Un abandon de poste est une situation courante en entreprise. Lorsqu'un salarié « abandonne son poste », il se met en danger. En effet, la rémunération n'est plus versée et le licenciement pour faute grave peut conduire à la perte des indemnités de licenciement.
Il est difficile de conseiller à un salarié de faire un abandon de poste. En effet, il court le risque que l'employeur « laisse pourrir la situation » et ne licencie pas le salarié. Dès lors, celui-ci n'aura pas de salaire et ne pourra pas percevoir d'allocations chômage faute de rupture du contrat de travail.
En cas d'abandon de poste, l'employeur peut décider de licencier, sous conditions, le salarié déserteur. L'employeur doit alors engager une procédure de licenciement pour faute. Le salarié en CDI peut faire l'objet d'un licenciement pour faute simple ou pour faute grave ou encore pour cause réelle et sérieuse.
L'abandon de poste étant assimilé à une démission, le salarié ne bénéficie d'aucune indemnité de licenciement ni de rupture conventionnelle. Seule lui est due l'indemnité compensatrice de congés payés, dans le cas où il n'aurait pas pris tous les congés auxquels il avait droit.
L'impossibilité d'avoir un autre emploi : si vous vous demandiez s'il est possible de travailler pendant un abandon de poste, la réponse est non. En effet, le contrat de travail étant encore en train de s'exécuter, il est impossible d'être embauché pour un autre emploi.
Il suffit de manifester votre volonté claire et non équivoque de démissionner. Aucune procédure particulière n'est imposée. Il suffit de prévenir votre employeur. Vous pouvez lui dire à l'oral ou lui adresser une lettre de démission.
Il est alors possible de sanctionner un abandon de poste par : Une sanction disciplinaire, comme un blâme ou un avertissement ; Un licenciement pour cause réelle et sérieuse ; Un licenciement pour faute grave.
La démission est désormais préférable à l'abandon de poste, car elle est considérée comme une rupture volontaire du contrat de travail.
Le point de départ du délai fixé par l'employeur est le jour de présentation par les services de la poste de la lettre recommandée ou le jour de remise en main propre contre décharge. Si le salarié ne reprend pas son poste dans ce délai, l'abandon de poste peut être considéré comme une démission par l'employeur.
L'abandon de poste
Malheureusement cela n'arrêtera pas votre contrat de travail avec votre employeur. Vous ne pouvez donc techniquement pas vous inscrire auprès de Pôle Emploi. Le salarié qui abandonne son poste n'est pas un salarié qui a perdu son emploi et vous ne pourrez pas obtenir les allocations chômage.
La sanction peut être un simple avertissement, mais peut mener au licenciement pour faute grave si les absences sont répétitives et ont entraîné une forte désorganisation de l'activité de l'entreprise (la preuve est à la charge de l'employeur).
Preuve de l'abandon de poste
L'employeur devra, tout d'abord, tenter de reprendre contact avec le salarié afin de connaître les éventuelles raisons expliquant son absence. Pour ce faire, un échange de mails ou un appel devrait suffire à l'employeur pour évaluer la raison de l'absence du salarié.
L'employeur est dans l'obligation d'indiquer le délai dans lequel le salarié doit reprendre son poste. Celui-ci ne doit pas être inférieur à 15 jours calendaires (week-end et jours fériés compris) à compter de la remise en main propre de la lettre recommandée.
Opter pour l'abandon de poste est dans votre intérêt, car à l'inverse de la démission, l'abandon de poste permet a priori de bénéficier des indemnités de chômage. C'est précisément cela qui motive les salariés à recourir à un tel procédé.
Recours du salarié contre l'abandon de poste égal à une démission. Puisqu'il s'agit d'une présomption simple, le salarié peut la renverser en saisissant directement le bureau de jugement du Conseil de prud'hommes qui devra se prononcer dans un délai d'1 mois sur la nature de la rupture et ses conséquences.
Puis-je démissionner du jour au lendemain ? Pour démissionner de votre emploi, vous devez en informer votre employeur par écrit, en utilisant une lettre de démission. Il est conseillé de rédiger cette lettre avec précaution, en exposant les raisons de votre démission de manière claire et professionnelle.
Abandon de poste : le délai de présomption de démission ne peut être inférieur à 15 jours. Le salarié qui abandonne son poste, sans l'avoir repris après mise en demeure de son employeur est présumé avoir démissionné. Le délai dans lequel le salarié doit reprendre son poste ne peut être inférieur à 15 jours.
Le salarié est dispensé d'effectuer son préavis
Le salarié peut être dispensé de préavis : À sa demande et après acceptation de l'employeur (un écrit est toutefois conseillé). Dans ce cas, l'indemnité compensatrice de préavis n'est pas due. Ou à la seule initiative de l'employeur.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
En cas de préavis non effectué contre votre volonté, le salarié démissionnaire ne perçoit pas d'indemnité. En revanche, il est censé devoir vous en verser une, correspondant au montant des salaires qu'il aurait perçus s'il était allé jusqu'au terme de son préavis.
Comme le précise le droit du travail français, il n'y aucune condition de forme pour poser sa démission. Autrement dit, on peut aussi bien donner sa démission en main propre que le faire à l'oral. Nous vous conseillons toutefois de le faire à l'écrit afin d'avoir une trace et de vous protéger d'éventuels litiges.
Vous démissionnez pour reprendre un nouvel emploi (CDI) auquel votre employeur met fin dans les 65 jours travaillés suivant la date d'embauche. Dans cette situation, vous pourrez bénéficier d'allocations chômage si vous avez travaillé au moins 3 ans avant la démission sans aucune interruption.
« Votre démission doit être directe et polie. Établissez clairement que vous démissionnez pour de bon, mais montrez à quel point vous avez apprécier les opportunités qui vous ont été données. Annoncez toujours votre démission par oral, si possible, et informez ensuite vos collègues » Özlem Simsek recommande.
Septembre et octobre sont les mois les plus favorables à la démission. Au cours des deux premiers mois de l'année scolaire (septembre et octobre), les employeurs doivent traiter plus d'un licenciement volontaire sur cinq.
moins de 6 mois d'ancienneté : aucune durée imposée ; entre 6 mois et 2 ans d'ancienneté : la durée du préavis est d'1 mois ; plus de 2 ans d'ancienneté : la durée du préavis est de 2 mois.