La Chine connaît des tensions avec ses voisins car elle est actuellement en train de tenter d'accroître son influence sur son environnement proche. Elle revendique ainsi des territoires terrestres (pour augmenter sa taille) et maritime (pour avoir accès à une plus grande Zone économique exclusive).
Toutes ces îles sont inhabitées, même si certaines d'entre elles sont occupées militairement, et sont d'origine corallienne. Les intérêts des différentes nations sont l'acquisition de domaines de pêche pour les deux archipels et la maîtrise d'une position stratégique dans un lieu de transit maritime.
Les relations bilatérales sino-américaines sont marquées à la fois par une dénonciation de l'« hégémonisme américain » et une interdépendance économique croissante. Les deux parties reconnaissent que leurs relations sont de la plus haute importance, au vu de leur statut de surperpuissances économiques.
Rivalités. La mer de Chine méridionale est une étendue bordée par la Chine, Taïwan, les Philippines, la Malaisie, Brunei, Singapour, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam, et concentre autour des îles Spratleys et Paracels des tensions stratégiques liées aux revendications territoriales des uns et des autres.
Espace maritime partagé par la Chine, le Vietnam, la Malaisie, les Philippines, Brunei et Singapour, la mer de Chine méridionale est l'objet de rivalités en raison de son importance stratégique. Plus de la moitié du trafic commercial maritime mondial transite chaque année par les détroits de Malacca, Sunda et Lombok.
Pour la Chine, très dépendante du commerce extérieur, le contrôle de ces routes représente un atout. La Chine est aussi accusée de dévaliser les ressources halieutiques dans cette mer, ce qui menace l'industrie de la pêche dans les pays voisins.
De forts enjeux économiques et géostratégiques existent en mer de Chine méridionale, par laquelle transite près de la moitié du commerce maritime mondial. Sa richesse en hydrocarbures et en ressources halieutiques* renforce les convoitises des pays riverains.
L'île de Taïwan a fait partie de l'Empire japonais, de 1895 jusqu'en septembre 1945, puis de la république de Chine qui, en 1949, a perdu la guerre civile chinoise sur le continent où elle a cédé la place à la république populaire de Chine (RPC).
À la croisée des puissances
Depuis des siècles, l'Asie du Sud-Est constitue un carrefour de cultures, de commerce et de religions. Sa centralité géographique se traduit maintenant en centralité économique, puisque la région est parvenue à s'imposer comme un maillon essentiel de la production commerciale en Asie.
Les tensions autour des limites des ZEE
Certains États cherchent à étendre leur ZEE jusqu'à une limite maximale de 350 milles. Un État peut en effet prétendre élargir sa ZEE s'il prouve, études géologiques à l'appui, que sa marge continentale va au-delà des 200 milles.
Les États-Unis reprochent à la Chine diverses pratiques hostiles au commerce international : des transferts forcés de technologie, des violations de propriété industrielle, des subventions massives de son secteur exportateur, des restrictions aux entreprises étrangères voulant s'implanter.
La Chine est membre originaire des Nations unies, la Charte ayant été signée et ratifiée en son nom, les 26 juin et 28 septembre 1945 , par le Gouvernement de la République de Chine, qui a continûment représenté la Chine aux Nations unies jusqu'au 25 octobre 1971 .
La zone revendiquée par la Chine englobe des îles réclamées par Manille, notamment le récif de Scarborough, un atoll accaparé par Pékin en 2012. Les Philippines ont saisi dès 2013 la Cour permanente d'arbitrage de La Haye afin de trouver une issue légale au conflit.
En effet, il s'agit d'un récif (Fiery Cross) au sein des îles Spratleys qui est devenu une base aéronavale chinoise. L'objectif du gouvernement chinois est de consolider ses appuis stratégiques en mer de Chine méridionale, en faisant de l'archipel un avant-poste des côtes chinoises (situées à plus de 1000km).
Le problème porte sur deux zones spécifiques : le détroit de Taïwan, partie prenante de l'archipel dont l'indépendance n'est pas reconnue par Pékin ; ainsi qu'une série d'ilots en mer de Chine dont la propriété est contestée par divers pays (Vietnam, Philippines, Malaisie, Brunei) ou construits de toutes pièces par les ...
En Europe, elle est d'abord remarquée par des marins portugais qui lui donnent le nom de Formose (formosa, « belle ») sous lequel elle sera connue en Occident jusqu'au XX e siècle.
La France dirigea la Cochinchine en tant que colonie, le Vietnam central et du nord sous les protectorats de l'Annam et du Tonkin, et le Cambodge comme protectorat avec un degré de gestion d'un degré moindre. Le Laos était placé sous la "protection française".
Réponse: La mer de Chine devient un espace stratégique dans la mondialisation, car le contrôle des espaces maritimes représente pour la Chine un enjeu stratégique : en quelques décénies, elle est devenue le premier exportateur (produits manufacturés) et le troisième importateur (énergies, matières premières) mondial.
L'oeuvre civilisatrice
Pour les Européens, la colonisation de l'Afrique est justifiée par le fait que les Africains sont inférieurs à eux et qu'ils doivent les civiliser, en leur apportant les bienfaits de la civilisation occidentale. À l'époque, les notions de supériorité et d'infériorité des races sont omniprésentes.
L'île de Hong Kong et la presqu'île de Kowloon auraient juridiquement pu rester britanniques car elles avaient été cédées à perpétuité au Royaume-Uni, aux termes de deux autres traités antérieurs : le Traité de Nankin signé à la fin de la première guerre de l'opium (1839-1842) pour l'île de Hong Kong.
Le 1er juillet 1997, Hong Kong devient la première région administrative spéciale chinoise.
Les alliés traditionnels et stables de Taïwan comprennent les États-Unis, le Canada, le Japon, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Les conflits de puissance sont d'abord liés à la volonté de contrôler des territoires et par conséquent, la circulation des navires. Par ailleurs, en cherchant à s'approprier les ressources gazières et halieutiques, les États de la région accentuent les tensions économiques.
Long de plus de 6 000 km, le fleuve chinois Yang-Tsé-Kiang est le troisième plus long fleuve du monde, après l'Amazone et le Nil.
Néanmoins, la perspective de l'exploitation des ressources des fonds marins, notamment des nodules polymétalliques, et l'enjeu économique que "la zone" représente ont poussé les pays développés à négocier un accord de mise en œuvre des dispositions de la convention de Montego Bay.