En effet, chez les hommes, les HPV causent des verrues génitales, des cancers du pénis, de l'anus et de la sphère ORL. De plus, la vaccination des garçons permet de protéger les filles des infections à HPV.
Quiconque est actif sexuellement peut attraper le virus. Des études montrent qu'environ 75 % des hommes et des femmes actifs sexuellement sont susceptibles de contracter une infection à VPH dans la région anogénitale un jour ou l'autre.
La vaccination repose sur 2 doses de GARDASIL 9 pour les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans révolus. L'une des doses peut être injectée en même temps que le rappel diphtérie - tétanos - polio - coqueluche prévu entre 11 et 13 ans. Les 2 doses doivent être espacées de 6 à 13 mois.
La vaccination contre les cancers génitaux et autres maladies causées par les virus HPV est recommandée aux adolescents entre 11 et 14 ans qui souhaitent se protéger contre un risque fréquent (verrues génitales) ou rare mais grave (cancers génitaux, de la bouche ou de la gorge).
Toute femme ayant eu des rapports sexuels avec un homme ou avec une femme, avec ou sans pénétration, même avec un seul partenaire, peut avoir été infectée par le virus HPV. Si vous êtes dans ce cas, vous êtes potentiellement exposée à un risque de cancer du col de l'utérus.
La transmission peut avoir lieu par voie cutanée (caresses), par des supports souillés (linge de toilette), mais aussi lors du contact entre une muqueuse infectée et une muqueuse saine (rapport sexuel vaginal, oral ou anal). Le virus est absent du sperme, de la salive ou du sang.
Si je contracte le VPH, est-ce que je serai porteur (se) indéfiniment? La plupart des infections au VPH chez les jeunes hommes et jeunes femmes sont transitoires, soit d'une durée variant entre une ou deux années. Habituellement, le corps élimine l'infection par lui-même.
La vaccination HPV est recommandée pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), jusqu'à l'âge de 26 ans révolus en prévention des lésions précancéreuses anales, des cancers anaux et des condylomes.
Cette décision est liée au fait que le vaccin Gardasil 9®, disponible depuis 2018, est recommandé par le Haut Conseil de la Santé Publique pour toute nouvelle initiation de vaccination contre les infections à papillomavirus.
Une seule dose de vaccin quadrivalent Gardasil ® prévient aussi bien les infections contre les HPV 16 et 18 que deux ou trois doses après un suivi de 10 ans, selon les résultats d'une étude menée en Inde et publiés dans Lancet Oncology.
En effet, chez les hommes, les HPV causent des verrues génitales, des cancers du pénis, de l'anus et de la sphère ORL. De plus, la vaccination des garçons permet de protéger les filles des infections à HPV.
Dans l'esprit d'une grande partie de la population, le vaccin anti-HPV est automatiquement associé au cancer du col de l'utérus. Or, les différents papillomavirus peuvent entraîner le développement d'autres tumeurs de la muqueuse comme le cancer ORL, le cancer de l'anus ou encore du pénis.
Les effets secondaires les plus souvent observés sont la douleur, l'enflure, la rougeur, les démangeaisons, une ecchymose (bleu), un saignement et une masse au point d'injection, de même que des maux de tête, de la fièvre, des nausées, des étourdissements, de la fatigue, de la diarrhée, de la douleur abdominale et des ...
Les papillomavirus considérés à bas risque provoquent des lésions bénignes, sous forme de condylomes acuminés ou à crêtes de coq. Les condylomes se traitent assez facilement et n'engendrent en général pas de symptômes supplémentaires à l'exception de rougeurs et/ou démangeaisons.
Les vaccins contre les VPH (CervarixMD et GardasilMD 9) protègent contre les types de VPH 16 et 18, qui sont les principaux responsables des cancers associés aux VPH tels que le cancer du col de l'utérus, du vagin, de la vulve, du pénis, de l'anus et de la gorge.
Un dépistage des virus difficile chez l'homme
Ceux-ci pourront procéder à l'examen du pénis et de l'anus afin de détecter des verrues génitales (condylomes), des lésions précancéreuses ou cancéreuses, puis les traiter. Un ORL pourra faire de même dans la bouche ou dans la gorge en cas de lésions évocatrices.
Aujourd'hui, de nombreuses autorités, dont l'Organisation Mondiale pour la Santé ou encore la Haute Autorité pour la Santé, soutiennent après analyses et enquêtes que ce vaccin est parfaitement toléré et sûr.
Encadré 1) dirigé contre 5 génotypes de papillomavirus humains HPV supplémentaires (HPV 31, 33, 45, 52, 58) par rapport au vaccin GARDASIL quadrivalent (HPV 6, 11, 16, 18) commercialisé depuis 2007 (pour rappel, le vaccin CERVARIX est un vaccin bivalent contre HPV 16 et 18).
La vaccination contre les infections à Papillomavirus humains (HPV) est recommandée pour les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans avec un schéma à 2 doses (M0-M6).
HPV est habituellement transmis par un contact direct peau à peau, le plus souvent pendant un rapport sexuel avec pénétration. D'autres formes de contact intimes, sans pénétration, peuvent être à l'origine d'une transmission HPV, même si elles semblent moins fréquentes.
Il faut consulter pour les femmes un gynécologue, pour les hommes le médecin traitant, éventuellement un urologue. S'il y a des lésions péri-anales, il faut regarder le canal anal parce que parfois les verrues rentrent jusque dans le canal anal et cela ne se voit pas sur un examen extérieur.
Le plus souvent l'organisme, grâce à son immunité, contrôle l'infection et l'élimine. En effet, sa durée moyenne varie de 8 à 14 mois, et l'HPV a disparu dans plus de 90% des cas au bout de 2 ans.
une perte de poids, de la fatigue, une perte d'appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et. un œdème sur une jambe ou les deux.
L'utilisation du préservatif est recommandée car, même s'il est d'une efficacité limitée pour HPV, il em- pêche la transmission d'infections sexuellement trans- missibles plus virulente telles que le virus du SIDA.
Vivre avec le VPH
Les verrues génitales peuvent être traitées à l'aide de médicaments en crème ou éliminées en les gelant (cryothérapie), en les brûlant (électrothérapie) ou en effectuant une intervention chirurgicale.