La tendance se poursuit en 2022 : l'énergie est, pour plus d'un tiers, la principale composante du taux d'inflation. L'épuisement des énergies fossiles, ainsi que la transition écologique vont continuer à mettre les prix de l'énergie sous pression ; la politique monétaire des banques centrales.
Non, ce n'est pas le covid et la mise à l'arrêt de l'économie ou encore la guerre en Ukraine qui provoquent l'inflation actuelle dans l'Eurozone. Ce sont les politiques monétaires des banques centrales qui l'ont suscitée, au premier rang desquelles la BCE.
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
La pénurie des conteneurs maritimes fait pression sur l'approvisionnement et participe à la hausse des prix des marchandises. Les entreprises les répercutent sur leurs clients, sans subir de baisse d'activité en raison de la forte demande.
En temps normal, si l'inflation est trop élevée en raison d'une demande plus forte que la quantité de biens et de services disponibles, nous pouvons augmenter les taux pour rendre le crédit plus cher.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
La hausse des prix va durer en France : la sortie du pic d'inflation n'est pas attendue avant fin 2023, selon Bruno Le Maire. La France devrait "sortir du pic d'inflation fin 2023", assure le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans une interview à paraître mercredi dans Le Figaro.
Pour juguler l'inflation, il faut tempérer la croissance de la masse monétaire et réduire la demande. C'est un langage économique dur à entendre pour les citoyens, mais la distribution d'argent gratuit ou la hausse des salaires, historiquement, a toujours alimenté l'inflation.
Si l'inflation a toujours, à long terme, des effets négatifs, elle peut avoir, à court terme des effets positifs. ➢ Les effets positifs : - allège la dette des débiteurs (par exemple, celui qui a emprunté pour acheter un logement). - profite à ceux qui bénéficient de revenus indexés sur l'inflation.
Comment lutte-t-on contre l'inflation ? Contrôle des prix, baisse des salaires, intervention sur le marché des changes, etc. Théoriquement, de multiples leviers de politique économique sont à disposition des gouvernants pour modérer une hausse générale des prix jugée trop forte.
Une autre manière de préserver son capital des mouvements inflationnistes est d'investir dans l'immobilier. Les solutions locatives comportent des conventionnements de loyers sur l'inflation, et notamment sur l' Indice de Référence des Loyers (IRL) pour les dispositifs Pinel ou Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP).
Avec une inflation officielle de 2% (mais officieusement plutot supérieure à 4%), il faut donc limiter tout placement qui ne rapporte pas au moins 4%. Les livrets (A, LDD, comptes sur livrets,…) sont donc à utiliser uniquement pour votre épargne de précaution et à un horizon court terme.
On distingue l'inflation par les coûts, l'inflation par la demande et l'inflation par la monnaie. Dans la pratique, ces causes peuvent se superposer et se renforcer.
Les taxes, 45 %. La matière première représente donc la moitié du coût. Or, les cours du brut restent élevés sur les marchés mondiaux, notamment en raison du conflit en Ukraine. Et la reprise mondiale tire la demande à la hausse, analyse Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.
Après une année 2021 marquée par la reprise post-pandémie, le début d'année 2022 se gâte pour les matériaux de construction.
Une hausse de l'inflation qui repart jusqu'en décembre
En août 2022, l'inflation est ressortie en légère baisse (à 5,8 % en glissement annuel des prix) comparée aux mois précédents et pour la première fois depuis juillet 2021, à la faveur notamment du reflux des cours du pétrole, note l'Insee.
Vers un ralentissement probable du marché immobilier
Selon les régions et la qualité du bien, les délais de vente se rallongent et les négociations de prix immobilier sont de retour. Sous l'effet de l'inflation et de l'augmentation des taux, il est probable que les prix immobiliers reculent.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Ainsi, l'inflation a un effet immédiat pour le 1/10ème de la dette (1 point d'inflation supplémentaire entraîne un coût supplémentaire d'environ 2,5 Mds EUR) et un effet progressif lié à la hausse des taux d'intérêt de marché au fur et à mesure du refinancement de la dette, pour le reste de la dette.
Pour protéger son épargne, il faut la placer sur un actif qui permettra de retrouver un capital préservé à l'échéance. Certains placements, comme les livrets défiscalisés, l'assurance vie ou l'immobilier sont adaptés à cet objectif.
Mise à jour. Certains économistes encouragent l'institution à poursuivre cette progression au-dessus de 3 %. C'est le cas de Steve Ambler, professeur de sciences économiques à l'École des sciences de la gestion de l'UQAM, qui prône une augmentation jusqu'à 3 % en septembre, puis jusqu'à 3,5 % en janvier 2023.
Les estimations montrent que le taux d'inflation de la Russie augmentera fortement en 2022, atteignant 22 %.
Parfois, comme en 2015-2016 et lors de la récente pandémie, elle a même été nulle, voire légèrement négative. Depuis l'été 2021, l'inflation a brusquement augmenté. Entre juillet 2021 et juillet 2022, elle est passée de 1,5% à 6,8% , avant de légèrement ralentir en août (6,5% ).
La remise carburant passera en effet de 30 centimes à 10 centimes d'euros TTC par litre en métropole ; à 9,42 centimes d'euros TTC en Corse et à 8,33 centimes d'euros TTC en Martinique, Guadeloupe, Guyane, à La Réunion et à Mayotte.