La chèvre n'est pas difficile, elle mange de tout. Herbes (ronces, lierre, etc.), arbres (mûriers, pommiers, etc.), haies, broussailles, parterres fleuris, légumes du jardin, etc., rien ne lui résiste.
De nombreux insectes s'y abritent et s'y restaurent : abeilles, guêpes et bourdons ainsi que des papillons comme le Citron, le Paon du Jour et le Vulcain qui y pondent leurs œufs. Le lierre offre aussi un refuge de choix aux auxiliaires du jardin : syrphes, araignées, coccinelles, chrysopes et hémérobes.
Des feuilles de chêne contre les parasites des chèvres.
Attention, le lierre est toxique
Les fruits et les feuilles fraîches sont extrêmement toxiques pour les mammifères car le lierre est composé de saponosides.
Les principes actifs du lierre grimpant sont essentiellement des saponines (les hédérasaponines, des savons naturels). Ces substances ont montré des propriétés antispasmodiques (bloquant les contractions des muscles des bronches) et expectorantes (facilitant l'évacuation du mucus produit en cas de bronchite).
Contrairement à une idée reçue, le lierre n'est pas un parasite ni une plante nuisible. Il ne tue pas les arbres en les étouffant, comme on entend souvent dire, mais au contraire, leur rend de multiples services. Le lierre est essentiel à la biodiversité et ne doit pas être arraché des arbres.
Il est utilisé traditionnellement comme expectorant, en cas de bronchites chroniques et d'asthme humide, pour ses vertus réchauffantes et asséchantes. Il stimule les bronches. Faites infuser 50 g de plantes séchées dans 1 litre d'eau bouillante pendant 10 minutes. Buvez 2 à 3 tasses par jour, entre les repas.
D'ailleurs les données du Spipoll montrent que de septembre à novembre, le lierre attire deux fois plus de groupes d'insectes différents que les autres plantes.
Le lierre commun (Hedera helix) est une plante grimpante ornementale d'intérieur et d'extérieur. Il contient des saponines qui ont provoqué l'empoisonnement de bovins, de chiens, de moutons et d'humains.
Outre les insectes, le lierre abrite de nombreux arachnides qui y trouvent un refuge. Leur présence est bien sûr régulées par leurs prédateurs que sont les lézards, appréciant aussi les lieux et les oiseaux, très présents car ils trouvent ici le gîte et le couvert.
Quelques espèces de rhododendron et d'autres plantes ornementales (azalées) ou de buissons se sont révélés toxiques pour les chèvres et peuvent devenir des questions de vie ou de mort après avoir mangé ne serait-ce qu'une petite feuille.
Les chèvres sont herbivores, c'est-à-dire qu'elles mangent de l'herbe, des feuilles, du foin ou éventuellement des céréales. Les visiteurs apportent souvent du pain, des fruits ou même des déchets.
Surtout la chèvre du Rove qui n'est pas difficile en matière d'alimentation ». Romarin, argelas, chêne kermes, chêne vert… « Les chèvres peuvent manger tout ce qui se situe à leur hauteur, lorsqu'elles se mettent sur leurs deux pattes arrière ».
Le lierre contient de la saponine, une substance toxique pour le chien. La saponine est présente dans d'autres plantes comme par exemple l'aloe vera, les primevères, le laurier rose ou les cyclamens, les châtaignes,...
L'otiorhynque (Otiorhynchus sulcatus) est un insecte de la famille des charançons commun en Europe qui s'attaquent à de nombreuses plantes au jardin. Les feuilles sont dévorées, en commençant par les bords extérieurs.
Un protecteur pour l'arbre
L'arbre sert de support pour le lierre qui a besoin de trouver la lumière pour fleurir, et le lierre protège l'arbre des intempéries (gel, chaleur) grâce à ses qualités d'isolant thermique. Les feuilles mortes du lierre forment également un compost de qualité, bon pour le sol et les arbres.
Les chèvres mangent surtout le chardon, l'euphorbe, la tanaisie et la bardane.
Les chèvres raffolent des orties, qui sont excellentes pour leur santé (protéines, vitamines, minéraux!) et ont l'avantage de repousser sans arrêt.
Alimentation. La chèvre est une très bonne débroussailleuse écologique. Elle mangera pratiquement tout dans son terrain (a son rythme évidement). Elle adore les ronces, les rosiers, la lavande, tout ce qui est framboisier, grosielliers.
Quelle résistance au froid pour les chèvres ? Les chèvres sont bien moins armées pour affronter le froid que les bovins ou les moutons. Leur pelage est très fin et peu dense, et elles ne disposent que d'une très fine couche de graisse sous la peau.
Les caprins, aventuriers en reliefs extrêmes. Idéales sur les petits terrains pentus, accidentés ou les sous-bois forestiers, les chèvres — comme la race des Fossés, la Rove ou la chèvre Poitevine — sont d'excellentes débroussailleuses.
Probablement LA MEILLEURE CLÔTURE pour chèvres, le grillage doublé avec un ou plusieurs rangées de fils ou rubans électriques offre de nombreux d'avantages. En effet, le grillage apporte la rigidité, une certaine inviolabilité (s'il est suffisamment haut et bien ancré au sol).
Glechoma hederacea est considéré comme étant comestible pour l'homme, bien que contenant du pinocamphone en faible quantité (molécule toxique). Il convient de ne pas en consommer des pleins saladiers, mais son goût prononcé n'encourage pas à en faire un plat principal et il est plutôt utilisé comme condiment.