La procréation médicalement assistée (PMA), aussi appelée AMP, est proposée pour répondre à un projet parental dans certaines situations d'infertilité ou après échec du traitement médical et/ou chirurgical. Elle peut faire appel à différentes techniques comme l'insémination artificielle et la fécondation in vitro.
L'accueil d'embryon peut être proposé dans les cas suivants : Risque de transmission d'une maladie génétique à l'enfant. Infertilité chez l'un ou l'autre membre du couple demandeur. AMP chez une femme seule.
Parfois relatives : absence ou obstruction unilatérale d'une trompe. Il faut alors systématiquement envisager, lorsque c'est possible, une chirurgie réparatrice. En cas d'impossibilité ou d'échec de réparation : FIV si pathologie bilatérale, IAIU si unilatérale.
Les AMP qui ont le plus de chances de succès sont les FIV-ICSI : 22 % de chance. Les chances de succès sont de 20 % pour la FIV classique, 10 % pour l'insémination artificielle et 14 % pour le transfert d'embryon congelé. Cette technique peut créer de vraies déceptions chez les parents.
Les conditions d'âge pour bénéficier de l'AMP (ou PMA)
Le prélèvement ou recueil des gamètes ou tissus germinaux en vue d'une PMA est conditionné par l'âge : chez la femme, prélèvement des ovocytes jusqu'à son 43e anniversaire ; chez l'homme, recueil des spermatozoïdes jusqu'à son 60e anniversaire.
Les bébés conçus par procréation médicalement assistée (PMA) présenteraient un risque plus élevé que les autres de mort néonatale, d'être morts-nés, de naître prématurément ou de souffrir d'une insuffisance de poids à la naissance.
Il se situe en moyenne entre 1200 et 1400€ par cycle de stimulation. Les coûts sont donnés à titre indicatif. Chaque prise en charge étant personnalisée, les prix peuvent varier d'un patient à un autre, et pour un même patient, d'une tentative à une autre.
Au cours de cette première consultation d'infertilité, votre gynécologue interrogera les deux conjoints sur la durée d'infertilité, les antécédents médicaux, chirurgicaux, gynécologiques et obstétriques ainsi que les antécédents familiaux. Il procédera également à un examen gynécologique.
Par conséquent, dans la première technique, la fécondation a lieu à l'intérieur du corps de la femme. Dans la seconde, comme son nom l'indique, la fécondation se fait in vitro, c'est-à-dire en dehors du corps de la femme.
Bilan d'infertilité : attendre un an avant de consulter
Généralement, on envoie les deux membres du couple consulter un spécialiste de l'infertilité : au bout d'un an de relations sexuelles régulières ; au bout de six mois si vous avez plus de 35 ans.
L'examen indiqué est alors l'hystérosalpingographie. La qualité de l'endomètre, le volume utérin s'évaluent par une hystéroscopie. Enfin, le nombre, la vitesse et l'aspect des spermatozoïdes ainsi que leur capacité à parcourir tout ce trajet et à féconder l'ovocyte sont à vérifier par une analyse de sperme.
Les actes d'AMP sont pris en charge à 100 % par l'Assurance Maladie pour au maximum : 6 inséminations (une seule insémination artificielle par cycle) pour obtenir une grossesse ; 4 tentatives de fécondation in vitro pour obtenir une grossesse.
La loi élargit l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires et supprime le critère médical d'infertilité. Elle était jusqu'à présent réservée aux couples hétérosexuels sur indication médicale.
Lorsque vous êtes sur le point d'entrer dans le parcours de procréation médicalement assistée (PMA), c'est à votre gynécologue de remplir le formulaire de demande de prise en charge à 100% dans le cadre de l'infertilité. Votre gynécologue l'envoie ensuite au service médical de l'Assurance Maladie pour accord.
Elles sont de 3 ordres : Les inséminations intra-utérines. La fécondation in vitro sans micromanipulation, également appelée FIV conventionnelle. La fécondation in vitro avec micromanipulation, également appelée ICSI, abréviation de Intra Cytoplasmic Spermatozoa Injection.
Les principales raisons de ces échecs peuvent être regroupées en trois catégories: une pathologie utérine ou des trompes (polype ou fibrome utérin, endomètre inadéquat, hydrosalpinx, endométriose) une mauvaise qualité des embryons conséquence d'une mauvaise qualité des ovocytes et/ou du sperme.
Avec une Fiv, la fécondation a lieu en laboratoire, et non dans l'utérus de la femme. Un spermatozoïde est alors directement injecté dans l'ovule pour former un embryon. L'embryon ainsi conçu est ensuite transféré dans l'utérus de la future mère. Cet acte est réalisé sous analgésie ou anesthésie générale ou locale.
Celles qui cherchent à devenir mères célibataires peuvent faire une fécondation in vitro avec don d'ovules ET de sperme. On appelle cela une FIV double don (ovocytes + spermatozoïdes), une pratique illégale en France.
En examinant ce résultat de plus près, on constate que le taux de réussite des FIV atteint 53,48 % au 1er essai, grimpe à 75,61 % au 2e essai et culmine à 86,97 % au 3e essai.
Si elle est un peu importante, elle peut occasionner des douleurs persistantes durant quelques jours. Il s'agit souvent d'un ballonnement abdominal avec constipation et de douleurs dans les épaules.
Soit la femme a de façon exceptionnelle 2 ovulations simultanées lors du meme cycle, 2 spermatozoïdes fécondent ces ovocytes et 2 embryons se developpent alors dans l'uterus de la femme. Les futurs enfants sont donc comme 2 frères/soeurs mais ont la même date de naissance. Ce sont les fameux “faux jumeaux”.
Le cancer des ovaires
Les femmes ayant subi des fécondations in vitro ont un risque augmenté de 30% de cancer des ovaires (10). Dans une étude, on observe ainsi 15 cancers des ovaires pour 10 000 femmes au lieu de 11 sur 10 000 chez des femmes n'ayant pas fait de FIV.
La stimulation ovarienne ou induction de l'ovulation est indiquée pour favoriser la grossesse spontanée et dans le cas d'un recours à la PMA. Elle est ainsi préconisée dans les cas de troubles du cycle ovulatoire : Dysovulation (cycles irréguliers) Ovaires micro polykystiques (OMPK)
Les risques liés aux gonadotrophines (type Gonal ou Puregon)
des nausées, voire des vomissements en cas d'hyperstimulation (voir risques ci-après) une prise de poids, des maux de tête, et très rarement, une phlébite, une embolie pulmonaire, une réaction allergique.