L'évangélisation a pour but la conversion personnelle et collective des hommes, de leurs activités, de leur vie et de leur milieu. L'Évangile et l'engagement dans la promotion de la justice et dans la construction de la paix sont indissociables.
L'évangélisation est le fait d'annoncer l'Évangile, c'est-à-dire la « Bonne Nouvelle » de Jésus-Christ, et donc de faire connaître la foi chrétienne en la résurrection, celle du Fils de Dieu puis des hommes.
La raison d'être de l'Église est ainsi d'être « un seul homme nouveau », de manifester au monde ce à quoi il est appelé et ce qu'il doit vivre, la réconciliation et la paix. On le voit, la responsabilité de l'Église est immense.
Un évangéliste est une personne qui pratique l'évangélisation dans les différentes églises chrétiennes (à ne pas confondre avec les "Évangélistes" (avec majuscule) au nombre de quatre, qui furent les auteurs des quatre évangiles du canon : Luc, Mathieu, Jean et Marc).
Action d'évangéliser, de convertir à l'Évangile (un peuple et, p. méton., un pays, une contrée); état qui en résulte. Synon. apostolat, christianisation.
La mission dans le christianisme, est l'annonce de l'Évangile, la formation de disciples et le baptême des croyants. Elle est basée sur la Grande Mission donnée par Jésus dans le Nouveau Testament.
En 1521, le pape Léon X, dans sa bulle : Alias felicis autorise les franciscains à partir en mission en Amérique. Une autre bulle : Exponi nobis fecisti du 9 mai 1522 organise cette mission. Ce sont donc des réguliers, les frères mineurs franciscains, qui seront les fers de lance de cette évangélisation.
La théologie évangélique est l'enseignement et la doctrine qui concernent les questions spirituelles dans le christianisme évangélique et une théologie chrétienne. Les principaux points sont la place de la Bible, Dieu, la nouvelle naissance, la sanctification, l'Église, la mission, la charité et la fin des temps.
Sa particularité repose sur l'importance de la Bible, base de la foi tant en théorie qu'en pratique et sur le caractère personnel de la foi. «On ne naît pas évangélique, on le devient par choix personnel et engagement individuel», explique le réseau fraternel évangélique français (FEF).
La principale différence des évangéliques est la doctrine de l'Église de professants qui insiste sur la nouvelle naissance et la profession de foi individuelle, bien qu'il existe aussi une « tendance évangélique » au sein des églises protestantes traditionnelles.
L'Eglise est une nécessité en tout cas pratique. Ce n'est pas le fait d'aller à l'Eglise qui fait le chrétien engagé, l'Eglise, au contraire, existe, par le fait que des chrétiens engagés dans leur vie personnelle se rassemblent pour s'aider mutuellement, et pour agir ensemble.
Pour les chrétiens, le dimanche est un jour particulier pour prier Dieu. Ils ne veulent pas manquer ce rendez-vous avec Dieu qu'est la messe du dimanche. Cependant beaucoup de chrétiens viennent très rarement à la messe. Ils disent : « Nous n'avons pas besoin de la messe pour être chrétiens ».
L'essentiel de la participation à la vie de l'Église et certaines ordonnances de la prêtrise s'appliquent indifféremment aux deux sexes. On peut citer, par exemple, le baptême et la confirmation, la prise de la Sainte-Cène et la réception de bénédictions de la prêtrise.
C'est une règle fondamentale que nous venons de formuler, et elle nous permet de découvrir une autre dimension essentielle : la finalité de la prédication est de rendre vivante l'intention de Jésus que nous venons de rappeler, et de la rendre continuellement actuelle.
La mission de l'Église est de préparer la voie pour l'établissement définitif du royaume de Dieu sur terre. Son objectif est premièrement d'aider les gens à intégrer à la vie des hommes des attributs chrétiens et deuxièmement de transformer la société pour que le monde soit un endroit meilleur et plus paisible 5.
Il signifie : la bonne nouvelle. Exactement comme la Bible était le Livre par excellence, l'Évangile apportait aux hommes la Bonne Nouvelle par excellence. L'enseignement de Jésus-Christ annonçait que le Messie était venu, que le salut était proche pour Israël et que les justes étaient appelés à régner avec Dieu.
Le don évangélique s'ancre dans le fait d'avoir reçu
L'Évangile ne refoule par le désir de recevoir, au contraire : il l'accepte et l'assume. Selon l'Évangile, il est bon de demander. Le Christ lui-même demande à la Samaritaine : « Donne-moi à boire » (Jn 4, 7). La prière du « Notre Père » est une suite de demandes.
Pour Jean l'évangéliste : souvent représenté jeune et imberbe (le plus jeune des 12), parfois accompagné d'un chaudron d'eau bouillante (son supplice) et d'une palme (le martyre), très fréquemment aussi sous forme d'aigle (L'évangéliste théologien et auteur de l'Apocalypse).
Chaque église s'organise selon ses convictions. Certaines ont un fonctionnement congrégationaliste, dans lequel la communauté locale prend les décisions ; d'autres ont une structure apostolique pyramidale, d'autres enfin sont proches d'un système synodal, où un groupe de responsables représentant la communauté décide.
Les Évangélistes, au nombre de quatre pour les évangiles canoniques, sont les auteurs supposés des Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean. Les évangélistes ne se présentent pas par leur nom dans leurs œuvres et il n'existe aucune preuve que les titres sont bien les originaux.
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
Ce baptême des bébés marque la croyance que Dieu est toujours celui qui aime le premier. Avant même que l'on puisse lui répondre, Il invite à partager sa vie. En demandant le sacrement de baptême pour leur enfant, les parents s'engagent à aider celui-ci à grandir dans la foi.
Immigrants pour raisons économiques. Certains, en particulier des hommes, immigraient en Amérique dans le seul but d'y mener une meilleure vie que dans leurs pays natals, où une grande frange de la population manquait d'argent pour se nourrir, se vêtir ou même s'abriter.
Le « protecteur universel de tous les Indiens »
En 1517, Las Casas est de ce fait convoqué par le roi et doit rentrer en Espagne. De 1517 à 1519, il est à la cour, chargé de « remédier aux maux des Indiens ».
Les puissants sont particulièrement ébranlés. En effet, leurs privilèges disparaissent et leur poids social décline car la société naissante est façonnée par un christianisme qui préconise l'égalité de tous devant Dieu.