L'augmentation de l'âge minimal de cessation d'activité ou du nombre de trimestres nécessaires pour liquider sa pension à taux plein permet de limiter la dérive entre nombre d'actifs et nombre de retraités, et donc la hausse des taux de cotisation ou la baisse de la générosité du système.
La réforme des retraites et son report de l'âge légal de départ au-delà de 62 ans, est annoncée par le gouvernement comme une solution pour remettre le régime à l'équilibre et générer des milliards d'économies par an.
La retraite anticipée pour pénibilité
Si vous avez exercé un travail pénible, vous pouvez partir à 60 ans dans 2 cas : si vous souffrez d'une incapacité permanente d'au moins 20 % dont il est démontré qu'elle est due à votre travail, vous pouvez partir à la retraite à 60 ans à taux plein.
Vous gagnez une surcote définitive sur votre retraite de base. Si vous continuez à travailler après 67 ans alors que vous avez tous vos trimestres, votre pension de base est majorée d'une surcote de 1,25 % par trimestre.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Un salaire de 2 000 euros mensuel peut prétendre à environ 476,78 euros par mois. Ce qui fait un total de 1 830,77 euros comme retraite d'un ancien salarié de 2 000 euros.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
Continuer de travailler et donc partir à la retraite à 70 ans ou après comporte plusieurs avantages à ne pas négliger. Ainsi, en premier lieu, agir ainsi vous permet d'augmenter votre future pension de retraite de base.
1 302,64 euros net. Par ailleurs, 1 300 euros net correspondent à 20 000 euros brut à l'année. Un travailleur né le 1er janvier 1960 et ayant commencé à travailler le jour de ses 18 ans pourrait théoriquement prétendre à une retraite à 62 ans et 5 mois, le 1er juillet 2022.
Si vous avez moins de 120 trimestres cotisés au régime général, le montant du minimum contributif est fixé à 8 144,47 € brut par an, soit 678,71 € brut par mois.
Le montant de l'Aspa qui vous sera accordé est égal à la différence entre ces 16 826,64 € et vos ressources. Le montant maximum par mois est de 1 402,22 €.
Majoration de la durée d'assurance
Votre durée d'assurance est majorée dans la limite de la durée maximale d'assurance nécessaire pour percevoir une pension à taux plein. Exemple : un salarié né en 1958 bénéficie d'une retraite à taux plein (sans décote) à 67 ans, ou s'il justifie de 167 trimestres.
Assuré âgé de plus de 65 ans au 01/04/1983
la retraite calculée en majorant le taux (de 1,25 par trimestre situé après son 65e anniversaire) ; la retraite calculée en majorant la durée d'assurance (2,50 % par trimestre situé après son 65e anniversaire).
Ensuite, travailler deux ans de plus lui permet d'augmenter sa pension de 212 euros par mois. Une année supplémentaire, entre 64 et 65 ans, lui permet d'atteindre une pension de 2.689 euros, soit un gain de 115 euros par mois.
L'option de la rupture conventionnelle n'a pas de limite d'âge et est donc possible même au-delà de 62 ans. Lorsque vous n'avez pas atteint le taux plein, vous pouvez en effet prétendre à 36 mois d'allocations chômage non dégressives tout en acquérant de nouveaux droits à la retraite (trimestres et points).
Avec la réforme des retraites, l'âge légal de départ en retraite et l'âge de départ au taux maximum (aussi appelé "taux plein") ont été progressivement relevés. Ils sont fixés à 62 et 67 ans pour les générations nées à compter de 1955. À partir de cet âge, il est possible, mais non obligatoire, de partir à la retraite.
Le cumul emploi-retraite permet au retraité du régime général de reprendre ou de poursuivre une activité professionnelle et de cumuler les revenus de cette activité avec ses pensions de retraite. Le cumul peut être total ou partiel selon la situation du retraité.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
Minimum contributif : le plafond mensuel des retraites personnelles révisé Le relèvement du Smic au 1er mai 2022 entraîne une révision à la même date du plafond des retraites personnelles, il est porté à 1 273,76 € par mois, soit une augmentation de 32,88 €.
Qui serait concerné par un éventuel relèvement de la retraite à 1000€? Seules les personnes ayant une carrière complète, c'est-à-dire entre 167 et 173 trimestres selon l'année de naissance , pourraient prétendre à une retraite à 1000€.
C'est en Ile-de-France que la retraite moyenne est la plus élevée : 1.933 euros brut par mois, soit 23% de plus que la moyenne nationale, à 1.570 euros (il s'agit là de la retraite totale qui inclut les montants perçus au titre des droits directs, des droits dérivés et des avantages accessoires).
En outre, le minimum contributif ne s'applique pas aux fonctionnaires qui, eux, bénéficient du dispositif du Minimum Garanti. Or, celui-ci est à 1200,32 € en 2022 pour les personnes qui ont déjà 40 ans de services, montant supérieur à celui promis par le Président.