Les principaux facteurs structurels en faveur de l'inflation sont : l'effet de "la loi de l'offre et de la demande". La pandémie a affecté les modes de vie et de travail et elle a modifié certains besoins. Les achats de certains produits (biens informatiques et électroniques, matériel d'amélioration de l'habitat, etc.)
Plusieurs facteurs peuvent expliquer l'inflation actuelle : Une distorsion entre offre et demande, la guerre en Ukraine, le re-confinement en Chine, des relocalisations ou encore la transformation énergétique.
Il est une autre conséquence directe de la hausse des prix à la consommation : l'augmentation des recettes fiscales de l'État. La TVA, par exemple, s'applique à hauteur de 20 % du prix d'un produit manufacturé.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
L'inflation par la demande est causée par un déséquilibre entre la demande et l'offre. Si la demande d'un produit ou d'un service essentiel excède l'offre, et que les producteurs ne peuvent ou ne veulent augmenter immédiatement la production, alors l'excès de demande va conduire à l'augmentation des prix.
La hausse des prix va durer en France : la sortie du pic d'inflation n'est pas attendue avant fin 2023, selon Bruno Le Maire. La France devrait "sortir du pic d'inflation fin 2023", assure le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans une interview à paraître mercredi dans Le Figaro.
Une inflation modérée contribue donc à assurer l'équilibre entre le niveau d'épargne et le niveau de l'investissement sans lequel les taux d'intérêt s'orienteraient à la hausse, limitant ainsi les projets d'investissements des entreprises.
Une autre manière de préserver son capital des mouvements inflationnistes est d'investir dans l'immobilier. Les solutions locatives comportent des conventionnements de loyers sur l'inflation, et notamment sur l' Indice de Référence des Loyers (IRL) pour les dispositifs Pinel ou Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP).
Il existe en effet plusieurs moyens de protéger son argent comme : acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot. Il aussi possible de diversifier ses placements en achetant et louant des appartements quand on a assez d'argent ou en profitant de ce que l'on appelle l'effet de levier.
Dans cette optique les livrets deviennent encombrants. L'idée est simple. Avec un taux d'inflation avoisinant les 3%, mieux vaut éviter de se ruer les livrets bancaires, comme le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS). Il en va de même pour les LEP et tous les autres livrets du même acabit.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
Une inflation trop élevée peut déboucher également sur une forte hausse des salaires, ce qui réduit la compétitivité des entreprises et du pays », indique notre source. Mais une inflation modérée (2% à 5%, c'est le cas actuellement dans le monde) reste bénéfique, et est facilement maîtrisable.
Les taxes, 45 %. La matière première représente donc la moitié du coût. Or, les cours du brut restent élevés sur les marchés mondiaux, notamment en raison du conflit en Ukraine. Et la reprise mondiale tire la demande à la hausse, analyse Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.
Cette hausse marquée de l'inflation résulterait d'une accélération des prix de l'énergie, de l'alimentation et, dans une moindre mesure, des services. Les prix des produits manufacturés ralentiraient légèrement.
On distingue l'inflation par les coûts, l'inflation par la demande et l'inflation par la monnaie. Dans la pratique, ces causes peuvent se superposer et se renforcer.
En cause, une augmentation des coûts de production. Autres biens à connaître une forte augmentation, les pâtes et l'huile, dont le coût est en hausse de plus 15%.
Le plafond du Livret A s'élève à 22 950 euros, placer plus de 3 000 euros vous fait en réalité perdre de l'argent. La crise sanitaire n'a fait que renforcer cette propension à épargner sans investir.
D'après Global Finance, l'établissement bancaire le plus sûr en France est BNP Paribas. C'est la grande banque traditionnelle numéro 1 de part son chiffre d'affaires et le nombre d'employés.
L'érosion de la valeur monétaire due à la hausse générale des prix fait qu'un placement dont le rendement est inférieur au taux de l'inflation ne rapporte plus rien. Il vous coûte même de l'argent, car le taux de rendement réel (taux de rendement du placement minoré du taux d'inflation) est négatif.
Tout simplement parce que c'est le meilleur moment pour s'endetter. C'est très simple : la valeur réelle de l'argent chute. Il est donc préférable que l'inflation porte atteinte à la valeur réelle de l'argent qu'on doit à sa banque plutôt qu'à son épargne.
Pour placer 100 000 euros, les particuliers disposent de plusieurs possibilités : les livrets d'épargne. les actifs financiers via un PEA ou une assurance vie. un projet immobilier via un club deal immobilier ou une SCPI.
Vers un ralentissement probable du marché immobilier
Selon les régions et la qualité du bien, les délais de vente se rallongent et les négociations de prix immobilier sont de retour. Sous l'effet de l'inflation et de l'augmentation des taux, il est probable que les prix immobiliers reculent.
➢ Les effets négatifs :
- diminue les ressources des titulaires de revenus fixes (épargnants, créanciers…), car les taux d'intérêt qui les rémunèrent sont inférieurs à l'inflation. - déséquilibre les échanges avec l'étranger. - peut provoquer une crise sociale si les salaires ne suivent pas.
Lorsque l'inflation refait surface, les effets sur l'immobilier sont importants. Les loyers augmentent, et le coût du crédit immobilier aussi. Ce phénomène peut entraîner, à terme, une correction du marché des biens immobiliers à vendre.