Une dysfonction du système immunitaire y entraine des lésions qui provoquent des perturbations motrices, sensitives, cognitives, visuelles ou encore sphinctériennes (le plus souvent urinaires et intestinales). A plus ou moins long terme, ces troubles peuvent progresser vers un handicap irréversible.
Dans 85 % des cas, la sclérose en plaques a un début rémittent. La maladie ne dégénère pas, les poussées sont régulières mais disparaissent rapidement. Quant à l'évolution générale : Dans sa forme récurrente-rémittente, les poussées sont régulières.
La Sclérose en Plaques est une maladie qui ne fait pas mourir. Elle réduit un petit peu l'espérance de vie. En moyenne, on peut dire que l'espérance de vie de l'ensemble des patients atteints de SEP est inférieure de 6-7 ans à la moyenne de la population générale.
Principaux effets secondaires: syndrome pseudo grippal, complications locales cutanées, troubles de l'humeur, troubles thyroïdiens, toxicité hématologique et hépatique.
La première phase se caractérise par le type de poussée-rémission, c'est-à-dire en poussée de symptômes qui s'estompent partiellement ou totalement après une période de temps. La deuxième phase se caractérise par une aggravation constante des conditions du patient entrecoupée de courte période de rémission.
En dehors de la poussée, les sensations douloureuses peuvent persister et devenir chroniques, avec des sensations d'étau ou de serrement, dans les jambes notamment, de cuisson, de brûlure. Au niveau du visage, on parle de névralgie du trijumeau (le nerf responsable de la sensibilité du visage).
La sclérose en plaques primaire progressive (SEP-PP) est une forme très invalidante de la maladie.
Les médicaments de première intention, les immunomodulateurs
acétate de glatiramère par voie injectable sous-cutanée quotidienne, diméthyl fumarate en comprimé à prise quotidienne, tériflunomide en comprimés à prise quotidienne.
Communiquer avant tout. Pour que chacun trouve sa place, une bonne communication entre la personne malade et ses proches est indispensable. « Chaque malade a des besoins et des attentes spécifiques, indique Charlotte Van Hespen. De même, chaque proche peut l'aider de manière différente.
La cause de la sclérose en plaques est inconnue, mais une explication probable serait que les personnes sont exposées tôt dans la vie à un virus (peut-être un herpèsvirus ou un rétrovirus) ou à une substance inconnue qui déclenche d'une façon ou d'une autre l'attaque par le système immunitaire des propres tissus de l' ...
Il faut retenir que la sclérose en plaques est une maladie qui ne fait pas mourir.
La Sclérose en Plaques n'est pas une maladie héréditaire puisqu'elle est non transmissible génétiquement.
Il n'est pas encore possible de guérir de la Sclérose en Plaques. Cependant, les chercheurs sont très actifs, les traitements se multiplient et suscitent beaucoup d'espoir chez les médecins et les patients.
Repérer les premiers signes
La maladie apparait le plus souvent entre 20 et 40 ans.
Elle se défini par un ou plusieurs signes neurologiques survenant pendant plus de 24 heures, en absence de fièvre. Ces signes peuvent être oculaires, (baisse de la vision), sensitif (fourmillements, anesthésie…)
Si la poussée nécessite un traitement, ce dernier consiste en une perfusion de corticoïdes par jour, pendant 3 à 5 jours. Les corticoïdes ont une puissante action anti-inflammatoire qui permet de diminuer l'intensité et la durée de la poussée.
La douleur n'est pas un symptôme typique de la maladie, cependant plus de 50% des patients sont sujets à des douleurs : aux mains, aux pieds, en position debout... Ces douleurs peuvent être de différents types. Dire que la SEP n'est pas une maladie douloureuse est donc une idée reçue.
Autres idées, conseillées en cas de SEP : la marche nordique, qui stimule également les bras (personnellement, j'opte simplement pour l'option de marche rapide), et l'aquagym.
Bien dormir est important pour la santé de tous mais pour les malades de la SEP c'est crucial. Il suffit d'un manque de sommeil, d'un sommeil de mauvaise qualité ou d'un sommeil décalé pendant quelques jours seulement, pour augmenter la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique, et donc le risque de poussée.
Par ailleurs, la SEP est associée à des anomalies au niveau du système nerveux musculaire, du système neuroendocrinien et du système immunitaire. Ces différentes anomalies sont également suspectées d'être responsables de la fatigue.
La SEP affecte davantage les jeunes femmes âgées de 20 à 40 ans et, dans sa forme primaire progressive, elle affecte davantage les hommes de 50 à 60 ans. En revanche, la SLA touche les personnes âgées de 40 à 70 ans, affectant le sexe masculin dans un rapport de 3 pour 1.
Les douleurs sont fréquentes et précoces dans la sclérose en plaques, bien qu'elles ne soient pas au premier plan des symptômes. Elles altèrent la qualité de vie et sont parfois invalidantes. Certaines sont liées à la maladie elle-même.
Comment puis-je reconnaître une poussée ? Les poussées répondent à une définition précise. Il s'agit soit de l'apparition de nouveaux symptômes ou de signes neurologiques, soit de l'aggravation de symptômes ou de signes neurologiques préexistants, qui durent plus de 24 h, à distance d'un épisode fébrile (fièvre).
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
L'examen IRM est essentiel au diagnostic de sclérose en plaques, mais la ponction lombaire et les prises de sang ne font pas systématiquement partie de « l'enquête diagnostique ». L'IRM est l'examen de référence pour le diagnostic et le suivi de la sclérose en plaques.