S'il est un sujet où le discernement doit tenir compte du contexte et de l'âge des enfants, c'est bien la divulgation de la vérité sur un ensemble de sujets que nous jugeons délicats. Soyons clairs d'emblée: la vérité est bonne à dire car elle constitue la base d'une relation de confiance.
Dire la vérité à ses enfants, oui mais sans franchir certaines limites. Quand vous traversez des difficultés, il est nécessaire d'informer l'enfant avec bienveillance. " Si parler vrai est important, toute la vérité n'est pas indispensable, ni souhaitable" insiste Christine Brunet.
D'une manière générale, la vérité est essentielle pour garder ses amis et garder la confiance des gens qui t'entourent. Il faut que tu comprennes l'intérêt de dire la vérité et les conséquences d'un mensonge.
Le mensonge et la dissimulation ont leurs vertus. En effet, il est préférable de taire certaines vérités susceptibles de blesser son interlocuteur ou son public. L'origine de ce proverbe remonte au XIIIème s.
L'essence de la vérité est conçue comme certitude de la représentation, c'est-à-dire poser quelque chose devant soi à partir de soi et établir ce qui est ainsi posé, en tant que tel, comme certain.
Évidemment, dire la vérité n'est pas qu'un impératif pratique et un moyen de sauvegarder l'humanité : cela peut seulement être une devise que l'on se fixe, une obligation morale. La vérité est une valeur morale au sens où la personne qui la respecte est alors elle-même un être moral.
Maintenir un lien de confiance
Le risque de fragiliser la relation est bien réel: l'enfant, découvrant que son parent lui cache des choses importantes, pourrait lui faire moins confiance à l'avenir. «Oui, la vérité est importante, dit Martine Savaria, coach familiale.
Expliquez à votre enfant pourquoi dire la vérité est important, par exemple : « Quand les gens disent la vérité, cela nous aide à leur faire confiance. » Donnez-lui un exemple de mensonge qui pourrait le déranger et demandez-lui comment il réagirait.
La vérité peut être considérée comme un jugement conforme à son objet, et possédant à ce titre une valeur universelle et absolue. C'est le cas d'une vérité scientifique. L'eau bout à 100 °C. À l'inverse, on peut affirmer que ce qui sera vrai pour une personne ne le sera pas pour une autre.
On peut être tenté de ne pas dire la vérité par crainte de blesser l'autre. Cependant, ne pas la dire, ou bien mentir, c'est trahir la confiance que l'autre peut avoir en nous, et parfois reculer pour mieux sauter quand la vérité émerge après coup.
Car choisir de révéler la vérité est une prise de risque, autant pour celui qui l'énonce que pour celui qui l'entend. La vérité révélée peut dévoiler une position de vulnérabilité, une part de nous qui va nous dévaloriser aux yeux des autres, peut blesser son interlocuteur voire le trahir.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Ne pas dire la vérité signifie dire ce qui est inexact, soit sans le faire exprès (par ignorance, bétise, distraction…), sans intention de tromper ou même omettre de dire quelque chose qui est vrai alors que cela aurait été important pour votre interlocuteur de l'apprendre.
Le mensonge et le secret sont deux figures de la dissimulation de la vérité. Le mensonge est souvent considéré comme une faute morale (ou même un péché) car il consiste à dire le faux avec l'intention délibérée de falsifier une vérité connue du menteur.
L'évolution du mensonge
Ils ont décelé que les enfants commencent à raconter des mensonges vers l'âge de deux ans. Toutefois, ce n'est que vers leur quatrième année que la plupart des enfants vont commencer à mentir pour cacher leurs méfaits.
Les enfants ne mentent pas a priori avant 4 ou 5 ans, à l'âge où ils découvrent qu'ils peuvent modifier la réalité. C'est le moment où l'enfant a conscience que l'adulte n'a pas accès à toutes ses pensées. Cultiver l'imaginaire de l'enfant est important pour le développement de l'enfant.
De manière générale, comment réagir ? - Se demander la raison du mensonge et quelle souffrance éventuelle il cache. - S'il ment parce qu'il a peur de se faire gronder, lui dire que les manquements ne sont pas des catastrophes et que, pour apprendre, rien n'est plus utile que nos erreurs.
Pour lui, donc, le « problème de la vérité » renvoie essentiellement au problème qui consiste à trouver et à fonder un critère de vérité, le sens du terme « vérité », quant à lui, étant tout à fait clair et naturellement donné à l'esprit.
Le mensonge ou la transformation de la vérité, sont parfois utilisés par les parents pour protéger leur enfant. "La vérité est parfois très difficile à dire. D'abord parce que c'est dur pour l'adulte lui même. Parfois on a peur de ce qu'on va déclencher en disant la vérité", explique le psychologue.
Instaurer le dialogue
Le but n'est pas de le faire culpabiliser, mais plutôt d'essayer de comprendre pourquoi il a eu besoin de déformer la réalité. « Il ne faut pas lui faire honte de son imaginaire, mais lui monter que le mensonge peut être très grave », explique Catherine Dolto.
Loin d'être absolue et éternelle, la vérité est relative et se modifie avec le temps. Elle n'est pas quelque chose de présent qu'il faudrait trouver ou une prise de conscience de quelque chose qui serait fixe ; elle est quelque chose qui doit être créé, en un processus dialectique sans fin.
Grâce à la recherche de la vérité, on peut comprendre et acquérir un savoir qui permet de pouvoir et de prévoir. Ainsi, le besoin de rechercher la vérité est le besoin de survivre, de connaître pour agir.
Conclusion : En conclusion, nous pouvons affirmer que l'expression « A chacun sa vérité » doit être rejetée, car elle exprime un relativisme à la fois intenable et dangereux.