Cette figure de style permet de mettre en valeur le mot ou les mots répétés grâce à un effet d'insistance. Selon le contexte, l'anaphore peut être utilisée pour insister sur certaines sonorités (surtout en poésie), ou pour renforcer un propos dans le but de convaincre (dans un discours politique par exemple).
Les reprises anaphoriques sont différentes car le but recherché est au contraire d'éviter la répétition du même terme dans un récit ou un texte documentaire. Dans un récit ou un texte documentaire, l'auteur doit éviter les répétitions qui risquent de rendre son style plat et ennuyeux.
La répétition. Le même mot, ou la même expression, est repris plusieurs fois sans modification. La répétition peut être considérée comme une faute de style, mais elle peut aussi véhiculer et mettre en valeur une idée. Elle crée un rythme, et renforce l'idée, la sensation, l'émotion.
Anaphore : une définition
On appelle ici anaphore la reprise d'un mot ou d'un groupe de mots sous une forme différente. Par exemple : « Les étudiants ne supportent plus les visioconférences. Ils préfèrent abandonner les cours. » Dans cette phrase, Ils est l'anaphore de Les étudiants que l'on appelle alors l'antécédent.
Une anaphore est un mot ou un groupe de mots utilisé pour remplacer un mot ou un groupe de mots qu'on appelle référent. Par exemple, dans la phrase Maman m'a dit qu'elle prendrait des photos, le mot elle est une anaphore et son référent est maman.
Cette figure de style permet de mettre en valeur le mot ou les mots répétés grâce à un effet d'insistance. Selon le contexte, l'anaphore peut être utilisée pour insister sur certaines sonorités (surtout en poésie), ou pour renforcer un propos dans le but de convaincre (dans un discours politique par exemple).
Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
L'anaphore fonctionne avec la répétition, sauf que cette répétition est judicieusement placée : le même mot ou la même expression revient systématiquement au début de chaque phrase ou de chaque paragraphe.
Anaphore : répétition d'un même mot au début d'une série de phrases dans un but de renforcement (exemple : Paris outragé ! Paris brisé ! ... En tant que pronom représentant, il consiste le plus souvent en une anaphore. ...
Ce procédé consiste à commencer des phrases, des paragraphes ou des vers par un même mot ou groupe de mots (dans ce cas, on parlera parfois de syntagme). En cela, elle s'oppose à l'épiphore, qui consiste, elle à répéter un mot ou groupe de mots en fin de phrase ou de paragraphe.
Définition de la palilalie
La palilalie est un trouble de la parole où une ou plusieurs syllabes, mots ou courtes phrases sont répétés involontairement. On privilégie le terme paraphasie à palilalie lorsqu'il s'agit de groupe de mots ou de phrases.
La répétition permet aussi à l'enfant de stimuler sa mémoire. Comme il n'a pas encore développé une très bonne mémoire, répéter lui permet surtout de retenir les choses qu'il aime.
Une épiphore (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») et pherein (« porter, répéter, ajouter ») est une figure de style consistant en la répétition, à la fin de deux ou de plusieurs groupes de phrases ou de vers qui se succèdent, d'un même mot ou d'un même groupe de mots.
Anaphore pronominale complète : quand le pronom reprend la visée référentielle de son groupe nominal antécédent (Le cheval est parti. Il était sale). Anaphore pronominale partielle : quand le pronom déduit ou modifie la visée référentielle du groupe nominal antécédent (Le cheval est parti. Tu le vois bien).
Action de reproduire plusieurs fois, dans un texte, la même idée, le même mot. (Il peut s'agir d'une tournure jugée fautive [redite, doublon] ou d'un effet de style volontaire [allitération, assonance, anaphore].) 2. Réitération d'une même action ; retour d'un même fait.
Le pronom relatif où remplace un complément de lieu : dans le jardin, à la piscine, chez moi, etc. De la même manière, on utilise : par où avec des verbes comme passer par, entrer par, sortir par, aller par, etc. jusqu'où avec des verbes comme aller jusqu'à, emmener jusqu'à, etc.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
Répétition dans un même énoncé de mots ayant le même sens, soit par maladresse (par exemple descendre en bas), soit dans une intention stylistique (par exempleJe l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux, vu [Molière]).
→ Les figures de style visent à donner à un texte ou à un discours, plus d'expressivité ou de pouvoir de persuasion. Elle remplace le nom d'un être ou d'un objet par un autre qui lui est proche parce qu'il s'agit de son contenant, sa cause, son origine, son instrument…
_ On écrit ou quand on peut le remplacer par ou bien. exemple : Posez-le sur la table ou la chaise = posez-le sur la table ou bien sur la chaise. _ On écrit où quand il indique le lieu ou le temps. exemple : Où allez-vous ?
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
En rhétorique, un oxymore ou oxymoron, est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes (le plus souvent un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire, comme « une obscure clarté » (Corneille).