Les personnes introverties disent oui par peur d'être rejetées. La peur de dire non concerne également les personnes extraverties. Par ailleurs, la peur d'être rejetée n'est qu'une des multiples peurs qui maintiennent en place la problématique.
Pourquoi est-ce si difficile de dire non ? Parfois, dire non n'est pas si facile : une mauvaise conscience, la peur du rejet, le manque de confiance en soi, le désir de prouver son endurance sont tout autant de raisons qui empêchent parfois de faire respecter ses limites.
Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
POSER SES LIMITES EN DISSOCIANT ÉMOTION ET CULPABILITÉ
Si tu as du mal à dire non c'est peut-être parce que tu as peur de faire souffrir la personne. Je vais te le dire crument : ceci est une fausse excuse. Car comme tu l'as compris, sa réaction n'est pas de ta responsabilité.
L'astuce : Dites : “Ce sera avec plaisir, oui mais là, tout de suite, ce n'est pas ma priorité. Je suis sur un dossier urgent et important. On verra cela plus tard si tu veux bien”. L'avis de la coach : “Proposez un autre créneau pour voir avec votre chef/collègue le sujet en question.
Par exemple : « quelle autre solution pourrait-on imaginer ? » « comment pourrais-je t'aider autrement ? » ou « qui d'autre pourrait t'aider ? » C'est très important que vous ne proposiez pas une autre solution à votre interlocuteur (et ça aussi c'est tentant). Pour qu'il l'accepte, la solution doit venir de lui.
Dire « non » peut nous mettre mal à l'aise, voire nous faire sentir coupable. La capacité à dire « non » est une composante de l'affirmation de soi. L'affirmation de soi ou l'assertivité est la capacité à exprimer ses émotions, envies et désirs tout en se respectant soi-même et les autres.
Pourquoi est-ce difficile de dire non et de s'affirmer ? Tout d'abord, la plupart du temps, la peur d'être rejeté, de ne pas être apprécié, ou bien celle de se tromper, de faire un mauvais choix. Cette tendance vient d'un besoin commun à beaucoup d'êtres humains : le besoin d'appartenance et d'intégration sociale.
# 1 : Dites-le de vive voix
Vous devez assumer votre non et pour cela, le dire en face à face. Bannissez le mail et répondez lorsque vous êtes seul(e) avec la personne et mettez-vous dans une posture d'égal(e) à égal(e). Pas question que l'un soit assis et l'autre debout. Regardez-le dans les yeux.
Oser dire non demande parfois du courage. C'est s'affirmer socialement et respecter notre entourage en exprimant une volonté en accord avec nous-même. C'est également exercer un droit au même titre que toute autre personne. Nos amis le font, nous l'acceptons et ils restent nos amis.
Du grec “philo” qui signifie “amour” et phobos pour “peur”, la philophobie est littéralement, la peur de tomber amoureux.
Il vaut mieux dire “hum, je ne peux pas” ou “hum, je suis désolé, mais je ne vais pas avoir le temps”. Il vaut mieux dire des phrases comme celle-là que de dire un “non” brut. Donc, si tu dis “je suis désolé, mais je ne vais pas avoir le temps”, ça veut dire “non”, c'est clair, la personne a compris.
Besoin de l'autre Nous vivons les uns avec les autres. C'est important d'être en communication avec l'autre pour bien grandir. « Mais parfois, ce rapport à l'autre nous laisse sur notre faim [ne nous satisfait pas]. C'est dans ce contexte-là que l'on devient méchant », précise-t-elle.
Restez vague mais convaincu. Econduisez directement celui qui vous adresse sa demande, sans trop de palabres : "Non, cela ne sera malheureusement pas possible." Ensuite, taisez-vous. Dites-le gentiment mais fermement. Si l'autre personne insiste, c'est elle qui passera pour une enquiquineuse, pas vous.
Dites non dès que possible. Le plus rapidement vous indiquez votre refus, le plus il sera facile pour le destinataire de le recevoir avec l'espoir de recevoir des «oui» de ses autres invités. Remerciez la personne de vous avoir invité. Si vous avez un autre engagement, mentionnez-le au début de votre conversation.
Pas toujours
Mais attention ; il ne faut pas dire 'oui' à tout. Celui qui le fait apparaît vite comme très tolérant. Une telle personne est peu convaincue de ses propres capacités. Ses pensées et souhaits sont moins importants et avec les autres, elle risque facilement de se laisser bousculer.
Rester dans le passé, c'est ne pas avancer, c'est rester sur nos erreurs comme si rien d'autres ne comptait. Rester dans le passé est le meilleur moyen de ne pas se débarrasser de la culpabilité.
Contentez-vous de dire « Non, je ne peux pas » ou « Non, je ne veux pas ». En justifiant de suite votre refus, vous pouvez compliquer la situation, vous emmêler les pinceaux et vous mettre tout seul dans l'embarras. De plus des justifications à outrance entraînent la méfiance. Mieux vaut rester concis donc.