Toutefois, nombreuses sont les circonstances où le cerveau peut produire des illusions visuelles ou auditives : les migraines, les crises d'épilepsie, la maladie d'Alzheimer ou d'autres maladies neurodégénératives, l'abus de certains médicaments, ainsi que certaines lésions cérébrales.
Il est nécessaire de redire que la fin de vie (de même que la vie en général !) est un lieu où les visions sont parfaitement normales. Trop souvent, c'est notre regard, notre perception ordinaire qui ne sait pas les accueillir et les accepter pour ce qu'elles disent.
"Plutôt qu'une maladie, les hallucinations sont davantage un symptôme de troubles potentiellement graves (tumeur cérébrale, psychose, toxiques, effets secondaires de médicaments…) nécessitant en premier lieu l'avis urgent d'un médecin afin d'en préciser la cause", note le Dr Malekpour.
Une hallucination se définit par une perception erronée d'un stimulus, qui n'existe pas. L'information perçue n'est donc pas réelle. On distingue les hallucinations sensorielles des hallucinations psychiques. Les hallucinations dites sensorielles touchent l'un des cinq sens.
Et une personne saine d'esprit peut, en situation de stress intense combiné à des troubles du sommeil et du surmenage, être victime de véritables hallucinations. Des drogues comme le LSD, des médicaments, un sevrage alcoolique, la faim ou l'altitude sont notoirement hallucinogènes.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Définitions. L'hallucination visuelle est une « perception sans objet à percevoir »3 et diffère de l'illusion visuelle, interprétation inexacte d'une perception sensorielle réelle.
Ne faites pas pour autant semblant de le croire, ce qui attiserait son délire. Contentez-vous de lui dire que vous, vous ne voyez/vous n'entendez rien et ne vous attardez pas sur l'hallucination en elle-même. Concentrez-vous plutôt sur la réaction de votre proche à cette hallucination.
La confusion mentale est un syndrome clinique fréquent caractérisé par désorganisation aigue de l'ensemble des fonctions cognitives et comportementales, mais n'étant pas due à des lésions structurelles du cerveau.
Des voix ou des bruits que personne d'autre ne peut entendre
Si une personne entend des voix ou des bruits non perceptibles par les autres, il s'agit d'hallucinations auditives. Par exemple, il peut s'agir de voix dictant une conduite, de murmures, de commentaires sur ce qu'elle fait et/ou de dénigrement à son égard.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
Les hallucinations peuvent être causées par une lésion ou une tumeur au cerveau, ou encore d'autres troubles neurologiques. Ne paniquez pas! Les lésions au cerveau sont rares et, même si vous êtes en proie à des hallucinations du sommeil, il y a peu de chances pour que cela en soit la cause.
visionnaire adj. et n. Qui a ou croit avoir des visions surnaturelles.
La personne a une vision imaginaire (vision spirituelle selon Saint Augustin) quand elle perçoit une image ou des figures empruntées par son imagination. Elle représente clairement un objet.
Les images se projettent sur la pellicule photo, pour l'œil c'est la rétine, située au fond de l'œil. Pour voir, l'œil transmet au cerveau les informations lumineuses qu'il reçoit. En effet, la rétine transforme la lumière reçue en impulsions électriques que le cerveau traduit en images : c'est le phénomène de vision.
L'hallucination se définit comme une perception sans objet, ou plus précisément sans objet à percevoir, à laquelle le sujet adhère et réagit comme si la perception venait de l'extérieur. Il ne s'agit pas de la perception déformée d'un objet réel (illusion), ni d'une interprétation délirante d'un objet réel.
La schizophrénie est une pathologie psychiatrique chronique complexe qui se traduit schématiquement par une perception perturbée de la réalité, des manifestations productives, comme des idées délirantes ou des hallucinations, et des manifestations passives, comme un isolement social et relationnel.
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l'olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l'aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril).
Le médicament le plus utilisé pour traiter les hallucinations auditives est l'olanzapine. Ce neuroleptique dit atypique possède des effets indésirables moins importants que ceux des neuroleptiques classiques. Il a des propriétés antipsychotiques et agit également comme régulateur de l'humeur.
Le schizophrène croit à son délire, il est impossible de le raisonner. Dans un tiers des cas, les malades souffrent de symptômes de type paranoïde, se sentent persécutés, trompés, harcelés, espionnés, ou ont l'impression que les autres devinent leurs pensées.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.