Il s'agit d'une immigration de travail . Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs socio-économiques. Tout d'abord, la pauvreté causée par la présence coloniale de la population pousse de nombreux algériens à émigrer vers la France métropolitaine.
Plus de la moitié immigrés originaire d'Algérie et de Tunisie résident dans les aires urbaines de Paris, Lyon ou Marseille, « lieux de forte implantation industrielle à l'époque des vagues d'immigration importantes de ces populations » précise l'Insee.
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,5 %), le Maroc (11,9 %), le Portugal (8,2 %), la Tunisie (4,7 %), l'Italie (4,0 %), l'Espagne (3,5 %) et la Turquie (3,3 %). Près de la moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (48 %).
Mais c'est la Grande Guerre qui amorce un mouvement migratoire représentatif vers la France. Près de 100 000 travailleurs d'Algérie auxquels s'ajoutent 175 000 soldats coloniaux sont recrutés entre 1914 et 1918.
L'immigration kabyle en France : ancienneté et dynamisme
Nombre de Kabyles, y compris parmi ceux qui ont combattu l'armée française, sont ainsi venus ou revenus en France dès la fin de la guerre d'Algérie.
L'Algérien est un ressortissant de l'Algérie, pays indépendant depuis 1962, et cela quel que soit le groupe ethnolinguistique auquel il appartient. Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères.
Ceux-ci sont principalement d'abord ceux des Gétules au sud de la région, puis ceux des Garamantes et finalement des Numides. Puis viennent les Romains, les Vandales ariens et les Byzantins orthodoxes. La conquête musulmane du Maghreb au VII e siècle met fin à la période antique.
Ce surnom viendrait du fait que les chauffeurs des bateaux à vapeur avaient l'habitude de marcher pieds nus dans la soute à charbon du navire. Ces chauffeurs étant souvent algériens, « pied-noir » a ensuite désigné, par extension, un Algérien.
Certes pas une « nation », au sens moderne du terme, mais pas non plus une terra nullius. Arabes, Berbères, juifs, janissaires, esclaves chrétiens et Corsaires y cohabitent sous le régime de la Régence, mis en place par l'Empire ottoman, qui connaît au XVIIIe siècle un véritable âge d'or commercial et maritime.
Les Algériens bénéficient de la liberté d'établissement pour exercer une activité de commerçant ou une profession indépendante ; Les ressortissants algériens peuvent accéder plus rapidement que les ressortissants d'autres États à la délivrance d'un titre de séjour valable 10 ans.
Les villes qui comptent le moins d'immigrés sont principalement des villes de l'Ouest, mais aussi les villes les moins peuplées de la catégorie (celles de moins de 200 000 habitants) : on y trouve ainsi Brest, Caen, Le Mans ou encore Le Havre.
887.000 immigrés nés en Algérie vivaient en France en 2021, suivis de 1.151.000 immigrés originaires du Maroc.
Au total, au sein de la population résidant en France, 61,6 millions de personnes ont la nationalité française et 4,2 millions ont une nationalité étrangère (6,4 % de la population). Parmi ces dernières, 0,6 million sont nées en France et 3,6 millions sont nées à l'étranger (figure 2).
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », entre autres.
Le général Thomas Robert Bugeaud, figure de la conquête française de l'Algérie. Il signe le traité de la Tafna avec l'émir Abdelkader en 1837. Il est nommé duc d'Isly après la bataille d'Isly en 1844.
Par conséquent l'Algérie, sur le plan ethnique, n'est pas une juxtaposition d'Arabes et de Berbères (comme on l'entend dire si souvent), mais un mélange arabo-berbère qui, embrassant la même foi et adhérant au même système de valeurs, est animé par l'amour de la même terre11 ».
Concernant l'Algérie, une précision s'impose. Si la France a créé les frontières algériennes en 1830, l'État algérien a été créé par l'Algérie indépendante en 1962. La France a créé les départements français d'Algérie et non l'État algérien.
Sans grande surprise, les prénoms Mohamed, Ahmed, Abdelkader, Ali et Youcef sont les plus répandus chez les garçons, sur toute la période. Chez les filles, par contre, bien que les classiques : Miryam, Fatima et Amina reviennent souvent, les listes sont plus fluctuantes.
Quand il est amoureux, Algerien est attentionné, sincère et droit. Le mariage ne lui fait pas peur. Le jour où il aura trouvé sa moitié, celle qu'il considère comme la femme la plus extraordinaire du monde, il n'hésitera pas à s'engager. Il peut alors devenir un brin possessif.
et le nom de famille le plus porté. parmi tous les Algériens, c'est saïdi.
La défaite d'Abd-el-Kader, le 14 août 1843, marque la bascule en faveur de la France et l'Algérie devient constitutionnellement territoire français en 1848. Une loi de 1873 scelle la francisation de la propriété et la spoliation des tribus. En 1870, le décret Crémieux accorde la citoyenneté française aux seuls juifs.
L'islam a été introduit en Algérie pour la première fois en 670 par les armées du général Arabe Oqba Ibn Nafaa, dans le contexte de la conquête musulmane de l'Afrique du Nord sous les ordres des Omeyyades. La première mosquée fondée en Algérie est la mosquée Sidi Ghanem de la ville de Mila en 678.
La Tunisie est quant à elle le pays le plus âgé (31,4) du Maghreb, mais également de l'Afrique.