La nicotine est une substance excitante qui provoque des troubles du sommeil. Bien loin de favoriser le sommeil, la cigarette maintient le corps dans une situation constante d'attente et de manque, que chaque cigarette vient soulager. Cela crée des tensions qui perturbent l'endormissement et le sommeil.
Parce que la nicotine est un stimulant, elle peut également contribuer à des problèmes d'endormissement si elle est utilisée trop près de l'heure du coucher.
La fatigue chronique, appelée aussi asthénie, est un des nombreux méfaits du tabac. Le métabolisme et le sommeil subissent les effets délétères de cette substance toxique bien connue de tous.
Lorsqu'on fume, la nicotine joue un rôle de stimulant. A l'arrêt du tabac, apparaît une fatigue qui est liée à 2 choses : Le corps qui se désintoxique, l'absence de nicotine et donc de ce fameux stimulant.
Bon nombre de fumeurs pensent à tort que la nicotine permet de se relaxer avant de dormir. Et c'est faux ! Fumer une cigarette avant de dormir stimule le système nerveux central et peut ainsi ralentir l'endormissement et impacter significativement la qualité du sommeil.
Après avoir inhalé de la fumée de tabac, le fumeur est détendu, car il a «nourri» son corps de la substance dont il est dépendant: la nicotine. Ainsi, le stress et la tension que ressentent souvent les personnes qui fument avant qu'elles consomment une cigarette sont en fait des symptômes de manque.
Cependant, le tabagisme a pour effet d'augmenter le niveau de stress et d'anxiété. En effet, le tabac est un excitant et, comme tous les produits excitants, augmente le niveau de stress, et d'autant plus qu'il crée une dépendance et un besoin d'assouvir le manque.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que d'ici 2020, le tabac sera la principale cause de décès et d'incapacité, avec plus de 10 millions de victimes par an. A l'occasion de la journée mondiale sans tabac, qui a lieu aujourd'hui, ce mercredi 31 mai, et si vous essayiez d'arrêter le tabac ?
La nicotine produit de nombreux effets qui peuvent être considérés comme bénéfiques : amélioration de la concentration, amélioration de l'humeur, perte de poids.
Fumer quelques cigarettes par jour n'est pas dangereux.
1 à 4 cigarettes par jour c'est 3 fois plus de risque de mourir d'un infarctus.
Ainsi, les petits fumeurs consommant en moyenne 5 cigarettes par jour ont trois fois plus de risque de mourir d'un AVC ou d'un infarctus que les non-fumeurs. Un risque qui évolue peu avec l'augmentation de la consommation de tabac : fumer une vingtaine de cigarettes par jour multiplie par quatre ce risque.
Il est effectivement peu recommandé de rallumer une cigarette qui a déjà été en partie consommée, car le bout de la cigarette est un mélange de cendres et tabac brûlé concentrés en substances nocives et cancérigènes.
La nicotine a un effet énergisant. Si le sevrage tabagique peut entraîner de la fatigue, ce n'est pas à cause de la nicotine. Au contraire, c'est le manque de nicotine qui peut engendrer des insomnies et donc de la fatigue.
l'irritabilité et les autres symptômes de sevrage sont causés par un changement brusque de la quantité de nicotine qui atteint le cerveau.
Dans une étude publiée le 9 septembre dans le Journal de la gérontologie, des chercheurs ont étudié le patrimoine génétique des fumeurs «longue durée» et constaté que leur survie est peut-être dûe à une résilience innée de leur organisme.
Selon les autorités scientifiques, un gros fumeur est une personne fumant plus de 25 cigarettes par jour. Les gros fumeurs constituent 26,7 % des fumeurs de cigarettes.
Le tabagisme contribue à l'accumulation de plaques dans les artères, fait augmenter le risque de caillots sanguins, réduit l'apport en oxygène dans le sang, ce qui fait inutilement travailler le cœur. De fait, les fumeurs sont 2 fois plus susceptibles de subir une crise cardiaque ou un AVC, et même d'en mourir.
Au sein de la population masculine, les Indonésiens sont les plus gros fumeurs (76%), suivis des Jordaniens (70%), des Chinois (47%) et enfin des Russes (59%). Selon l'OMS, plus de 5 millions de personnes meurent chaque année du tabac (1,5 million de femmes).
18,4 % de la population de l'Union Europénne fume quotidiennement.
20 cigarettes, affirme une étude médicale publiée hier par la Fondation britannique du poumon. de monoxyde de carbone et de goudron pénètrent dans les poumons.
Le tabac n'est pas un bon antidépresseur parce qu'il faut le prendre plusieurs fois par jour, parce qu'il a beaucoup d'effets indésirables... Lorsque l'on a des gros soucis, il est impossible d'arrêter de fumer. "Il est possible d'arrêter de fumer si l'on trouve d'autres moyens pour gérer ces gros soucis.
Des neurobiologistes ont montré, chez les souris, que la nicotine augmente la réaction du cerveau au stress, en l'absence de toute sensation de manque. Il est probable que les mécanismes en jeu soient semblables chez l'homme.
Mais dès que la nicotine quitte son système, il présente tous les signes d'une humeur déprimée, d'anxiété et d'agitation. Les fumeurs ont pour habitude d'attribuer ces signes au stress et – parce que la nicotine a des effets relaxants – ils pensent que la cigarette améliore leur santé mentale.