Ensuite, couper la parole à quelqu'un pour dire « je sais » génère un sentiment d'agression chez l'autre dans son élan d'apporter de l'aide, ou d'étaler ses connaissances, et le reste de la conversation en sera impacté.
"Tous ceux qui coupent la parole aux autres de façon systématique, agissant tels des envahisseurs, ont un déficit dans la capacité à s'intéresser à autrui, à penser qu'ils peuvent apprendre quelque chose de l'autre ou à être curieux de ce qui se passe dans la tête de l'autre.
En fait, le coupeur de parole ne vous écoute que d'une oreille lointaine. La plupart de son attention est tournée sur lui-même et sur ses idées propres.
Évitez les contacts visuels. Il suffit parfois d'un simple regard adressé à l'interrupteur-en-chef pour que celui-ci y voit la parfaite occasion de vous couper la parole et par la même occasion de vous faire perdre le fil de votre pensée.
Interrompre une personne pendant une conversation pour parler soi-même.
Cependant, ce n'est pas la seule raison qui peut conduire une personne à nous couper la parole. Pour certaines, il y a un besoin de garder la parole et donc d'avoir le contrôle. Pour d'autres, cela peut être une passion exacerbée pour le sujet. Cela peut être aussi un manque de savoir sur l'art de la conversation...
Ce que je vous conseille plus généralement, c'est surtout de réagir avec calme, fermeté et bienveillance, même si la personne en face de vous ne fait que vous interrompre. Vous lui montrerez que votre parole a de la valeur et qu'il doit aussi vous écouter. Mais ne prenez pas tout non plus personnellement.
Une intériorité fragile
Ces monologues sont une carapace pour se protéger de l'autre, du monde, mais également de son monde intérieur : « Certains parlent pour éviter de penser, d'entendre ce qu'il y a de plus profond en eux », souligne Pierre Lévy-Soussan.
Dans un dialogue équilibré, les deux parties interviennent également, mais les narcissiques conversationnels ont tendance à ne parler que d'eux-mêmes, affirme Kate Campbell, thérapeute conjugale et familiale.
Une faible estime de soi. L'une des choses qui influence le plus nos échanges avec les autres, c'est notre confiance en nous. Eh oui, ça joue sur l'écoute des autres, car si on ne s'affirme pas assez lors d'une conversation, surtout avec plusieurs personnes, on passe à la trappe ?.
La logorrhée peut être un symptôme d'une affection psychiatrique : bouffée délirante aiguë, état maniaque d'un trouble bipolaire, schizophrénie, trouble anxieux, ou hyperactivité par exemple. Dans ce cas elle est souvent associée à une tachypsychie, c'est-à-dire une accélération du cours de la pensée.
Parler vite c'est souvent un mécanisme lié au stress, c'est aussi une mauvaise habitude que l'on prend lorsque l'on vit à un rythme effréné ou lorsque l'on n'aime pas parler en public (manque de confiance en soi, peur d'être « coupé »…).
Parler à nous-mêmes, cela veut dire avant tout qu'on a confiance en nous-mêmes et qu'on a une certaine autonomie. En général, on note que les personnes qui ont cette habitude sont plus efficaces et prolifiques, et ils peuvent compter sur eux-mêmes pour résoudre leurs problèmes…
Le professeur de sociologie américain Charles Derber a donné un nom à cette légère tendance égocentrique à attirer les conversations à soi : le narcissisme conversationnel. Dans ses travaux, il décortique sans ménagement notre société de plus en plus individualiste.
Une personne peut refuser de vous parler pour de nombreuses raisons : elle peut ne pas vous apprécier ou vous avez peut-être interrompu une conversation privée. Pour savoir si une personne veut discuter avec vous ou non, apprenez à déchiffrer son langage corporel et à écouter ses paroles.
Le souffle coupé peut aussi venir d'un reflux gastro-œsophagien, d'une hernie hiatale mais aussi d'un problème cardiovasculaire qui se nomme extrasystoles. Une chute, un traumatisme, un épisode de stress ou un blocage du dos peuvent aussi être à l'origine de cette sensation de souffle coupé.
Contrairement aux idées reçues, parler tout seul n'a rien d'anormal. Cette habitude peut certes paraître étrange vue de l'extérieur, mais elle est bien loin de cacher un quelconque trouble psychologique.
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
Parler est une bonne chose, car cela fait du bien. « Mais encore faut-il trouver le bon interlocuteur, explique la psychiatre. Car s'il est facile de parler et de faire parler, il est très compliqué d'écouter, et surtout d'entendre. »
Réfléchissez au sens de vos paroles.
Chaque prise de parole doit être l'occasion d'enrichir le débat. À l'inverse, si ce que vous vous apprêtez à dire ne permet pas de faire avancer la conversation, ne le dites pas. Le silence n'est pas dénué d'intérêt, il permet en effet d'observer le comportement des autres.
Lorsqu'il est en présence d'autres personnes, il n'a plus envie de parler. Il faut qu'il soit dans un environnement détendu et dans lequel il soit à l'aise pour s'exprimer normalement. C'est pour cette raison qu'on dit souvent que le mutisme sélectif s'accompagne de l'anxiété sociale.
– loquace :une personne loquace (même origine que "éloquent") parle volontiers et abondamment mais ses propos sont souvent de peu d'importance ; – prolixe : un discours prolixe est trop long, chargé de détails inutiles. Bref, on s'ennuie !
Il ne faut surtout pas se focaliser sur un point ou une personne et regarder toujours au même endroit. Cela peut donner aux autres l'impression d'assister à une conversation. Nous vous conseillons donc de déterminer plusieurs points dans l'assemblée à droite, à gauche et au centre et de les regarder à tour de rôle.