A la suite de la crémation d'un corps, les cendres du défunt sont remises à sa famille dans le but unique d'être inhumées ou dispersées dans un lieu défini par la loi. Il n'est donc plus possible de garder les cendres d'un défunt à son domicile comme auparavant.
Effectivement, idée reçue car depuis la loi du 19 décembre 2008, il n'est plus possible de conserver chez soi les cendres du défunt. Désormais, l'urne funéraire pourra être scellée sur une pierre tombale, enterrée dans une sépulture ou enfin déposée dans un columbarium.
L'ensemble des cendres humaines doit être déposé dans un ou plusieurs contenants. Il est interdit de disperser des cendres humaines à un endroit où elles pourraient constituer une nuisance ou d'une manière qui ne respecte pas la dignité de la personne décédée.
Si la dispersion des cendres d'un défunt dans un jardin privé n'est pas autorisée, elle est envisageable dans un champ, une prairie ou une forêt. Il est en principe interdit de disperser les cendres de crémation d'un défunt dans une propriété privée, comme un jardin.
Les cendres ne peuvent désormais plus être partagées entre les héritiers. Elles sont recueillies dans une urne. L'urne pourra être conservée pour une durée d'une année au maximum au crématorium ou dans un lieu de culte après accord de l'association cultelle.
Il n'est pas possible de garder une urne funéraire chez vous
Elles sont conservées dans l'urne qui peut être inhumée dans une sépulture, déposée dans une case de columbarium ou scellée sur un monument funéraire à l'intérieur d'un cimetière.
La dispersion de cendres dans la nature est autorisée, cependant elle est strictement interdite dans les voies et espaces publics. La notion de “pleine nature” n'a pas de définition juridique, les forêts, la mer, les montagnes peuvent donc être considérées comme des lieux de “pleine nature”.
Qu'est-ce que la crémation ? La crémation, parfois appelée incinération, consiste à incinérer le corps du défunt dans un crématorium. Les cendres sont ensuite recueillies dans une urne choisie au préalable par la famille et les proches avec le conseiller funéraire PFG.
C'est interdit, car la Seine est une voie navigable et à ce titre assimilable à une voie publique. Reste à savoir qui s'y opposerait. Et il n'y a pas de sanction de prévue. Rappelons que la dispersion des cendres ne peut se faire que si le défunt a exprimé avant sa mort la volonté d'être crématisé.
Les os brûlent-ils lors de l'incinération ? Les tissus sont entièrement brûlés, ce sont donc les os qui vont être réduits en cendres. Un pulvérisateur est utilisé pour réduire en cendres les parties calcaires des os qui ne brûlent pas.
L'Église catholique a admis la crémation à partir de 1963, à une condition toutefois que la raison ne soit pas motivée par la provocation du choix de culte de cette religion. Elle continue à considérer que l'inhumation constitue une étape très importante pour le rituel de passage de la vie à la mort.
Les cendres d'un corps adulte moyen pèseront environ 7-8 livres. La crémation n'est pas une alternative à un enterrement, mais plutôt un autre mode de disposition. Les cendres peuvent être dispersées ou enterrées, ou elles peuvent être conservées avec la famille dans une urne décorative.
Inhumation ou crémation : des prix élevés
Ainsi, selon la Confédération des professionnels du funéraire et de la marbrerie (CPFM), il s'élève en moyenne à 4 300 € pour uneinhumationet à 3 800 € pour une crémation.
La dispersion des cendres directement à la surface de la mer
A bord d'un bateau, cette méthode de dispersion offre l'avantage de pouvoir s'effectuer près des côtes, à une distance minimum de 300 mètres, et donc si besoin à l'abri. L'urne est ouverte et les cendres sont dispersées au gré du vent.
il est aussi interdit de les disperser dans une propriété privée. Après un délai de 1 an, si les proches du défunt n'ont pas pris de décision, les cendres sont dispersées dans l'un des lieux suivants : Espace dédié du cimetière de la commune du lieu de décès. Site cinéraire le plus proche.
Le prix d'un emplacement en columbarium
Votre niche vous est acquise pour un certain nombre d'années, allant de 5 à 50 ans, voire à perpétuité. Les tarifs d'un columbarium varient selon les villes et les régions, et sont généralement compris entre 350 euros et 1200 euros.
Sépulture enterrée destinée à accueillir les urnes des défunts, la cavurne est un monument cinéraire au statut particulier. En effet, puisque l'urne contenant les cendres du défunt est placée sous terre, il s'agit d'inhumation bien que le corps du défunt ait été crématisé.
Le transport de l'urne : qu'en dit la loi ? S'il s'agit d'un transport effectué par des proches ou un opérateur funéraire, alors la loi l'autorise sans contrainte particulière. La famille peut se charger du transport de l'urne funéraire jusqu'au lieu d'inhumation ou de dispersion.
Les cendres peuvent aussi être dispersées selon les volontés du défunt ou du survivant. Enfin, certains choisissent de les garder à la maison. Bien que cette pratique puisse être rassurante dans les semaines suivant le décès, elle peut ralentir le processus de deuil.
Autre mesure pour la paix des familles : après le décès, l'urne pourra rester pendant un an au crématorium ou dans un lieu de culte prévu à cet effet, le temps de se mettre d'accord. On pourra disperser les cendres dans la nature (forêt, mer ou jardin du souvenir).
La dispersion des cendres en pleine nature à la suite d'une crémation, est une possibilité qui est offerte en France par l'article L2223-18-2 du Code général des collectivités locales qui le prévoit. Il ajoute que la personne chargée des obsèques doit faire une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt.
La crémation n'est pas autorisée par le Coran.
Pour les Musulmans, ce qui peut blesser un vivant, peut aussi blesser un mort. La souffrance affligée au corps du défunt serait donc encore bien perçue. Cela serait vu comme une destruction ne respectant pas le corps.
Le prix d'une urne funéraire
Le prix d'une urne cinéraire est très variable, il fluctue entre 99€ (prix minimum) et 500 € pour les modèles les plus chers.
Lors de la crémation du corps d'un défunt au crématorium, les cendres sont recueillies dans une urne funéraire (ou un cendrier) qui est ensuite fermée : Cette urne est à traiter avec respect et dignité. La loi du 19 décembre 2008 a donné le statut de « corps » aux cendres : dans une urne il y a donc une « personne ».
Aujourd'hui, les jardins du souvenir et les columbariums, où les familles peuvent disperser les cendres de leurs proches, existent dans presque toutes les communes de l'Eure. Les crématoriums rejettent du mercure et des solvants qui émettent du gaz à effet de serre.