Le bouche à bouche est une technique du secourisme pour insuffler de l'oxygène à une personne qui est en arrêt cardio-respiratoire. On parle également de ventilation artificielle.
Bouche-à-bouche : comment faire ? Lorsqu'une personne cesse de respirer, la réanimation cardio-pulmonaire s'impose. Le bouche-à-bouche ne doit toutefois être effectué qu'après les compressions thoraciques, si la victime n'a pas réagi. Agenouillez-vous près du visage de la victime.
Puis-je tuer la victime si je masse un cœur qui bat ? Il a été démontré que le risque de blessure grave du fait de compressions thoraciques aux victimes qui ne sont pas en arrêt cardiaque est négligeable.
Pratiquer 100 compressions par minute, par séquences de 30.
Pour cela, il faut se placer à genoux à côté de la victime et positionner ses mains l'une sur l'autre. Il faut ensuite appuyer de tout son corps sur son thorax et enfoncer ses mains de 5 à 6 centimètres, en remontant entre chaque compression.
D'après une recherche américaine, les personnes souffrant d'apnée du sommeil présentent un risque beaucoup plus élevé que la normale de mourir d'une crise cardiaque au cours de la nuit.
La non pratique du bouche à bouche s'inscrit également dans la continuité des recommandations internationales qui préconisent un rythme de 100 à 120 compressions thoraciques par minutes et un enfoncement de 5 à 6 cm.
Le bouche-à-bouche-à-nez
Allonger le bébé sur le sol ou sur ses genoux. Placer sa tête en position neutre puis lui ouvrir la bouche. Pratiquer cinq insufflations en englobant à la fois sa bouche et son nez (bouche-à-bouche-à-nez). Entre chaque insufflation, bien prendre le temps d'inspirer.
Les études montrent que la réalisation continue des compressions thoraciques est essentielle pour la survie et les interrompre pour des insufflations de secours pourrait augmenter le risque de décès.
Positionnez vos mains : placez-vos mains l'une sur l'autre en crochetant avec les doigts de la main du dessus la main du dessous. Posez-les ainsi au milieu de la poitrine. L'appui des mains doit se faire au milieu du thorax, dans la zone inférieure du sternum et bien au milieu (pas sur les côtes).
Pour cela, il faut contrôler que la poitrine se soulève et se rétracte régulièrement, on peut également mettre son oreille près de la bouche de la victime pour entendre des bruits de respirations. S'il s'avère que la victime respire encore, il n'est pas préconisé de réaliser un massage cardiaque.
Le patient est inconscient et ne respire pas
La particularité est qu'il faut commencer par 5 insufflations. En effet, la cause de l'arrêt cardiaque est le manque d'oxygène, il faut donc en apporter à la victime le plus vite possible.
Le bouche-à-nez est la technique qui consiste à insuffler de l'air dans le nez de la victime sans matériel. Cette méthode est utile lorsque la victime présente un fracas de la face, ou bien lorsqu'elle a des sécrétions au niveau de la bouche (sang, vomissements...).
L'arrêt cardiorespiratoire (AC) est un problème d'origine électrique qui se manifeste par un rythme cardiaque extrêmement rapide et irrégulier : c'est la fibrillation ventriculaire (cavité inférieure du cœur). Lors d'une fibrillation, la contraction anarchique du cœur ne permet plus de pomper le sang correctement.
Placez un de vos poings fermés entre le nombril et l'extrémité inférieure du sternum. Maintenez votre poing en place à l'aide de votre autre main. Enfoncez fortement votre poing vers vous et vers le haut. Recommencez ce geste 5 fois au maximum.
Les difficultés respiratoires se traduisent par la sensation d'étouffer et de ne plus pouvoir respirer normalement. L'inspiration de l'enfant devient lente et difficile. L'essoufflement s'accompagne généralement d'un sifflement expiratoire anormal, perceptible à l'oreille.
Si l'enfant de 1 an et plus qui s'étouffe perd connaissance
Donnez-lui une petite tape et criez son nom. S'il ne réagit pas, c'est qu'il est inconscient. Appelez à l'aide et demandez à quelqu'un d'appeler le 911. Vérifiez sa respiration : si l'enfant inconscient ne respire pas, faites les manœuvres suivantes.
Appeler le 15, le SAMU, pour prévenir les secours. Commencer immédiatement le massage cardiaque. Si d'autres personnes sont présentes, leur demander de s'informer : un défibrillateur est-il disponible à proximité ? Si oui, aller le chercher aussi vite que possible.
Réalisez le massage cardiaque
Mettez le torse à nu, en déchirant les vêtements s'il le faut. Placez vos mains, l'une sur l'autre, au milieu du thorax. Vos bras doivent être tendus et les épaules positionnées au-dessus de la poitrine de la victime. Comprimez verticalement le sternum en l'enfonçant de 5 à 6 cm.
Mise en place d'un DAE (ou DSA) s'il est disponible dans votre service ou du monitoring. Poursuivre la réanimation selon le rythme de 30 compressions thoraciques suivi de 2 insufflations jusqu'à ce que le médecin l'interrompe en vérifiant toutes les 2 minutes l'éventuelle reprise de pouls.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
Infarctus du myocarde (IDM)
L'infarctus du myocarde est une nécrose du myocarde se manifestant lorsqu'une ou plusieurs artères coronaires s'obstruent. De ce fait une partie du cœur n'est plus approvisionnée en sang et en oxygène.
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.
Les signes avant-coureurs de l'arrêt cardiaque
Lorsque la cause est un infarctus du myocarde, le sujet peut présenter, dans les jours ou les heures qui précèdent, une douleur thoracique prolongée pouvant s'étendre jusqu'aux bras, une sensation d'oppression, de serrement voire d'écrasement.