Il ne faut donc surtout pas les jeter dans la nature ou dans les poubelles car vous dispersez alors partout des métaux lourds comme Zn, Fe, Co, Mn, et pire, des métaux pouvant être toxiques comme Ni ou Cd ainsi que des métaux rares et coûteux comme Cu, Ag et des terres rares : néodyme (Nd), praséodyme (Pr), dysprosium ...
Problème : certaines piles peuvent libérer les métaux qu'elles contiennent et polluer les écosystèmes à long terme. Le mercure d'une pile bouton usagée peut par exemple contaminer 400 L d'eau ou 1 m3 de terre pendant 50 ans. Lorsque les piles sont collectées, une partie de leurs matériaux peut être réutilisée.
Les piles qui alimentent plusieurs appareils ménagers et jouets pour enfants contiennent des substances nocives, comme des acides, qui peuvent causer de graves blessures et même la mort si elles sont avalées par un enfant. Ces piles peuvent présenter également un risque d'incendie et d'explosion.
La déchetterie de votre ville est également point de collecte, tout comme certaines entreprises ou lieux publics (mairie, administrations). Il suffit de déposer vos piles et batteries usagées dans les bornes ou conteneurs identifiés, situés généralement à l'entrée des magasins, aux services après-vente…
Les médicaments périmés, les seringues et autres déchets dans le domaine de la santé ne doivent pas se retrouver dans une poubelle classique. De nombreuses personnes oublient que ces derniers sont très néfastes pour l'environnement, mais également pour l'Homme.
dans les bureaux, des destructeurs de documents adaptés à des gros volumes pour ne pas que les salariés rechignent à les utiliser. au niveau de l'entreprise, des bennes spécifiques pour le recyclage des papiers confidentiels. Le circuit ne doit pas être le même que pour les déchets communs.
Dans quelle poubelle jeter les pots de yaourt ? Si vous faites partie des 30% de Français bénéficiant de l'extension des consignes de tri, vous pouvez jeter votre pot de yaourt dans votre poubelle jaune, ce qui garantit qu'ils partiront en direction dans une usine de recyclage.
Parce que les piles sont toxiques
Parmi eux, de nombreux métaux lourds comme le mercure, le cuivre, le plomb, le zinc, le nickel et le cadmium. Ces métaux sont de véritables fléaux pour notre environnement. Même jetés en décharge, ils s'infiltrent dans les sols et polluent notre atmosphère.
Corepile est un éco-organisme sous Agrément d'État qui assure la collecte et le recyclage des piles et accumulateurs portables pour le compte de ses adhérents metteurs sur le marché en France (producteurs, distributeurs, incorporateurs et importateurs).
Toutes les piles et petites batteries usagées se recyclent, y compris les piles rechargeables et les batteries de vélo électriques. Ne les jetez pas dans les ordures ménagères* et stockez-les dans un conteneur comme le “Cube à Piles” Corepile.
Les piles alcalines contiennent un électrolyte (liquide conducteur) alcalin. En cas de fuite, le contact avec ce liquide (ou avec la poudre si le liquide a séché) peut causer des brûlures de la peau, des yeux et/ou des muqueuses.
Les piles rechargeables, pas idéales, mais moins polluantes
Les piles rechargeables (accumulateurs), à quantité d'énergie égale, polluent 30 fois moins l'air que les jetables, ont 12 fois moins d'impact sur la pollution de l'eau, et nécessitent 23 fois moins de ressources non renouvelables.
Le danger ne provient pas des produits contenus par la pile, mais de son activité électrique, qui se déclenche en milieu humide, pouvant brûler voire perforer l'œsophage ou les voies respiratoires.
Les matériaux utilisés pour la batterie de la voiture électrique proviennent d'industries polluantes. Dans la fabrication des batteries, on compte plusieurs minéraux comme le lithium, le cobalt, le nickel ou encore le cuivre. Or, ces industries sont fortement pointées du doigt, car elle engendre de la pollution minière ...
L'eau active une poudre à base de magnésium qui en se consommant produit de l'énergie. Et que dire de l'Aquacell, une pile rechargeable qui s'active après un bain de cinq minutes dans l'eau.
Tout nouvel objet métallique peut être fabriqué grâce aux métaux issus du processus de recyclage des piles et des batteries : des tuyaux de cuivre, des pièces automobiles (acier, aluminium), des gouttières (zinc), des articles ménagers (acier inoxydable), des clés (fer, nickel), des piles et batteries neuves etc.
Si on ajoute les accumulateurs, ce sont des milliers de tonnes de métaux lourds comme le zinc, le manganèse, le cadmium, le nickel, le plomb et le mercure dont il faut éviter la dissémination dans l'environnement, car ils présentent des dangers pour la santé.
Le taux de recyclage est compris entre 50% et 80% selon le type de piles ou batteries. Pour 1 tonne de piles et batteries recyclées, on récupère ainsi 420kg de zinc et composés de zinc et 260kg d'alliages à base de fer et nickel.
Il existe différentes techniques de recyclage en fonction des types de piles ou batteries à traiter : La pyrométallurgie. L'hydrométallurgie. La distillation.
On trouve des points de collecte dans les grandes surfaces, les entreprises, les déchetteries, les mairies. Tous les modèles de piles sont recyclables mais seules 38% des piles commercialisées sont recyclées. Le reste est stocké dans les placards ou jeté dans les ordures ménagères.
Un drame écologique puisque certaines piles libèrent alors leurs métaux et polluent les écosystèmes à long terme. Selon l'Institut Bruxelles Environnement, le mercure d'une pile bouton usagée peut contaminer 400 litres d'eau ou un mètre cube de terre pendant 50 ans.
Comme vous le savez probablement, la grande majorité des batteries au lithium actuelles utilisent un métal rare et coûteux comme composant pour la cathode : le cobalt. Problème, son extraction est particulièrement nocive pour l'environnement.
Bouteilles (vin, huile...), flacons (parfums vides...), bocaux (confiture, moutarde, pâte à tartiner, conserves en verre...), pots (yaourts, pots de bébé...) se jettent dans le conteneur pour le verre. Les bouchons et couvercles en métal peuvent se déposer dans le bac jaune, avec les boîtes de conserve.
Déposée en déchèterie ou enlevée par les encombrants, elle est incinérée (avec le plus souvent récupération de chaleur pour produire de l'énergie) ou enfouie dans des installations de stockage de déchets. Les lunettes en bois et certaines en plastiques (PVC) peuvent toutefois faire l'objet d'un recyclage.
Il suffit d'ajouter le papier déchiqueté à vos "déchets bruns". Cependant, vous devrez séparer tout papier brillant ou cellophane des fenêtres des enveloppes car ils ne sont pas biodégradables.