Après avoir inhalé de la fumée de tabac, le fumeur est détendu, car il a «nourri» son corps de la substance dont il est dépendant: la nicotine. Ainsi, le stress et la tension que ressentent souvent les personnes qui fument avant qu'elles consomment une cigarette sont en fait des symptômes de manque.
La nicotine a seulement un effet apaisant immédiat sur la sensation désagréable ressentie par le fumeur dès qu'il est en manque ; parallèlement, elle augmente le niveau de stress et d'anxiété des fumeurs. La nicotine contenue dans le tabac est une substance psychoactive, c'est-à-dire qui agit sur le cerveau.
La réponse serait dans leur ADN. Pour leur analyse, les chercheurs ont étudié les dossiers de santé de plus de 50 000 personnes et ils ont découvert qu'une mutation "favorable" de l'ADN améliorait la fonction pulmonaire de certaines personnes et faisait écran à l'impact mortel du tabac.
Mais arrêter de fumer réduit bien l'anxiété, confirment ces chercheurs du Kings College de Londres. Leur étude, publiée dans l'édition du 2 janvier du British Journal of Psychiatry, qui a suivi les niveaux d'anxiété de fumeurs montre en effet une forte réduction des niveaux de stress, après 6 mois d'abandon.
Cancer du poumon : fumer au saut du lit augmente le risque.
Eh bien d'après une équipe de chercheurs américains, dirigée par le Professeur Muscat, la cigarette la plus dangereuse serait celle du réveil. Et plus elle serait consommée tôt, plus elle serait dangereuse (contrairement à une première étude qui pointait du doigt la clope fumée 30min après le réveil).
La seule action qui permet de nettoyer vos poumons c'est d'arrêter du fumer et d'attendre que vos micro-cils évacuent les mucosités pour dégager les voies respiratoires. 10 à 15 ans après la dernière cigarette, là alors l'espérance de vie reviendra à l'identique des personnes n'ayant jamais fumé.
Dès que le fumeur reprend une cigarette, ce malaise disparait car le cerveau a reçu sa dose de nicotine. Le fumeur est ainsi apaisé. Dès lors, il pense que la cigarette l'aide émotionnellement et diminue son stress, mais en fait, elle calme uniquement le manque.
Le tabac est utilisé en tant qu'outil psychologique dans le contrôle de l'éveil et de l'humeur. Le fait de fumer provoque chez le fumeur une sensation de bien être et est un moyen de venir à bout des angoisses et du stress.
Cependant, le tabagisme a pour effet d'augmenter le niveau de stress et d'anxiété. En effet, le tabac est un excitant et, comme tous les produits excitants, augmente le niveau de stress, et d'autant plus qu'il crée une dépendance et un besoin d'assouvir le manque.
Chez ces fumeurs, les risques liés au tabac sont confrontés à la résistance de toute une série de marqueurs génétiques. « Il existe des preuves que ces gènes peuvent faciliter l'allongement de la durée de vie en augmentant l'entretien et la réparation cellulaire », déclare Morgan E.
« Entre 3 et 9 mois, la fonction pulmonaire retrouve une activité normale, prévient le Dr Rouzaud.
Selon une nouvelle étude, publiée dans Nature Genetics et relayée par Science Alert, la raison se trouverait peut-être dans l'ADN. Plus précisément, les cellules qui tapissent les poumons de certains fumeurs semblent moins susceptibles que d'autres de muter avec le temps.
Plusieurs études ont montrées qu'une consommation modérée de tabac (1 à 2 cigarettes par jour) réduit le risque du cancer du poumon par 3, et significativement le risque de maladie d'Alheimer, comme l'a évoqué quelqu'un un peu plus haut.
La nicotine est une substance excitante qui provoque des troubles du sommeil. Bien loin de favoriser le sommeil, la cigarette maintient le corps dans une situation constante d'attente et de manque, que chaque cigarette vient soulager. Cela crée des tensions qui perturbent l'endormissement et le sommeil.
En première intention, nous vous conseillons donc d'utiliser des substituts à la nicotine (patchs associés à des pastilles à la nicotine, ou à des gommes, spray...). Si les substituts sont bien dosés, ils atténuent les symptômes de sevrage.
La tendance à prendre des risques, la curiosité pour de nouvelles expériences ou encore le besoin de transgresser des règles favorisent notamment l'expérimentation de la cigarette. Pour les jeunes, fumer est souvent un rite de passage à l'âge adulte.
Le tabac n'est pas un bon antidépresseur parce qu'il faut le prendre plusieurs fois par jour, parce qu'il a beaucoup d'effets indésirables... Lorsque l'on a des gros soucis, il est impossible d'arrêter de fumer. "Il est possible d'arrêter de fumer si l'on trouve d'autres moyens pour gérer ces gros soucis.
Le tabagisme s'est avéré être le paramètre augmentant le plus la probabilité de développer une dépression. Les fumeurs auraient ainsi quatre fois plus de chances de souffrir de dépression, selon les chercheurs. Des résultats depuis approuvés par d'autres études.
Ce pneumologue et tabacologue estime que "la cigarette électronique est innocente" contrairement aux produits inhalés. "Des gens, par mésusage manifeste, mettent de façon aberrante de l'extrait huileux de cannabis dans les cigarettes électroniques. Cela fait comme de la mayonnaise et cela détruit les poumons.
Marche, vélo, jardinage… l'activité physique améliore les capacités respiratoires. Le yoga ou l'apnée aident à ralentir et à contrôler le souffle. Pour les activités d'intérieur, bien aérer avant, pendant et après.
► Faire du sport permet de nettoyer les poumons
Non, faire du sport ne permet pas d'éliminer les composés toxiques du tabac. Même après une activité physique, "les goudrons continuent de se déposer à l'intérieur des bronches, sur les cils vibratiles", précise le tabacologue.