Le chômage est la situation d'une personne, d'une entreprise, d'un secteur entier de l'activité économique caractérisée par le manque de travail. Les causes d'absence d'emploi pour la population active sont nombreuses : entrée dans la vie active, licenciement, démission volontaire ou réorientation professionnelle.
Le chômage se définit comme un état de déséquilibre du marché du travail, caractérisé par un excès d'offre de travail (celle des travailleurs) par rapport à la demande de travail des entreprises. En tant que phénomène économique, le chômage apparaît comme caractéristique des économies modernes.
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
Ce décalage s'explique par le plus fort dynamisme de la population active française, mais aussi par les politiques de flexibilisation du marché du travail mises en œuvre en Allemagne et en Italie.
Le régime d'assurance chômage est créé le 31 décembre 1958 pour les salariés de l'industrie et du commerce, sous l'impulsion du général de Gaulle, par les partenaires sociaux avec la signature par le patronat (CNPF) et les syndicats (FO, CFTC et CGC) de la Convention nationale interprofessionnelle.
De plus la destruction d'emploi peut nuire à l'activité économique étant donné que les individus n'ont plus de revenus suffisant pour consommer comme auparavant cela fait baisser la production et peut donc entrainer une destruction d'emploi, ainsi cela entraîne un cycle s'en fin.
Les allocations chômage sont financées par des cotisations versées par l'employeur pour assurer ses salariés en cas de chômage. Tous les secteurs et toutes les professions mettent en commun leurs cotisations ; ainsi l'Assurance chômage bénéficie de la même manière à tous les salariés.
Îles Marshall, Afrique du Sud et Kiribati sont en tête du triste tableau de la lutte mondiale contre le chômage. La France se situe à la 20e place de notre comparaison de 70 pays.
Parmi les causes principales à la situation des chômeurs, la réponse "les gens ne veulent pas travailler" a été cochée par un quart des sondés (+7 pts). Pour 21%, la raison est le "trop faible contrôle des chômeurs fraudeurs" (+3 pts), et 19% mettent en cause "le montant des allocations versées" (+4 pts).
Le taux de chômage élevé des jeunes et les difficultés d'insertion qu'ils rencontrent sont d'abord le reflet du dualisme du marché du travail et de sa faible fluidité : quel que soit l'âge, l'accès à l'emploi stable est difficile pour les entrants.
les insuffisances de l'enseignement professionnel, trop difficile d'accès pour les jeunes non qualifiés; la faiblesse de l'accompagnement vers l'emploi des jeunes les moins qualifiés. Pour trouver un emploi ou une formation, un jeune sans qualification a besoin d'être financé, suivi et conseillé de façon intensive.
Selon la Dares, 64 % des jeunes ni en emploi ni en formation ne souhaitent pas travailler. Souvent parce qu'ils ont des enfants à charge, en raison de problèmes de santé… ou qu'ils rechignent à se déplacer.
Dès 1959, c'est la loi qui confie aux syndicats et au patronat la négociation et la gestion de l'Assurance chômage. C'est une ordonnance de mai 1959 qui donne force de droit à la première convention d'assurance chômage.
La population active regroupe l'ensemble des personnes exerçant ou cherchant à exercer une activité professionnelle rémunérée.. On regroupe dans la population active occupée uniquement les personnes déclarant exercer une activité professionnelle rémunérée. La population active inoccupée regroupe les chômeurs.
Il est définit comme la situation d'un individu ou d'une partie de la main-d'œuvre d'un pays sans emploi et à la recherche d'un emploi. Sur le marché du travail, le chômage apparaît lorsque la demande d'emplois des travailleurs (offre de travail) est supérieure aux offres d'emplois des entreprises (demande de travail).
Le chômage classique correspond aux personnes qui souhaiteraient disposer d'un emploi au salaire minimum en vigueur mais n'y parviennent pas, du fait d'une productivité potentielle jugée insuffisante par les employeurs éventuels.
Plus la période de chômage se prolonge, plus on risque de sombrer dans la dépression, selon un sondage Gallup réalisé auprès de 356 000 Américains. Dans ce pays, 20% des chômeurs de longue durée (une année ou plus) étaient susceptibles d'être traités ou d'avoir été traités contre la dépression.
L'Allocation de Solidarité Spécifique (ASS) : Il s'agit d'une aide versée aux demandeurs d'emploi n'ayant pas ou plus le droit au chômage. En 2022, son montant journalier à taux plein est de 17,90 euros (soit 536,95 euros pour un mois de 30 jours).
Pendant la période de chômage, ne vous laissez pas ronger par l'inactivité. Conservez des habitudes de vie saines : heures de lever et de coucher fixes, alimentation équilibrée... Et pas question de négliger votre vie sociale ! Ne vous enfermez pas, voyez vos amis comme avant.
Il existe différents types de chômage : frictionnel, saisonnier, conjoncturel (ou cyclique), structurel et technologique. Le chômage frictionnel résulte du départ volontaire d'une personne pour chercher un autre emploi (mieux rémunéré, plus proche de chez elle, etc.).
Depuis le 1er décembre 2021, la dégressivité de l'allocation chômage s'applique à partir du 7ème mois aux demandeurs d'emploi de moins de 57 ans dont l'allocation journalière est supérieure à 87,65 € (soit environ 4500€ de salaire brut mensuel).
La notion de chômage involontaire est généralement entendue comme désignant une situation dans laquelle certains agents économiques souhaitent participer au marché du travail au salaire en vigueur, mais ne parviennent pas à le faire. Il s'agit d'une situation où le « principe de salaire de réserve » est violé.