Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
On en oublie même pourquoi on fait ce geste, associé au partage, à la convivialité. Les yeux dans les yeux, sans croiser les verres, chacun lève son verre pour choquer celui de l'autre. Ceci ne vient en fait pas d'une marque d'amitié mais bien de défiance, d'après une légende urbaine qui persiste.
Et oui, si l'on trinque c'est pour s'assurer que le contenu du verre ne contient pas de poison. Pourquoi donc ? Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi.
En Allemagne, trinquer avec de l'eau ou un verre a moitié vide possède une signification assez morbide. Cela veut dire que vous souhaitez la mort à la personne avec qui vous trinquez. Rien que ça. En Suède, certaines plaques d'égout portent le signe A en lien avec "avlopsvatten" (eaux usées).
Se regarder dans les yeux en trinquant, marque aujourd'hui de politesse, provient de la paranoïa active du Moyen-Age. Par peur de se faire empoisonner lors d'un banquet ou d'une célébration, les convives trinquaient en cognant leurs coupes suffisament fort pour s'échanger un peu de liquide.
L'objectif de cette coutume, apparue au Moyen Age, était à l'origine de mélanger le contenu des verres, lorsque ceux-ci s'entrechoquaient. Une pratique destinée à se prémunir contre un éventuel empoisonnement, technique alors fréquemment utilisée pour éliminer ses rivaux.
"Tchin-tchin !" Voilà une expression incontournable de l'apéro en famille ou entre amis. Deux mots que l'on emploie automatiquement en faisant tinter nos verres sans savoir vraiment ce qu'elle veut dire, ni d'où elle vient. "Tchin-tchin" a pour origine la Chine. Elle signifie littéralement "je vous en prie".
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
Expression chinoise à l'origine, «qing qing» (prononcer «tchin-tchin»), pouvant se traduire par «je vous en prie», était une formule utilisée pour inviter quelqu'un à boire. L'expression, d'après le CNRTL, proviendrait de «tsing tsing» qui signifie «salut» en pidgin de la région de Canton, en Chine.
C'est un rite particulier, sans tenir compte de la qualité de celui reçoit ce service : un aîné, un chef ou un invité distingué, voire un ami intime. Concrètement, il tape légèrement sur la table avec le médium et l'index pour exprimer son remerciement.
? ° La coutume voulait que l'on choque son verre contre celui de son convive afin qu'une légère goutte de son breuvage tombe dans le flacon d'en face. Cette technique permettait de vérifier si le verre était empoissonné ou non. Très simple non ? … même très logique maintenant que tu connais le contexte.
En 1900 lors de la campagne de Chine, un contingent de soldats français se trouvent dans la région de Canton. Pour inviter des gens à boire, on dit à l'époque 'je vous en prie', ou en version originale 'tchin tchin'. Une fois de retour au pays, ces soldats gardent cette façon de trinquer et lancent une mode.
La droite est associée à la vérité, à ce qui est juste, au bon droit, alors que la gauche est associée au mensonge (ce qui n'est pas droit), à l'injustice, au fait d'être dans son tort.
En français vous pouvez tout simplement dire santé lorsque vous levez vos verres, avant de trinquer. Trinquer signifie entrechoquer son verre avec le verre d'une autre personne avant de boire. Une manière plus polie et courtoise est de dire « à votre santé ».
Norvégien : « Skol ! »
tchin ! interj. Formule utilisée pour porter un toast, pour trinquer (souvent redoublé).
À l'Antiquité, nous aurions plutôt dit « santé » en référence à un rite religieux qui invitait à boire la boisson de la vie, en l'honneur des dieux et des morts. Au Moyen Âge, trinquer aurait aussi permis de se mettre confiance avec ses compagnons, en décourageant les potentiels empoisonneurs.
Pour trinquer en russe : За ваше здоровье! (Za vaché zdarovié) Si vous souhaitez trinquer avant de boire un verre avec des Russes, c'est l'expression qu'il faudra utiliser. Elle équivaut à l'expression française À ta santé !
¡salud ! Pour trinquer en Espagne, oubliez la formule tricolore du Tchin Tchin, personne ne vous comprendra. Dans le pays voisin, on trinque avec le mot ¡Salud! Vous souhaitez donc une bonne santé à votre interlocuteur lorsque vous brandissez votre verre.
Bon pour la digestion
Le champagne possède aussi des propriétés laxatives. Une coupe après le repas du soir active la mobilité du côlon et favorise la digestion. Attention cependant : au-delà de deux flûtes, on obtient l'effet inverse.
Dans leur grande majorité, les gastronomes et experts sont formels : le champagne convient aux desserts et aux pâtisseries du goûter, à condition qu'il soit sec ou demi-sec. Voici quelques témoignages : 1932.
Le champagne se boit frais, jamais glacé
Il se déguste très frais. Il est donc très fortement déconseillé de placer la bouteille au congélateur, qui annihile les arômes et les saveurs. Il faut plonger cette dernière dans un seau rempli de glaçons et d'eau.
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
"En revanche, ajoute-t-elle, croiser les verres en trinquant porte malheur. Et pour cause, de manière générale, faire un signe de croix sans le vouloir attire les mauvais présages".
Si le "cheers" anglais est célèbre dans le monde entier, d'autres expressions sont beaucoup moins connues. Pour trinquer en Allemagne, on dira "prost". Au Japon, on lèvera son verre bien haut en criant "kampaï". En Italie, il ne faudra pas oublier de dire "salute" avant de boire sa première gorgée.