La pressurisation de la cabine d'un avion permet le vol à haute altitude en évitant les risques physiologiques liés à la baisse de la pression atmosphérique, aux variations de pression en montée ou en descente ainsi qu'à la diminution du taux d'oxygène.
Pour survivre à haute altitude, l'air doit être pompé dans l'avion de manière que la pression interne soit suffisamment élevée pour que les passagers puissent respirer.
En général, la pression minimale de la cabine ne doit pas être inférieure à celle qu'il pourrait y avoir à une altitude d'environ 1 800 mètres, c'est-à-dire environ 0,820 kgf/cm2, et elle doit se maintenir ainsi même lorsque l'avion vole à son altitude maximale.
La pression diminue quand on s'élève. En effet, la pression n'est que la mesure du poids de la colonne d'air qu'on a au dessus de soi. Plus on est haut, moins il y a d'air, moins c'est lourd, plus faible est la pression. Un gaz se refroidit lorsqu'on baisse sa pression.
Principe de fonctionnement
Monté sur le tableau de bord, chaque régulateur distribue au pilote l'air ainsi enrichi en oxygène, avec un taux variant en fonction de l'altitude. Il régule le débit et la pression du gaz dont chaque membre de l'équipage a besoin.
L'oxygène permet aux cellules du corps de vivre et d'exercer leur activité. Afin de pouvoir transporter cette quantité d'oxygène, un « corps véhicule » s'avère nécessaire : il s'agit de l'hémoglobine. L'hémoglobine contenue dans les globules rouges fixe l'oxygène.
Le traitement par oxygénothérapie pour pallier l'insuffisance respiratoire. L'oxygénothérapie permet de corriger l'hypoxie (le manque en oxygène dans le sang ). Ce traitement consiste à inhaler de l'oxygène ou de l'air enrichi en oxygène (concentrateur) afin de corriger l'hypoxémie.
La pression atmosphérique diminue avec l'altitude. Plus on s'élève dans l'atmosphère, moins il y a d'air au-dessus et donc moins le poids est grand. Il y a moins d'air au-dessus du niveau de 12 km qu'au-dessus du niveau de 5 km. La pression est donc plus grande au niveau de 5 km qu'à 12 km.
Plus on monte en altitude, plus la pression diminue. Si vous gonflez votre pneumatique à une pression de 2.4 bars au niveau de la mer, la pression de votre pneumatique va augmenter au fur et à mesure que l'on monte en altitude car l'air ambiant opposera de moins en moins de résistance.
En altitude, respirer devient de plus en plus difficile, car l'air se raréfie. La pression at- mosphérique diminue de moitié tous les 5500 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Les gens sont souvent surpris d'apprendre qu'une soute d'aéronef est pressurisée.
Si les pilotes entament l'atterrissage et qu'il y a une rafale de vent qui dépasse cette valeur limite, alors l'appareil fait une remise de gaz, c'est simple, classique et obligatoire.
La cabine est pressurisée pour simuler une élévation de 1800 à 2400 mètres au-dessus de la Terre et votre sang absorbe moins d'oxygène à cette hauteur. Comme le savent tous les skieurs, cela mène à des étourdissements, de la somnolence et une perte au niveau de l'acuité cérébrale.
Quelle est la température de la soute d'un avion ? La soute de l'avion est-elle climatisée ? La soute des avions utilisées pour le transport des animaux est généralement climatisée, la température moyenne de la soute est alors de 20 °C.
Même les avions respectent la dure loi de la gravité, comme les victimes de crashs aériens vous le diraient… Le truc, c'est que les ailes produisent une force aérodynamique inverse de celle de la gravité. Elle s'appelle “portance” et il est surprenant de constater qu'elle n'est pas encore parfaitement comprise.
Avoir mal aux oreilles en avion est une situation fréquente, qui est liée aux variations de pression atmosphérique au cours de la montée ou de la descente de l'avion. Certaines personnes sont plus sensibles que d'autres à ce mal, qui doit être pris en compte pour éviter d'entraîner une otite barotraumatique.
L'air atmosphérique, comme tous les corps, est attiré par la Terre et son poids est à l'origine de la pression atmosphérique. En gagnant de l'altitude, la pression atmosphérique diminue puisque l'épaisseur de la colonne d'air s'amincit.
Près de la surface de la Terre, la pression est plus élevée en raison du poids de l'air au-dessus. En montant en altitude, la pression diminue car il y a moins d'air au-dessus pour exercer une force vers le bas.
Les résultats démontrent que les variations d'humidité, de température et de pression atmosphérique entraîneraient des migraines, des douleurs articulaires, de l'irritabilité, des vertiges, de l'épuisement, voire de la dépression.
La pression de l'eau est absolument immense à partir de 4 000 mètres de profondeur. À ce stade, la pression atteint un point de 2 kilos de pression par centimètre carré. Cette pression est absolument énorme, et engendre des mutations au sein des espèces marines survivant à de telles profondeurs.
A mesure que l'on monte en altitude, la pression atmosphérique diminue et la concentration de l'air aussi. Un même volume d'air contient alors moins de molécules. Disons que l'air est de plus en plus dilué à mesure que l'attraction terrestre se fait moins forte sur ses différentes molécules.
La pression atmosphérique change légèrement selon le temps qu'il fait. Elle est un peu plus basse lorsque le temps est couvert ou pluvieux, (dépression) et un peu plus haute lorsqu'il fait beau (haute pression, ou anticyclone). Lorsque la pression diminue souvent elle annonce des pluies, comme pour des cyclones.
Tout contact de l'O2 avec un corps gras doit être prohibé : vaseline, crèmes grasses sur le visage : risque de s'enflammer. Attention toutefois à l'oxygénothérapie continue à des débits élevés : > 4L minute par lunettes qui peut avoir un effet desséchant important sur les muqueuses nasales.
La fonction de l'oxygène, outre celle d'améliorer l'hématose, s'étend à un authentique rôle de co-analgésique participant au confort du patient. Il permettrait aussi de limiter le risque d'asphyxie qui reste une angoisse majeure du patient hospitalisé en pneumologie, de sa famille et des soignants.
L'appareil photo et le flash des smartphones sont capables de détecter des niveaux de saturation en oxygène dans le sang jusqu'à 70 %. Les personnes en bonne santé ont en permanence une saturation en oxygène d'au moins 95 %.