En cause, la vague de chaleur de ces derniers jours associée à une perturbation venue du nord que l'on appelle la goutte froide. "On a de l'air chaud qui s'est accumulé en basse couche, et en plus, avec les nuages qui se rapprochent, on a de l'air très froid en altitude.
En effet, les cumulonimbus les plus violents génèrent les plus gros grêlons. Si les ascendances sont faibles, la particule qui grossit va très rapidement descendre et être éjectée du nuage. Comme elle est de petite dimension, elle fond avant d'atteindre le sol ; il ne tombe alors que de la pluie.
Une particule d'eau propulsée de bas en haut dans le nuage
Au début, le grêlon est une petite particule d'eau qui gèle autour d'un noyau solide, une impureté. Cela peut être de la poussière, de la suie volcanique, des rejets des réacteurs d'avion, etc., énumère Météo France.
La grêle tombe à toutes les saisons et notamment en hiver et au printemps mais c'est entre le mois d'avril et le mois d'octobre qu'il existe un risque de dommages importants à la fois aux cultures et aux bâtiments.
La vapeur d'eau se condense jusqu'à former des gouttelettes d'eau ; lorsque ces dernières continuent leur ascension, elles finissent par congeler. Les particules de glace ainsi formées grossissent peu à peu en faisant des allers et retours dans le nuage, sous l'effet des courants ascendants et descendants.
S'il grêle, mettez-vous à l'abri ou restez à l'intérieur, en lieu sûr. Fermez portes et fenêtres. Remontez les volets roulants ainsi que les stores en tissu et à lamelles métalliques. Fermez les volets battants qui protègent les fenêtres.
"Les grêlons ont souvent une forme arrondie mais il peut arriver que non, explique-t-on à Météo France à Tarbes. C'est surtout lié à la puissance de l'orage, qui va capter l'énergie du sol. Ensuite c'est un mécanisme assez complexe au cœur du cumulonimbus, avec des mouvements ascendants et descendants.
Comme nous l'avons expliqué, l'effet des températures. Les plus chauds se produisent généralement pendant la journée, pas la nuit. La nuit, il n'y a pas tellement d'évaporation, à part le sol considérablement plus froid. Tout cela fait que la grêle passe inaperçue.
La grêle n'a rien à voir avec l'état de catastrophe naturelle.
Dès que les gouttes d'eau ont une température de -13 °C, elles se transforment en noyau glacé, c'est le début du grêlon. Ce noyau se trouve entouré de vapeur d'eau et de gouttes d'eau qui sont restées liquides malgré leur très basse température (phénomène physique de la surfusion).
La formation de la grêle n'a donc rien à voir avec celle de la neige. Cette dernière se forme dans des nuages stratiformes à faible mouvement vertical, à des températures sous zéro degré Celsius et dans une masse d'air contenant relativement peu d'humidité où il y a peu de gouttelettes surfondues.
Les grêlons se forment dans les cumulonimbus, nuages d'orage qui apparaissent surtout l'été. Ces derniers sont chargés de particules de glace et de gouttelettes d'eau tourbillonnantes. Lorsqu'elles se percutent, l'eau gèle instantanément autour des noyaux de glace, les faisant grossir peu à peu.
Parmi les régions qui rapportent le plus d'événements grêligènes violents, on peut mentionner les régions montagneuses de l'Inde et de la Chine, l'Argentine, l'Afrique du Sud, le sud de l'Australie, l'Alberta (Canada), les grandes plaines des États-Unis – où la Hail Alley couvre les États du Colorado, du Nebraska et du ...
De 0,43 au Cap-Béar, dans les Pyrénées-Orientales, il atteint 10 à Brest, située à l'extrême ouest de l'Hexagone. Ce sont les régions situées au nord-ouest d'une ligne Pau-Nancy qui enregistrent la plus forte fréquence de chutes de grêle.
La grêle se forme dans un nuage d'orage en présence d'une importante quantité d'eau en surfusion (eau liquide alors que la température est inférieure à 0°C). Lorsque ces gouttes d'eau rencontrent une impureté (poussières, pollens,..) la cristallisation s'effectue et le grêlon se forme.
L'actuel détenteur du record du plus gros grêlon en Amérique du Nord est un grêlon tombé près de Vivian, dans le Dakota du Sud, le 23 juillet 2010. Celui-ci pesait 879 grammes et avait un diamètre de 203 millimètres!
La vitesse de chute des grêlons est de l'ordre de grandeur des vitesses des courants ascendants dans les orages, soit couramment 50 à 100 km/h (tableau des caractéristiques moyennes des grêlons).
L'apparition de grêle est liée à un nuage d'orage, le cumulonimbus (nuage à croissance rapide pouvant atteindre 15 km de haut). Dans ce nuage d'orage, les gouttelettes d'eau se déplacent aléatoirement de haut en bas pendant un certain temps.
Si de la grêle provoque des dommages sur un véhicule, alors il est normal que le propriétaire dudit véhicule se demande si son véhicule sera protégé et s'il recevra une indemnisation lui permettant de couvrir les frais de réparation consécutifs à l'épisode de grêle en question.
Une toiture PREFA en surface stucco résiste sans problème aux grêlons de petite taille. Cependant, lors d'événements climatiques extrêmes, le diamètre des grêlons peut atteindre jusqu'à 60 millimètres, soit la taille d'une boule de billard. Nulle toiture n'est en mesure de résister sans dommage à de tels impacts.
En cas de grêle ou d'orage, vous pouvez couvrir votre véhicule d'une housse de protection ou d'un filet anti-grêle pour éviter les chocs sur la carrosserie. En dernier recours, du papier bulle, quelques vieux cartons ou des couvertures peuvent permettre d'amortir les chocs.
Comment se forme la grêle ? De forts courants ascendants d'air chaud s'élèvent du sol à la rencontre de l'air froid. La vapeur d'eau se transforme en gouttelettes : c'est le fameux cumulonimbus. En altitude, les gouttes d'eau se solidifient pour former des cristaux de glace, puis se transforment en grêlons.
1. Précipitation sous forme de grains de glace ou grêlons d'un diamètre moyen de 0,5 à 2 cm, accompagnant parfois les orages. 2. Grande quantité de choses qui tombent dru : Une grêle de balles.