Lorsque la proposition principale est au conditionnel passé, la subordonnée est au plus-que-parfait de l'indicatif : Nous aurions gagné du temps si nous avions été mieux organisés. La subordonnée de condition n'est jamais au futur ni au conditionnel : Si j'avais su, je ne serais pas venu.
Le conditionnel passé se forme avec l'auxiliaire avoir ou être au conditionnel présent, suivi du participe passé du verbe. Le verbe avez songé est au passé composé. Le verbe aura acheté est au futur antérieur. Le verbe eut souri est au passé antérieur.
Le phénomène de la concordance des temps impose à une proposition subordonnée un temps qui ne dépend pas du sens, mais qui dépend de celui de la principale. Ce cas s'observe pour les subordonnées de condition introduites par si et pour les subordonnées au subjonctif.
En dehors du plus-que-parfait, les grammaires enregistrent communément deux temps verbaux exprimant l'antériorité dans le passé : le passé antérieur et le passé surcomposé, qui sont toutefois d'un emploi beaucoup plus restreint que le plus-que-parfait.
Les temps de la conjugaison. Le conditionnel passé
La particularité du conditionnel est d'admettre deux temps du passé.
C'est un temps composé : on utilise l'auxiliaire être ou avoir au conditionnel présent et on rajoute le participe passé du verbe à conjuguer. Exemples : - Si j'avais de l'argent, je serais partie en voyage. - Nous aurions voulu rentrer plus tôt.
Dans la langue soutenue, la règle de concordance des temps veut que le verbe de la subordonnée soit à l'imparfait ou au plus-que-parfait du subjonctif. Exemples : Je voulais qu'elle fût heureuse (imparfait du subjonctif) — Je souhaitais qu'il fût arrivé (plus-que-parfait du subjonctif).
La postériorité par rapport à un verbe de la phrase matrice conjugué au présent ou au conditionnel présent s'exprime par le futur simple ou antérieur, parfois par le condition- nel présent.
La concordance des temps doit respecter certaines règles grammaticales selon la relation de temps entre la phrase de base, aussi appelée principale, et la subordonnée : Le verbe de la phrase de base peut être au présent, au passé, au futur ou au conditionnel.
La concordance des temps est l'ensemble des règles qui régissent le choix du temps et du mode de la proposition subordonnée par rapport à la proposition principale.
Dans une phrase avec deux verbes conjugués, quand le verbe principal est au passé composé ou à l'imparfait, la conjugaison du second verbe suit les règles suivantes : Pour une action antérieure à l'action principale, on utilise le plus-que-parfait.
On doit appliquer la concordance des temps pour exprimer la chronologie des actions dans une phrase complexe et pour rapporter des paroles au discours indirect dans un contexte passé.
Comment conjuguer le conditionnel ? Le conditionnel présent se construit à partir du radical du verbe au futur suivi des terminaisons de l'imparfait : j'aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez, ils aimeraient.
Quand employer le conditionnel en français ? expression d'un souhait, d'une possibilité ou d'une hypothèse dans le présent ou le futur (conditionnel présent) et dans le passé (conditionnel passé). Exemple : Michel aimerait être en vacances.
Le conditionnel passé 1re forme : auxiliaire être (je serais, tu serais, il serait, nous serions, vous seriez, ils seraient) ou avoir (j'aurais, tu aurais, il aurait, nous aurions, vous auriez, ils auraient) au conditionnel présent, suivi du participe passé du verbe à conjuguer.
Si la phrase commence par un temps passé, tous les autres temps qui suivent doivent être remplacés par les temps passés : Présent → Imparfait Passé composé → Plus-que-parfait Futur simple → Futur dans le passé (condit.)
Exemple : Dès que j'aurai fini mon travail, j'irai te retrouver. On peut utiliser des outils subordonnants suivants : quand, lorsque, après que, dès que, une fois que, aussitôt que, sitôt que. En général, on emploie l'indicatif.
Etat caractérisant ce qui est postérieur, c'est-à-dire ce qui suit ou vient après un événement, un fait notable. Exemple : La postériorité de l'accident a été attestée par le médecin légiste.
Le plus-que-parfait est un temps utilisé à l'indicatif et au subjonctif. Nous nous concentrons ici sur le plus-que-parfait de l'indicatif, formé avec l'auxiliaire être ou avoir à l'imparfait, suivi du participe passé du verbe conjugué.
Le passé antérieur de l'indicatif
Il se rencontre en général dans les propositions subordonnées après une conjonction de temps comme quand, lorsque, aussitôt que, après que etc.
J'aimerai est conjugué au futur simple de l'indicatif à la 1ʳᵉ personne du singulier. Il prend donc la terminaison « -ai ». J'aimerais est quant à lui conjugué au conditionnel à la 1ʳᵉ personne du singulier. Il prend la terminaison « -ais ».
existent : l'une des conjugaisons, « j'aimerai » correspond au futur simple, qui s'utilise pour exprimer une action qui aura lieu dans le futur, « j'aimerais », conjugué au présent du conditionnels'utilise pour exprimer une action hypothétique, une possibilité ou un souhait.
Les valeurs du conditionnel
Si j'avais appris ma leçon, j'aurais eu une bonne note. Le conditionnel peut exprimer une incertitude ou une supposition. Il pense qu'elle mériterait de gagner ce prix. Le conditionnel peut exprimer un désir irréalisable.
Le passé 2 du conditionnel est utilisé pour exprimer une éventualité du passé. C'est un temps composé de l'auxiliaire avoir ou être à l'imparfait du subjonctif et du participe passé du verbe. Comme pour les autres temps composés, les participes passés s'accordent en fonction de l'auxiliaire utilisé.