À la manière d'un filtre, elles piègent aussi les microparticules présentes dans l'air pour protéger nos poumons. En cas d'infection (rhume par exemple), la muqueuse nasale gonfle et la production de mucus (composé à plus de 95% d'eau) augmente pour évacuer un maximum de virus hors de la cavité nasale.
Et conseil le plus important, il ne faut pas se moucher trop fort car cela peut favoriser la dispersion des microbes dans les oreilles et les sinus et provoquer ainsi des otites ou des risques de rhinopharyngite. L'air chargé de bactéries pourrait également provoquer des maux de tête et autres inflammations.
Pourquoi se mouche-t-on ? La muqueuse nasale sécrète, grâce à de petites glandes, un liquide épais et collant : le mucus. Son rôle est d'humidifier et de réchauffer en permanence l'air inspiré, et, nous l'avons vu, d'empêcher les intrus de passer dans le reste des voies respiratoires.
L'écoulement nasal est attribuable à un drainage excessif du mucus par les tissus du nez et du sang par les vaisseaux sanguins du nez. Les causes de ce drainage excessif peuvent être diverses, mais il s'agit dans la plupart des cas d'une infection, comme le rhume ou la grippe.
Pourquoi ? Lorsque l'écoulement nasal s'intensifie, il est important de bien vous moucher afin de faciliter l'évacuation des sécrétions et de dégager les fosses nasales. Ainsi vous guérissez généralement rapidement.
La rhinorrhée, qu'est-ce que c'est ? La rhinorrhée, plus communément appelée écoulement nasal ou encore « nez qui coule » est un excès de mucus produit et qui s'écoule par l'avant du nez ou vers la gorge.
La durée moyenne d'un rhume peut varier d'une personne à l'autre, de 3 ou 4 jours à plus d'une semaine. Communément appelée rhume, la rhinopharyngite est une infection virale qui se manifeste par des symptômes gênants mais sans gravité : toux, écoulement nasal, maux de gorge, état fiévreux…
En provoquant une surpression à l'intérieur des poumons jusqu'au nez, l'expiration brutale d'air redynamise le système de circulation du mucus chargé de piéger les poussières et de les éliminer (The FASEB Journal, août 2012).
Jours 1 à 2 : gorge irritée et éternuements. Jours 3 à 4 : intensification du mal de gorge, nez qui commence à couler. Même si les symptômes sont encore limités, c'est durant ces quatre premiers jours qu'on est le plus contagieux. Jours 5 à 7 : le rhume est à son pic.
Couleurs du mucus
Les leucocytes (ou globules blancs), en augmentation en cas d'infection, colorent le mucus en jaune. Elle indique que l'infection devient purulente. En effet, lorsque les globules blancs meurent, ils libèrent un pigment vert. Cette couleur est typique d'une infection au bacille pyocyanique.
Vous vous demandez probablement combien de temps il va durer. Les symptômes classiques du rhume, tels que les éternuements, l'écoulement nasal, les maux de gorge et la toux, peuvent persister de 2 à 14 jours. Mais dans environ deux tiers des cas, les gens se remettent du rhume en une semaine à peu près.
A vos mouchoirs.
« Quand on a des sécrétions dans le nez, le fait de renifler fait remonter le mucus dans vos sinus et les congestionne à nouveau.
Donc pour un écoulement nasal le matin, il faut rechercher en premier lieu une allergie. Et les rhinites non allergiques, qu'on appelle vasomotrices, peuvent également donner ce type de symptômes. Elles apparaissent soit lorsqu'on change de position, soit quand on est ému, ou aux différences de température…
Dans le cas d'une dacryocystite chronique, l'obstruction du canal lacrymo-nasal entraîne la sécrétion de mucus dans le sac lacrymal. Le mucus (substance visqueuse) peut donc sortir de l'œil de la même manière qu'une larme, ou lors d'une pression.
Si l'écoulement est épais, jaune ou vert, cela signale qu'il contient beaucoup de globules blancs - mais pas forcément une infection aigûe, donc, pas forcément des antibiotiques à prendre. S'il est transparent, c'est seulement du mucus (similaire à de la salive...)
Le rhume se caractérise aussi par un écoulement nasal clair qui conduit à se moucher fréquemment et quelques symptômes généraux variables d'un cas à l'autre et d'une personne à l'autre : fièvre et fatigue habituellement peu élevées, mal à la tête, yeux qui pleurent et parfois une toux.
Pour diminuer l'inconfort du rhume, un seul médicament est préconisé, le paracétamol que l'on appelle également acétaminophène (Doliprane®, Tylenol®, Efferalgan®, Dafalgan®, Panadol®, Dolko®, Geluprane®) Ce médicament diminue les maux de tête, le mal de gorge éventuel et fait baisser la fièvre.
Pas vraiment. « On aura beau s'installer au pôle Nord, pieds nus et cheveux mouillés, s'il n'y a que des phoques et des ours polaires pour nous tenir compagnie, on n'attrapera pas le rhume! » s'exclame le Dr Karl Weiss, microbiologiste et spécialiste en maladies infectieuses à l'Hôpital général juif de Montréal.
Se méfier de l'alcool
Ce dernier s'avère en effet être une boisson très efficace pour soulager certains symptômes du rhume comme les maux de gorge et la fièvre. Néanmoins, l'alcool ne présente aucun bénéfice pour la santé en général. Mieux vaut donc s'en passer.
Le rhume peut être très contagieux car il se propage indirectement par des gouttelettes invisibles portant le virus dans l'air, ou par le contact d'une personne infectée qui vous touche après avoir toussé ou éternué - il est donc facile de tomber malade lorsque vous êtes à proximité d'une personne enrhumée2.
La cacosmie subjective : l'odeur est imaginaire et non perçue par l'entourage. Ce type de cacosmie est plus rare.
La congestion des sinus, l'écoulement nasal et la pression avec douleur faciale ou maux de tête peuvent indiquer un rhume. Mais si l'écoulement nasal est jaune ou décoloré, cela indique probablement une infection des sinus. Les sinusites chroniques peuvent affecter votre qualité de vie et vous fatiguer.
À l'état normal, elle contient près de 95% d'eau mais aussi du chlorure de sodium, d'où son goût salé, du potassium, des particules inhalées comme la poussière par exemple... Cela crée un mélange, pas forcément bon mais au goût prononcé d'où la curiosité qu'elle suscite.