“Avoir des enfants permet de transmettre des copies de ses gènes au cours des générations. Sans succès reproductif, l'individu disparaît”, explique sur LaLibre.be Serge Aron, biologiste et chercheur à l'Université Libre de Bruxelles.
73 % des Français ont fait un enfant par plaisir (il rend la vie plus belle ; c'est une nouvelle expérience…) 69 % par devoir (un enfant permet de faire perdurer sa famille ; il aide à devenir adulte…)
Nombreuses sont les raisons pour ne pas faire d'enfants en 2022, n'en déplaise à la pression sociale. Il existe autant de raisons de ne pas vouloir d'enfants que de personnes child free, et personne ne devrait avoir à se justifier.
De leur côté, les deux spécialistes sont unanimes: la maternité n'est pas un passage obligé pour vivre une vie pleinement satisfaisante. « Le problème, c'est que certaines personnes ont encore de la difficulté à croire qu'une femme puisse vraiment ne pas désirer avoir d'enfant », observe Isabelle Tilmant.
Les couples sans enfant, un écart à la norme
Aujourd'hui, d'après les estimations de C. Debest, environ 5 % de Français font volontairement le choix d'une vie sans enfant (l'absence d'enfant pour cause d'infertilité étant pour sa part difficile à quantifier (6)).
Selon les travaux d'Emmanuel Pont, renoncer à faire des enfants déclencherait des résultats peu significatifs et trop tardifs au regard de l'urgence climatique. Le chercheur rappelle que le poids écologique de l'humanité revient principalement aux pays riches ayant une faible natalité.
À partir du moment où faire un enfant répond à une envie personnelle, c'est par définition égoïste. Je ne dis pas que céder à ses envies est forcément une mauvaise chose (au contraire !). Mais quand on cède à une envie qui implique une autre personne, on se doit de prendre en compte l'impact que ça peut avoir sur elle.
Même s'ils restent minoritaires, de plus en plus de jeunes Français choisissent de ne pas faire d'enfant. Par militantisme écologiste ou tout simplement parce qu'ils ne ressentent pas le désir de devenir parents. On les appelle les "No Kids" ou les "Child free".
Le désir d'enfant est un sentiment ambivalent lié à l'histoire de chacun, au passé familial, à l'enfant qu'on a été, au lien à la mère, au contexte professionnel. On peut avoir l'impression de désirer un enfant, mais on ne le fait pas car un autre sentiment prend le pas : « Je veux et je ne veux pas à la fois ».
Le désir d'enfant lui est davantage une envie de donner de l'amour, de donner naissance à un être dont on va prendre soin et aider à grandir. Ce peut être aussi un désir de transmission d'une partie de nous et une envie de fonder sa propre famille.
Mieux se connaître et apprendre à s'accepter
Ce qui m'amène à autre chose : devenir mère m'a permis de mieux me connaître et m'accepter. Comme de nombreux parents, je m'efforce de faire de mon mieux pour éduquer et surtout pour vivre avec mes filles.
Avoir un enfant est une étape clé dans la vie d'un couple et d'une femme et qui apparaît comme une suite logique. Avoir un bébé, c'est passé de deux à trois, devenir une famille. Certaines femmes, faute de partenaire, n'hésitent pas à vivre cette maternité tant attendue seule, quitte à être mère célibataire.
En France, l'âge moyen pour un premier enfant chez les hommes est de 31 ans, contre 28/29 ans pour les femmes. Mais selon les derniers chiffres de l'INED, 5% des hommes font un enfant après 45 ans, soit presque trois fois plus qu'en 1980.
Selon une étude de l'Ined, 5% des femmes et des hommes en France ne veulent pas d'enfant. Leurs raisons sont multiples : indépendance, éthique, ambition, absence de désir de maternité… Certains couples font aussi le choix de ne pas avoir d'enfant. Cette décision est souvent mal perçue par leur entourage.
Ainsi, dans un monde aux ressources limitées, freiner la croissance de leur population permettrait aux pays pauvres, non seulement de sortir de la misère, mais aussi de réduire le volume de leurs émissions de CO2 et de mieux s'adapter aux effets du réchauffement – manque d'eau, insécurité alimentaire –, estime l'agence ...
En effet, rien ne va changer si un enfant de moins nait sur la planète : on produira tout autant de biens de consommation, on consommera tout autant de ressources et d'énergie. La différence que fait votre décision est donc marginale, insignifiante. Faire un enfant de moins, ça ne change rien globalement.
nullipare (n.f.) 1. femme dont la parité est nulle, qui n'a jamais accouché d'un enfant vivant. Nullipare (n.)
Nous pouvons alors conclure qu'un couple stérile, peut vivre heureux même si il ne peut biologiquement avoir d'enfant. Malgré le fait que cet enfant n'ait aucun trait de caractère ou trait de ressemblance avec ses parents, aux yeux de la loi, il reste leur enfant.
Communiquer avec son conjoint, exprimer sa tristesse et ce que l'on souhaite : adopter un enfant, essayer d'avoir un enfant avec des techniques de fécondation in vitro... Rencontrer des femmes ou des hommes confrontés à ce renoncement au désir d'enfant peut aussi aider à faire son deuil.
Infertilité : Faut-il en parler à ses proches ? Après l'annonce d'une infertilité, la psychologue conseille de ne pas se renfermer sur soi-même ou sur son couple. Elle préconise également de s'entourer de personnes bienveillantes. " Pour confier le diagnostic d'une infertilité, il faut avoir confiance en l'autre.
Elle est à la fois culturelle et sociale. Ce sont les images vues et imprimées depuis l'enfance qui lui dictent qu'un jour elle aussi sera une maman : sa mère à elle, les publicités, les jouets qu'on lui a offerts, etc. Ce désir « naturel » d'enfant est aussi physique, physiologique, inné.
Les voir sourire et les entendre rire. Humer l'odeur des bébés. Apprécier les moments d'accalmie. Voir ses enfants s'aimer entre eux.