L'Afrique souffre avant tout d'un manque d'infrastructures de distribution et d'assainissement qui permettraient aux populations d'accéder à l'eau potable. Elle pâtit aussi de la vétusté et de la dégradation des installations existantes, ainsi que de défaillances dans leur gestion.
Investissements insuffisants, mauvaises pratiques, désertification liée au changement climatique, « boum » démographique, besoins de plus en plus importants en eau pour l'industrie et l'agriculture : l'accès à l'eau potable est donc le grand défi africain.
Chaque habitant y dispose en moyenne de moins de 1 000 mètres cubes d'eau douce par an, une situation dite de "pénurie chronique". Par ailleurs le gaspillage croît avec le niveau de vie des populations, les nombreux équipements qui apparaissent dans les foyers facilitant l'usage de l'eau.
Dans son sous-sol, le continent africain recèle 660 000 kilomètres cubes de réserves d'eau. Cette ressource est cent fois supérieure à la quantité d'eau en surface. Et pourtant, 330 millions d'Africains, soit 40 % de la population, n'ont pas accès à l'eau potable, rappelle le quotidien espagnol El País.
L'eau en Afrique est mal gérée, polluée et gaspillée
Elle estime qu'un tiers des pays africains ont des problèmes d'insuffisance de ressources en eau, mais son faible taux d'accès est surtout lié à sa mauvaise gestion, sa pollution et son gaspillage (50 pour cent de l'eau produite est gaspillée ou non comptabilisée).
Les populations les plus vulnérables sont aussi les plus immédiatement touchées : ainsi pour le seul continent, au Mali, au Burkina Faso ou au Cameroun, mais aussi au Yémen, et même en Namibie, ce sont des dizaines de millions de personnes qui ont besoin dès aujourd'hui d'un accès à l'eau et aux infrastructures d' ...
Deux solutions sont à explorer. Créer des infrastructures pour fournir de l'eau de façon massive et encourager le secteur privé à prendre des risques pour s'aventurer dans les zones non explorées par les gouvernements.
Les principales raisons : le changement climatique, l'augmentation de la demande et la pollution des réserves d'eau, parmi de nombreux autres facteurs. Examinons à continuation les principales causes de la pénurie d'eau dans le monde.
Les pays ayant les accès à l'eau potable les plus faibles sont l'Érythrée, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'Ouganda, l'Éthiopie, et la Somalie.
D'ici 2020, la consommation d'eau devrait augmenter de 40 % et la moitié de la planète manquera d'eau potable. Aujourd'hui, pas moins de 900 millions d'individus n'ont pas d'accès à l'eau potable, 2,5 milliards ont peu d'accès à l'assainissement et 1,2 milliard n'ont aucun accès à l'assainissement.
Ceux-ci sont le Qatar, Israël, le Liban, l'Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l'Arabie saoudite, l'Erythrée, les Emirats arabes unis, Saint-Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l'Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde.
Afrique (zone urbaine) 75 L/j/habitant. Afrique (zone rurale) 10 à 20 L/j/habitant. Norme Mondiale de l'Unesco 35 L/j/habitant.
La contamination microbiologique de l'eau potable peut être à l'origine de la transmission de maladies telles que la diarrhée, le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde et la poliomyélite, et on estime qu'elle entraîne chaque année 485 000 décès consécutifs à des maladies diarrhéiques.
La conséquence directe de l'assèchement du lac Tchad est la perte des moyens de subsistance. Dans un entretien, un des sondés a déclaré : « Il y a des années, nous comptions sur l'eau du lac pour l'agriculture, l'élevage et la pêche.
11 % de la population mondiale, soit 844 millions de personnes, n'a pas accès à l'eau potable contre 19 % en 2000.
Faire un don à une association pour construire un puit en Afrique. La manière la plus efficace et la plus rapide pour fabriquer de nouveaux puits en Afrique et apporter de l'eau potable à une population plus grande est le don aux associations.
Limiter les rejets d'eaux usées non traitées dans le milieu naturel permettant d'améliorer tant la qualité que la quantité de la ressource en eau. Réduire les inégalités par un meilleur accès à l'eau potable qui aura un impact positif sur la santé publique. Développer des capacités de traitement des eaux usées.
Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
L'action du soleil permet l'évaporation de l'eau de mer et la transpiration des végétaux. Cette vapeur d'eau monte dans l'atmosphère, où il fait plus froid. La vapeur se retransforme en fines gouttelettes.
Neuf pays détiennent 60 % des ressources naturelles renouvelables d'eau douce du monde : le Canada, la Chine, la Colombie, le Pérou, le Brésil, la Russie, les Etats-Unis, l'Indonésie et l'Inde.
Le difficile accès à l'eau potable s'explique par l'insuffisance des sources d'approvisionnement et aussi par la distance effectuée par les usagers des centres de santé vers les points d'eau. Différentes données ont été collectées pour la réalisation de la présente étude.
La bonne gouvernance est la solution aux problèmes du continent africain. Les défis en matière de paix et de sécurité traduisent surtout des problèmes de gouvernance, tels la gestion des élections. Même les problèmes liés au terrorisme, à la gestion de la diversité, au développement ont trait à la gouvernance.