En l'absence de testament, les partenaires ne peuvent pas hériter l'un de l'autre. Pour ce qui concerne l'héritage, les partenaires pacsés sont considérés comme des étrangers l'un par rapport à l'autre. Celui qui souhaite, à son décès, léguer des biens à son partenaire doit faire un testament.
Quel droit donne le PACS en cas de décès ? Les dispositions du code civil relatives au PACS ne prévoient aucun droits de succession. Dès lors, le partenaire survivant ne peut pas hériter du défunt. En ce sens, le PACS exonère le partenaire survivant du paiement des droits de succession.
Le testament permet de préparer sa succession et d'organiser la transmission de ses biens. Il reste le meilleur moyen de se protéger, surtout pour les personnes non mariées. Seul un testament peut faire hériter son partenaire pacsé.
Le partenaire de Pacs ou le concubin du défunt n'a aucun droit sur son héritage (même s'il a eu des enfants avec le défunt). Pour se transmettre l'un à l'autre des biens à leur décès, les partenaires de Pacs (ou les concubins) doivent rédiger un testament.
En l'absence d'enfants
En l'absence de testament, les partenaires ne peuvent pas hériter. Pour ce qui concerne l'héritage, les partenaires pacsés sont considérés comme des étrangers l'un par rapport à l'autre. Celui qui souhaite, à son décès, léguer des biens à son partenaire doit faire un testament.
Ils ne sont pas considérés comme des héritiers légaux, de la même façon que les concubins. La solution qui s'offre à vous pour protéger la personne qui partage votre vie est de rédiger un testament. Sans enfant, vous avez la possibilité de léguer la totalité de votre patrimoine à votre partenaire pacsé.
Le partenaire de PACS n'a aucun droit sur la succession. Il ne fait pas partie des héritiers légaux malgré sa situation familiale. Sauf dispositions particulières, les partenaires de PACS sont soumis au régime de séparation des biens.
Le pacs ne donne pas l'accès à une pension de réversion en cas de retraite, contrairement au mariage, ni à une allocation veuvage. Aucune prestation compensatoire n'est prévue en cas de séparation. Les deux personnes ayant conclu un pacs sont solidaires pour le paiement des dettes de la vie courante.
Celui-ci ne devra rien payer au fisc, car, depuis 2007, les pacsés sont exonérés de droits de succession. Autant dire qu'ils ont intérêt à vite rédiger leur testament après l'enregistrement du Pacs, faute de quoi, en cas de décès de l'un, l'autre n'aura droit qu'à récupérer ses biens propres.
Réponse expert : C'est une idée reçue ! Si vous résidez en France, vous ne pouvez pas déshériter vos enfants dans votre testament, c'est-à-dire les exclure de votre succession. Ce sont des héritiers réservataires. Cela signifie qu'ils reçoivent obligatoirement une part de votre héritage.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Quand le défunt n'a pas fait de testament, ses biens vont à ses descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant, et à son époux(se) s'il était marié. Quand le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à ses descendants.
Un des grands attraits du pacte civil de solidarité est qu'il confère aux partenaires le même statut que les couples mariés en termes de fiscalité. En ce sens, les partenaires liés par un pacte civil de solidarité bénéficient des mêmes avantages que le couple marié (quotient familial, abattement, plafonds etc…).
Pour transmettre son patrimoine ou une partie de celui-ci à son partenaire de PACS, il faut donc établir un testament. Mais pour éviter que les héritiers réservataires n'intentent une action en réduction en cas d'atteinte à leurs droits, seule la quotité disponible doit être affectée par ce testament.
Réversion des salariés : le pacs n'interrompt pas le versement. Au régime de base des salariés et des salariés agricoles, la pension de réversion est maintenue quelle que soit votre situation matrimoniale. Si vous vous remariez, concluez un pacs ou vivez en concubinage, la réversion continue à vous être versée.
Informer l'administration fiscale de son PACS est obligatoire, afin de mettre à jour la situation fiscale du foyer. Vous devez déclarer votre PACS dans les 60 jours qui suivent sa conclusion.
Il est possible d'utiliser le nom de son mari ou de sa femme quel que soit son sexe. On parle de nom d'usage. L'utilisation d'un nom d'usage est facultative et n'est pas automatique. Par contre, dès lors que l'époux ou l'épouse indique vouloir utiliser ce nom d'usage, les administrations doivent l'utiliser.
Vis-à-vis du défunt, par principe, le concubin est un tiers sans aucune protection patrimoniale, et cela, même s'ils avaient des enfants ensemble. Afin d'assurer la protection du concubin survivant, plusieurs mécanismes existent : donation, assurance vie, clause de tontine, société civile immobilière (SCI).
L'option pour la communauté universelle, avec une clause d'attribution intégrale, permet de transmettre la totalité du patrimoine commun au conjoint survivant au décès d'un des époux. Pour les couples en union libre ou Pacsés.
Les différences entre le mariage et le PACS
En effet, malgré le fait que les deux sont des entités contractuelles, le mariage est considéré comme une institution alors que le pacs est considéré comme un simple contrat conclu entre deux personnes.
Le mariage est beaucoup plus avantageux que le PACS en matière de succession. Le PACS ne confère aucun droit de succession au partenaire survivant. la rédaction d'un testament dans le cadre d'un PACS est dont nécessaire.
Donner ou léguer l'usufruit
Pour assurer une protection à votre concubin en minimisant les frais fiscaux, vous pouvez recourir à la donation ou à un legs d'usufruit sur un ou plusieurs éléments du patrimoine (par exemple le logement familial) ou sur sa totalité.