonimbus ; un nuage de forte extension verticale dû à l'instabilité de l'air où les puissants courants ascendants soulèvent rapidement en altitude de l'air très humide qui se condense puis gèle en montant à la suite du refroidissement rapide.
Un air plus humide et des courants ascendants plus puissants amèneront des grêlons plus gros. Et comme le changement climatique modifie la température de l'atmosphère terrestre, il en va de même pour la quantité d'humidité dans l'air.
La grêle se produit dans les nuages orageux élevés, lorsque l'air chaud et riche en eau monte rapidement. Plus l'air est élevé dans notre atmosphère, plus il fait froid. En règle générale, vous pouvez vous rappeler que la température chute de 1°C tous les 100 mètres d'altitude.
La grêle tombe à toutes les saisons et notamment en hiver et au printemps mais c'est entre le mois d'avril et le mois d'octobre qu'il existe un risque de dommages importants à la fois aux cultures et aux bâtiments.
Il est par ailleurs plus rare d'observer de la grêle la nuit, l'air se refroidissant automatiquement après le coucher de soleil, et les différences de températures au sol et dans l'atmosphère étant moins marquées.
Un radar météorologique équipé de la technique de la double polarisation permet généralement de faire cette distinction, et peut donc directement détecter la grêle. Néanmoins, à l'aide d'un radar à simple polarisation, on peut aussi estimer de manière indirecte si de la grêle se forme ou non dans une cellule orageuse.
Brèves mais violentes: surtout en été, les averses de grêle nous frappent par surprise et laissent dans leur sillage des traces bien visibles. Lorsqu'un grêlon de 3 cm de diamètre tombe du ciel à 150 km/h, les dommages sont programmés.
Par nuit dégagée de tout nuage, seuls les gaz à effet de serre (vapeur d'eau et dioxyde de carbone) absorbent ce rayonnement infrarouge. La plus grande partie de la chaleur est alors évacuée vers l'espace. Les températures baissent plus, ce qui permet la formation de gel au sol si l'humidité est suffisante.
L'état de catastrophe naturelle couvre les cas de ruissellement ou les coulées de boues. Si une voiture est endommagée par de la grêle, l'assurance couvre ces dégâts, pas l'état de catastrophe naturelle. Par contre, si elle est submergée par de l'eau, c'est bien la catastrophe naturelle qui paie» nous explique-t-on.
La grêle est la seule précipitation gelée qui peut tomber quelle que soit la date inscrite sur le calendrier ou la température extérieure . Ce sont des boules de glace qui peuvent aller de la taille d'un pois à un ballon de volley-ball et qui tombent d'un cumulonimbus (orage).
Avec tant de discours sur le manque de ressources en eau qui sévit dans de nombreux pays, certains peuvent se demander si la prochaine fois qu'il pleut, voire qu'il grêle, il convient de collecter ces hydrométéores pour la consommation humaine... Et la réponse est non !
congeler le maximum de gouttelettes pour limiter leur contribution à la croissance des grêlons ; favoriser la formation de grosses gouttes ou de gros cristaux de glace pour provoquer leur précipitation précoce et les empêcher d'atteindre les régions où se forment les gros grêlons.
Il s'agissait d'un grêlon d'un diamètre de 19 cm, qui a dépassé le précédent record de 3 cm. En fait, le record avait été établi le 19 juillet dans la région de la Vénétie, où des grêlons de 16 cm avaient été détectés. Le record précédent datait de 2016.
De son côté, le Kenya est le pays qui subirait le plus grand nombre de jours de grêle, avec une moyenne annuelle de 50 et un record de 132 en une seule année, enregistrés à Kericho, une ville proche de l'équateur, située à plus de 1 800 mètres d'altitude.
Il n'existe pas vraiment de saison de la grêle, elle peut tomber toute l'année. Cependant, certaines périodes sont plus propices. C'est notamment le cas des saisons chaudes, lorsque la différence de température entre l'air chauffé remontant du sol et l'air frais d'altitude et la plus marquée.
Elles se produisent le plus souvent dans des ciels de traîne active, au sein de descentes polaires instables, sous forme d'averses brèves, avec des diamètres réduits (rarement plus d'1 à 1,5 centimètre) mais parfois en abondance. >>> avril et début mai : les chutes de grêle gagnent en intensité durant cette période.
Les grêlons se forment lorsque des gouttes de pluie sont transportées vers le haut par des courants ascendants d'orage dans des zones extrêmement froides de l'atmosphère et gèlent . Les grêlons se développent ensuite en entrant en collision avec des gouttes d'eau liquide qui gèlent à la surface des grêlons.
La grêle se produit lors d'orages forts ou violents associés à de puissants courants ascendants, et bien que ces types de tempêtes soient plus fréquents l'après-midi et le soir, ils peuvent se produire et se produisent effectivement à tout moment du jour ou de la nuit .
Les épisodes de grêle se produisent en général lors d'orages violents, au sein de cumulonimbus. À l'intérieur des cumulonimbus, il existe de forts courants ascendants et descendants entre la base, chaude et humide, et le sommet très froid du nuage.
La vitesse de chute des grêlons est de l'ordre de grandeur des vitesses des courants ascendants dans les orages, soit couramment 50 à 100 km/h (tableau des caractéristiques moyennes des grêlons).
Plus le grêlon reste dans les nuages, plus il devient gros
"L'eau, une fois en haute altitude, gèle. Plus elle reste dans les nuages, plus elle va former des masses importantes", ajoute-t-il. "Les grêlons sont d'abord tout petits, puis ils agrègent de plus en plus de glace", souligne-t-il.
Sa partie supérieure s'étale souvent en forme d'enclume ou de vaste panache. La base de ce nuage est très sombre avec souvent des nuages bas déchiquetés et des précipitations. Le Cumulonimbus contient de grosses gouttes de pluie, des flocons de neige, de la neige roulée, du grésil ou des grêlons.