Devenir sage-femme après infirmière, c'est possible ! Grâce à la récente procédure passerelle, nos années d'études à l'institut de formation en soins infirmiers (IFSI) peuvent être prises en compte pour intégrer directement une 2ème ou une 3ème année d'école de sage-femme.
Pour devenir sage-femme ou maïeuticien, il faut compter 5 ans d'études après le bac : un parcours à l'université préparant l'accès aux études de santé, puis 4 ans en école. La formation débouche sur le DE (diplôme d'État) de sage-femme, obligatoire pour exercer.
Pour exercer ce métier, vous devez passer par une formation de sage-femme et maïeuticien . Les personnes qui ne travaillent pas déjà dans les métiers de la santé doivent suivre un cursus de cinq ans, dont quatre ans sont effectués à l'école des sages-femmes.
De 5 ans post-bac, les études pour faire ce métier sont très difficiles. Il vous faut obtenir le diplôme d'État de sage-femme : il se prépare en 4 ans dans l'une des 35 écoles de sages-femmes rattachées à un CHU présentes en France.
Ecoles et Instituts de Formation
Les études de sages-femmes passent à 6 ans à partir de la rentrée 2024/2025 : 1 année LAS (2023-2024) puis 5 années à l'école de sages-femmes (2024-2029). Le diplôme d'État devient Doctorat en Maïeutique. Les 1ères sages-femmes à être formées en 6 ans seront diplômées en juillet 2029.
En début de carrière, le salaire d'une sage-femme sera compris entre 2 000 et 2 500 euros brut par mois. Elle percevra alors un salaire net compris entre 1 500 et 1 950 euros par mois. Pour un profil expérimenté, la rémunération moyenne observée est comprise entre 3 500 et 4 000 euros brut par mois.
Depuis la réforme des études de santé, les titulaires d'un diplôme d'État d'infirmier (IDE) peuvent sous condition accéder directement en 2e ou 3e année des études médicales odontologiques , pharmaceutiques ou de sage-femme.
Il existe deux options pour se former et devenir sage-femme : licence avec une option accès santé (L.AS) et parcours spécifique accès santé (PASS). Puis, il faut passer un concours dans une des écoles très sélectives. Le rang lors de la première année détermine à laquelle des écoles l'étudiant peut prétendre.
L'admission à la spécialisation est accessible même sans avoir travaillé en tant qu'infirmière. Un concours d'entrée, généralement passé dans une école de puériculture, doit être passé, avec deux épreuves écrites portant sur le programme du Diplôme d'État d'Infirmier et des tests psychotechniques.
En grève depuis la mi-octobre, ces professionnels entendent obtenir le statut de praticien hospitalier. Le ministre du Travail Michel Sapin a déclaré vendredi que les sages-femmes font "des choses extraordinaires", mais pour autant "ne sont pas des médecins".
Les avantages du métier de sage femme est de pouvoir suivre entièrement l'avancement de la grossesse et d'accompagner la patiente dans ses premiers instants en tant que mère. C'est un privilège qui permet d'être au plus près des patientes et de s'investir dans l' »aventure ».
Actuellement, l'immense majorité des accouchements sont réalisés à la maternité par les sages-femmes qui y exercent ou certaines sages-femmes libérales.
Alternative PACES n°1 : le système de passerelle
L'année passerelle permet un accès direct en 2e ou 3e année d'études de médecine, d'odontologie, de pharmacie ou sage-femme. Pour cela, il faut attester, d'un titre d'ingénieur, d'un master 2 ou d'un doctorat de toutes filières confondues.
Le salaire moyen pour un Aide soignant est de 3 553 € par mois, France. La rémunération supplémentaire moyenne pour un Aide soignant, France, est de 1 800 €, allant de 600 € à 2 244 €.
Elle comprend des périodes d'enseignement théorique et clinique en institut de formation (770h) et des stages cliniques (770h). Cette formation mène au DEAS (Diplôme d'état d'aide-soignant). La nouveauté est que ce diplôme est maintenant reconnu au niveau bac au lieu du niveau CAP auparavant.
Les adultes en reconversion en professionnelle doivent, comme les bacheliers, suivre une formation dans un IFSI (il en existe près de 350 en France) et obtenir leur Diplôme d'État (DE) d'infirmier. D'une durée de trois ans, la formation comprend des enseignements théoriques, mais aussi cliniques sous forme de stages.
Les études de sage-femme durent 5 ans : on y accède par une première année de PASS, de LAS ou de Licence Sciences Pour la Santé. Il existe aussi des passerelles pour accéder à la 2e année d'études de sage-femme. Le niveau d'études (bac+5) donne accès à un diplôme de niveau Master.
Vous devrez fournir tous les documents requis par l'AMPMP et répondre à toutes les exigences réglementaires, y compris le dépôt de garantie et la présentation des certificats d'aptitude. Une fois la demande acceptée, l'AMPMP délivrera une licence vous autorisant à ouvrir et à exercer votre cabinet d'accouchement.
Les sages femmes déplorent également un manque de reconnaissance. Elles se battent souvent pour cette reconnaissance car jugeant que leur profession est malheureusement associée à une profession paramédicale. Le métier de sage femme reste très prenant. En outre, les sages femmes font souvent des heures supplémentaires.
A compétences presques égales, on dit souvent que la sage-femme a un rôle de soutient psychologique et humain plus personnalisé que celui du GO. La sage-femme libérale est plus proche, plus accesibe physiquement et humainement.
En résumé, la sage-femme exerce une partie de l'art de guérir (depuis la loi de 1818 et l'AR78 du 10 novembre 1967) et l'infirmière une partie de l'art de soigner. Et surtout : une infirmière ne peut pas réaliser des prestations obstétricales. En revanche, la sage-femme peut exercer de plein droit l'art infirmier…
Pour devenir maïeuticienne, il faudra donc désormais être diplômé d'un bac+6. Après une première année de PASS ou de L.AS, les étudiants et étudiantes sages-femmes poursuivront leur formation spécifique pendant, non plus quatre ans, mais bien cinq années.
Pour une consultation classique chez une sage-femme de secteur 1, la base de remboursement fixée par l'Assurance Maladie est de 23 €. Le taux de remboursement est de 70 %. Le montant pris en charge par la Sécurité sociale correspond donc à 70 % de la somme 23 € = 16,10 €.