Le résultat est alarmant : le plastique représente un risque sanitaire à l'échelle mondiale car il a un effet néfaste aussi bien lors de sa fabrication que lors de son utilisation, de son traitement en tant que déchet ou encore de sa dispersion dans l'environnement.
Les matières plastiques prennent plus de quatre siècles à se dégrader et contaminent toute la chaîne alimentaire. Chaque année, jusqu'à 13 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les océans, faute d'être recyclés.
Cela signifie que la grande majorité des plastiques aboutissent dans les sites d'enfouissement et qu'environ 40 000 tonnes se retrouvent dans les milieux naturels, polluent l'eau, nuisent à la faune et libèrent lentement des produits chimiques toxiques.
Raffinage et fabrication
L'exposition à ces substances provoque des troubles du système nerveux, des atteintes au système reproductif et des troubles de développement, des cancers, leucémies, et impacts génétiques tels que l'insuffisance pon- dérale à la naissance.
Contrairement à d'autres matériaux, le plastique n'est pas biodégradable. Il peut mettre jusqu'à des centaines d'années pour se décomposer, ce qui signifie qu'après avoir été jeté, il s'accumule dans l'environnement de façon critique.
Une exposition prolongée à ces produits chimiques, en particulier à travers la consommation d'aliments ou d'eau contaminés, peut avoir des effets graves sur la santé, parmi lesquels des perturbations endocriniennes, des problèmes de développement et des risques accrus de cancer.
Il est conçu avec du pétrole auquel on ajoute des produits chimiques. Tout cela génère des gaz, responsables du réchauffement climatique. En plus, une partie des objets en plastique ne sont que peu utilisés avant d'être jetés.
Les inconvénients du plastique
Non biodégradable : la plupart des types de plastique ne se décomposent pas naturellement. Ils peuvent rester des centaines voire des milliers d'années dans la nature. Problèmes de recyclage : certains types de plastique ne peuvent pas être recyclés facilement.
Les emballages plastiques 06-PS
Le polystyrène est considéré comme toxique et dangereux pour la santé.
Les problèmes environnementaux tels que les changements climatiques, la pollution de l'eau et de l'air entrainent des conséquences sur les milieux naturels. Ces problèmes ont également de grandes conséquences sur les populations vivant dans des milieux à risque et sur les populations vulnérables.
La pollution plastique peut perturber les habitats en agissant comme moyen de transport pour les espèces non indigènes, ce qui peut entrainer une perte de biodiversité et la transmission de maladies chez la faune sauvage, modifiant ainsi leur diversité génétique.
C'est un matériau aux multiples avantages : léger mais solide, facile et relativement bon marché à produire. Hélas, il a aussi un très gros inconvénient : il résiste facilement pendant des centaines d'années et ne se décompose pas, avec les conséquences que cela implique.
Le développement du commerce grâce au plastique est plus bénéfique que le versement d'aides. Les pièces de carrosserie, les tableaux de bord, les pare-chocs, les pièces de moteur et les réservoirs de carburant sont tous fabriqués en plastique pour conjuguer résistance et réduction du poids des voitures.
Hygiène et anti-gaspillage : Les plastiques sont parfaitement adaptés à l'emballage des denrées alimentaires. Ils prolongent la durée de vie des aliments et limitent leurs dommages. Il y a donc moins de gaspillage. Poids : Ce matériau associe un poids léger à une haute résistance.
Les effets néfastes sur la santé répertoriés dans la littérature sont une prévalence des troubles respiratoires, des troubles dermatologiques et d'irritations oculaires chez les populations professionnels exposées.
En effet, la réutilisation des bouteilles en plastique serait favorable à la prolifération de bactéries et risquerait également de contaminer votre eau avec des produits chimiques. Ce serait bête de tomber malade en voulant seulement se désaltérer...
Nous ingurgitons d'ailleurs certaines microparticules, en mangeant, en buvant et même en respirant. D'après plusieurs recherches scientifiques, dont celles de l'ONG WWF, ces bouts de polymères quitteraient ensuite notre corps par voie naturelle.
À ce jour, on estime que 100 000 tortues et mammifères marins meurent chaque année de la pollution plastique. De plus, 90 % des oiseaux de mer ont des fragments de plastique dans l'estomac. En tout, 693 espèces marines sont actuellement menacées par la pollution plastique.
Ancien navigateur, il a pu constater au cours de ses nombreuses traversées les conséquences de la pollution plastique sur les océans. Il indique au Monde que le polystyrène est un matériau "toxique" qui constitue "plus du tiers des plastiques retrouvés dans l'environnement".
Les sacs plastiques, notamment, provoquent des occlusions intestinales - un blocage de l'intestin - qui empêchent les mammifères et poissons de se nourrir. Ces derniers, si rien n'est fait, mourront de faim, l'estomac vide...
Quand ces bulles entrent en contact avec l'air, elles éclatent et vaporisent dans l'atmosphère de l'eau mais aussi du sel marin, des bactéries, des virus, des microalgues et des polluants comme des particules de plastique. C'est l'aérosolisation du plastique depuis les océans ! (Allen et al. 2020).
Ainsi, les microplastiques ont été détectés dans nombre d'aliments, incluant l'eau potable, le lait, les boissons de consommation courante (sodas, boissons énergisantes, thé, bière, etc.), les sels de table, le miel, les fruits de mer et les fruits et légumes, mais également dans les biberons, les sachets de thé et les ...
Utilisez des contenants de verre, de céramique et de plastique ainsi que des pellicules de plastique qui sont étiquetés comme étant sûrs pour l'utilisation au micro-ondes. Suivez toujours les instructions sur l'étiquette lorsque vous réchauffez des aliments au micro-ondes dans des contenants prévus à cette fin.
Parmi les marques étudiées, c'est la Vittel Kids (0,33L) qui contient le plus de microparticules (121 microparticules par litre). Viennent ensuite la Cristalline, Vittel, Perrier, Evian, et Badoit, qui en contiennent à hauteur d'une à sept microparticules par litre.