Pourquoi ? Le fauchage tardif favorise la pollinisation, la nidification des oiseaux, la diversification de la flore, la protection entre autres des hérissons et de la microfaune.
Les avantages du fauchage tardif
Ils féconderont les fleurs qui produiront les graines utiles au renouvellement de l'espèce mais aussi pour toutes les espèces animales granivores. Le couvert végétal sera un endroit de quiétude pour beaucoup d'animaux qui s'y reproduiront.
Il permet de maintenir une grande diversité biologique, en particulier floristique. L'exportation des produits de fauche évite l'eutrophisation du sol qui a pour conséquence une banalisation du milieu.
Le principe du fauchage tardif est de respecter le cycle de la nature, en coupant la végétation le moins possible. Ainsi, le couvert végétal a le temps de se développer, ce qui favorise la pollinisation et offre nourriture et refuge à la faune.
Le report de la fauche vers l'été est positif pour les plantes, les insectes et les araignées. Une fauche très tardive en automne est parfaite pour les oiseaux, les mammifères, les amphibiens et les reptiles. Il faut cependant noter que le fauchage très tardif peut avoir un effet négatif sur la biodiversité végétale.
La fauche tardive (après le 15 juillet) permet à de nombreuses espèces d'oiseaux nichant au sol de mener à bien leur reproduction.
Dans des conditions plus humides, le fauchage matinal est davantage recommandé, car le flétrissement est plus rapide. Dans des conditions plus sèches et chaudes et si vous souhaitez faire de l'ensilage, il est recommandé de faucher plus tard dans la journée pour éviter que le fourrage ne sèche trop.
La fauche tardive consiste à faucher sa parcelle après le pic de floraison des espèces prairiales.
Dans le cas de la tonte différenciée, ou de la fauche tardive, le ramassage de la tonte ou du foin permet d'appauvrir progressivement le sol ce qui a pour effet, au fil des années, de limiter la pousse des végétaux et de favoriser les espèces à fleurs locales (orchidées...).
La tonte n'est pas en soi une opération à dénigrer, c'est plutôt le rythme, la hauteur de coupe qui sont à remettre en cause. La fauche est une autre alternative efficace, moins couteuse en temps humain et qui prend davantage en compte le cycle de vie des espèces de faune et de flore.
Sauf exceptions, il n'est pas nécessaire de ramasser les rognures de tonte. Au contraire, il est bénéfique de les laisser sur le gazon pour que les micro-organismes du sol les décomposent, libérant ainsi les éléments nutritifs qu'elles contiennent.
Cela évitera le jaunissement de l'herbe et une pelouse dévitalisée lors de sécheresse. À l'automne ou en début d'hiver : la première étape du jardin en cette période est le ramassage de feuilles.
Tondre toutes les deux semaines – tondre moins permet la floraison spontanée de la pelouse, comme le trèfle et les pissenlits, qui fournissent un nectar important aux abeilles, qui sont en déclin et assurent des services écosystémiques vitaux tels que la pollinisation des cultures vivrières.
Le calendrier de la fauche
La première année : on fauche de fin septembre à fin octobre, selon la défloraison, afin que les plantes se resèment toutes seules pour l'année d'après. La deuxième année, ou lors d'un semis d'automne : on fauche en fin de printemps jusqu'au 15 juillet.
Conditions de fauche
Une vitesse de rotation suffisante pour assurer une fauche régulière (2500 à 300 tours/minute)
Le broyage est une solution quand les refus sont peu importants. La fauche permet une repousse plus rapide (coupe nette), et est à préférer face à une quantité plus conséquente d'herbe non consommée.
Inhibition de la croissance : Après l'hiver, l'herbe a besoin de temps pour entrer dans la phase de croissance active. Tondre avant que l'herbe ne commence à pousser de manière intensive peut inhiber son développement, entraînant des racines plus faibles et un pire état de la pelouse.
En retardant la première tonte, on augmente la diversité en espèces végétales. L'environnement est donc davantage protégé et les insectes peuvent davantage s'épanouir, se nourrir et se reproduire.
La Ligue de Protection pour les Oiseaux (LPO) déconseille fortement de tondre sa pelouse à cette période de l'année dans le but de protéger les animaux qui s'abritent dans nos jardins. En effet, nos extérieurs sont de véritables refuges pour les hérissions, les oiseaux, les insectes ou encore les amphibiens.
La faucille. Composée d'un manche plus court et d'une lame en demi-cercle, elle s'utilise avec une seule main et permet de couper une herbe haute, difficile d'accès sans tondeuse mais également avec plus de précision que la faux des espaces restreints ou encombrés, de dégager le tour d'un arbre, le pied d'un mur, etc.
En fauchant, l'homme permet de maintenir ces formations herbacées (prairies, pelouses sèches), et évite une colonisation par les espèces ligneuses (comme les ronces, les arbustes, et les arbres).
Le fauchage routier sert à couper l'herbe et autres végétaux sur le bord de la route, sur une largeur d'environ 1,20 m. Le fauchage est essentiel pour plusieurs raisons concernant la sécurité routière : Il permet d'améliorer la visibilité des usagers de la route dans les virages et les carrefours.
- 60 à 80°C : foin de couleur brun/tabac /caramel. Pertes de 15 à 30 % en valeur énergétique et de 30 à 80 % en digestibilité des protéines. - 80 à 90°C : foin de couleur brun/café/noir.
'optimum entre qualité et quantité se situe au stade début épiaison pour obtenir un rendement maximal en énergie et protéine. La seconde quinzaine de mai constitue donc la meilleure fenêtre de récolte des foins.
Faire du foin consiste à laisser sécher de l'herbe fauchée à l'air libre et au soleil pour faire passer son taux d'humidité de 75% à moins de 20% le plus rapidement possible avant de la botteler, en vue d'une conservation par voie sèche.