L'apparition d'une croûte peut freiner le processus de cicatrisation et parfois cacher les signes d'infection. Pour autant, il ne faut pas gratter les croûtes, en particulier celles situées sur le visage.
Les croûtes peuvent démanger et lorsqu'on commence à gratter la plaie et que l'on arrache la croûte, cela crée une nouvelle petite plaie, la cicatrisation est alors retardée.
En règle générale, la croute tombe d'elle même au bout d'un moment.
Toutefois, il arrive souvent qu'une croûte apparaisse tout de même et que le grattage de celle-ci entraîne une nouvelle plaie, ce qui retarde la cicatrisation. Au lieu de la gratter, préférez masser la zone avec une crème hydratante ou une huile végétale pour tenter de la ramollir et de la faire tomber d'elle-même.
C'est au cours de la maturation, la phase de cicatrisation la plus longue, que la croûte tombe. Cette phase peut durer plus de 15 mois. Au début, la croûte tombe et la peau va retrouver ses différentes couches. Le nombre de fibroblastes va diminuer ainsi que le nombre de vaisseaux sanguins.
Cette expression qui signifie « se restaurer » ou « manger » date du XIXe siècle, et est attestée à partir de 1871. Le fait de casser la croûte du pain pour le manger voulait dire partager un repas frugal avec quelqu'un et bien souvent de manière improvisée.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Juste après avoir subi une coupure ou une éraflure, votre corps commence à cicatriser. Les globules blancs attaquent les bactéries responsables des infections. Les globules rouges, la fibrine et les plaquettes créent un caillot sur votre plaie. En très peu de temps, une croûte se forme.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.
Une couleur rouge vif, de petits saignements, des démangeaisons… pas de doute : la plaie est en bonne santé et le processus de cicatrisation bien engagé.
Pour aider la peau blessée à guérir, utilisez de la vaseline pour garder la plaie humide. La vaseline empêche la plaie de se dessécher et de former une croûte. Les plaies avec des croûtes mettent plus de temps à guérir. Cela aidera également à empêcher une cicatrice de devenir trop grosse, profonde ou irritée.
L'histamine stimule les cellules nerveuses autour de la plaie en cours de cicatrisation. Ces cellules signalent au cerveau que la peau se cicatrise à cet endroit et que cette cicatrisation se déroule comme prévue. Le cerveau traduit ce signal comme une petite douleur et du prurit.
Les crèmes Cicalfate, Cicaplast B5, Cicabio et Epithéliale A.H permettent de répondre aux demandes spontanées pour les irritations du quotidien (gerçures, dartres, perlèches pour Cicalfate), les petites coupures et les éraflures.
Notre must-have : une crème contenant de l'acide salicylique ou du peroxyde de benzoyle. Ces derniers vont tuer les bactéries responsables de l'apparition du maudit bouton et vont favoriser le renouvellement des cellules de l'épiderme. Appliquez-en une petite noix sur la zone concernée et laissez poser toute la nuit.
Pour favoriser ce processus, des crèmes au collagène ou à l'acide hyaluronique, disponibles en pharmacie, peuvent être appliquées directement sur la plaie sous le pansement. Ces substances accélèrent la réparation du derme et donc de l'épiderme.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Evitez : - l'alcool, qui est irritant et peut aggraver les lésions et retarder la cicatrisation car une peau blessée est très sensible. - l'éosine, le mercurochrome, la bétadine, qui vont colorer la plaie et camoufler une éventuelle complication. En cas de plaie superficielle, nettoyez quotidiennement la plaie.
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Il s'agit de pansements dits “hydrocolloïdes” ou imprégnés de polyuréthane formant un film étanche à l'eau et aux bactéries. On peut les utiliser à tout âge et ils sont particulièrement intéressants pour éviter la formation d'une croûte susceptible d'être arrachée et d'entraîner une cicatrice inesthétique.
Afin de traiter une plaie exsudative, les premiers soins sont généralement les mêmes : rincer et nettoyer à l'eau ou avec du sérum physiologique, puis sécher doucement avec une compresse stérile et appliquer une solution antiseptique. Ensuite, un pansement absorbant et hydro-apaisant est souvent appliqué.
Une croute sèche augmente le risque de marque sur la peau. Généralement, elle démange et lorsqu'on la gratte : une nouvelle plaie se forme. L'utilisation d'une crème cicatrisante permet de maintenir la lésion à un taux d'humidité suffisant pour empêcher la formation d'une croute.