Parmi les 57 % qui ont perdu leur logement, 35 % sont dans cette situation suite à un événement familial (séparation, décès, violence, etc.), 30 % ont des difficultés économiques (licenciement, impayé de loyers, etc.), 11 % sont dans cette situation suite à une mobilité géographique (hors motif familial ou économique), ...
Il est probable que le nombre de personnes à la rue ait augmenté au cours de la décennie 2010, sous l'effet de la crise du logement, de la crise économique de 2008, de la saturation de la protection de l'enfance pour les jeunes majeurs, de la psychiatrie et de l'accueil des personnes exilées. »
Le décalage hommes-femmes parmi les sans-domicile tient aussi aux conditions de perte du logement. Le chômage, leur passage par la prison ou par l'hôpital sont les causes généralement avancées par les hommes.
Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
Inde. Il y avait 1 770 000 personnes sans-abri en Inde en 2011 ; l'Uttar Pradesh comptait la plus forte proportion de sans-abri du pays, suivis du Maharashtra et du Rajasthan.
Le problème des SDF est un problème d'emploi. Pauvreté et errance sont également des problèmes de structure familiale et de migration. Sur le papier, il n'y a pas, a priori, de lien mécanique entre crise et nombre de sans-abri.
D'après l'étude menée par l'INSEE, en France 24% des adultes sans-abris sont des actifs occupés. Ils occupent majoritairement des emplois précaires qui offrent de faibles rémunérations et peu de protections. 22 % déclarent ne pas avoir de contrat de travail et 15 % sont intérimaires, stagiaires ou saisonniers.
Les différentes enquêtes délimitent l'état de “sans-abri” comme suit : “Toute personne interrogée qui a passé la nuit précédente hors d'un lieu destiné à l'habitation est considérée comme “sans-abri“”. Ainsi, toute personne considérée comme sans abri est également une personne sans domicile.
Le salaire mensuel chez Foyer Notre Dame Des Sans Abris est compris entre environ 1 536 € par mois pour le poste "Maître de Maison (H/F)" et 2 264 € par mois pour le poste "Chargé de Réseau (H/F)".
Les SDF morts en 2020 avaient en moyenne 48 ans, selon un recensement. C'est trente années de moins que l'espérance de vie moyenne du reste de la population.
À Paris : 83 % des SDF sont d'hommes et 17 % des femmes.
Pour la deuxième année d'affilée, Los Angeles a enregistré le plus grand nombre de sans domicile fixe (SDF) chroniques aux États-Unis, avec près de 13.000 personnes qui vivent pour la majorité dans la rue, d'après un rapport fédéral publié jeudi.
Vous pouvez percevoir le RSA ou à la prime d'activité si vous êtes sans domicile fixe et vivez de façon permanente en France. Vous devez alors vous faire domicilier auprès d'un CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale ou d'un organisme agréé.
L'âge varie de 16 ans (1 personne) à 25 ans (seulement 3 personnes âgées de 25 ans). Ces jeunes sont issus de milieux sociaux défavorisés. Les parents sont souvent inactifs ou ouvriers. Les mères sont au foyer ou aides-ménagères.
Pour le sans-abri, une des principales fonctions de l'alcool est « de calmer le corps et l'esprit ». Ce que le SDF rapporte, selon Emmanuel Roquet, est que l'état dans lequel il souhaite se maintenir est souvent un état intermédiaire, entre les deux situations qu'il cherche à éviter.
En France, des associations aident les SDF depuis plusieurs années. Parmi les plus connues, on peut citer Emmaus et la Fondation Abbé Pierre qui axent en particulier leur action sur le logement. Autres acteurs historiques, les Restos du Coeur et la Mie de Pain fournissent des repas aux sans-abris.
Les SDF ont des conditions de vie effroyables : forte chaleur l'été, températures beaucoup plus basses l'hiver, manque de nourriture, manque d'accès à l'hygiène…
Les tentes des sans-abri sont considérées comme des lieux habités. Pour pouvoir expulser légalement une personne qui habite dans une tente, le propriétaire (la municipalité si la tente est sur la voie publique) doit normalement saisir le Tribunal de Grande Instance (TGI) qui engage une procédure d'explulsion.
En ce sens, cela peut effectivement arriver à tout le monde d'être ponctuellement sans logement, mais nous ne disposons pas tous des mêmes ressources (sociales, économiques, psychologiques…)
Il suggère de sortir des travailleurs pauvres de l'hébergement d'urgence pour les mettre dans le logement durable, d'augmenter l'accès aux soins, de «mieux prévenir le taux d'expulsion à la rue».
Dans le dédale de couloirs souterrains, les sans abris s'organisent de plusieurs manières dans l'espace. “[Ils] dorment principalement dans les grandes stations et échangeurs du réseau : Auber-Opéra, Nation, République, Charles de Gaulle-Etoile, Châtelet, Saint-Lazare, Strasbourg-Saint-Denis”, liste l'enquête.