Un rôle cognitif. Les récentes études attribuent à la parole intérieure un rôle crucial sur le plan cognitif. La petite voix dans notre tête serait un atout précieux à la mémoire de travail, nous aiderait à passer d'une tâche à une autre et à résoudre des problèmes.
Le manque de confiance en soi vient souvent d'un jugement personnel dur et sans pitié. Si vous tendez à vous juger trop durement, le moyen le plus simple de faire taire votre voix intérieure négative est de demander aux autres ce qu'ils pensent de vous.
Les hallucinations auditives constituent l'un des principaux symptômes de la schizophrénie. Des chercheurs ont cherché à comprendre les origines biologiques de ces "voix". Ils ont découvert que la capacité à subir ces hallucinations apparaissait bien avant le diagnostic de la maladie, parfois même dès l'enfance.
N'importe qui est capable de se parler tout seul dans sa tête : se faire sa liste de courses du week-end, fredonner une chanson, faire un calcul, lire silencieusement… Ces pensées sont comme « formulées » par une petite voix dans la tête. Pour l'instant, la science était incapable de comprendre ce phénomène.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
C'est plutôt rassurant… Il est ainsi possible d'entendre des voix de manière passagère après un choc traumatique (un deuil, un divorce, un accident…), voire après une longue période de solitude. "Les gens mettent en place ce dialogue intérieur mais il ne s'agit pas d'une hallucination, rassure notre spécialiste.
Qu'on l'appelle la "voix intérieure", les "pensées" ou encore le "langage intérieur", nous produisons tous un langage mental de façon volontaire ou spontanée, qui se manifeste par des interjections, des mots, des chiffres, des phrases ou même un monologue ou une conversation intérieure.
Certaines personnes sont « aphantasiques auditives », et ne peuvent donc pas entendre de voix dans leur tête, comme ce qui est évoqué par les tweets de ces derniers jours. D'autres sont « aphantasiques visuelles », et ne peuvent pas voir d'images en pensée.
Le médicament le plus utilisé pour traiter les hallucinations auditives est l'olanzapine. Ce neuroleptique dit atypique possède des effets indésirables moins importants que ceux des neuroleptiques classiques. Il a des propriétés antipsychotiques et agit également comme régulateur de l'humeur.
Entendre des sons ou des voix peut également être lié à une maladie neurologique ou encore à une trop forte consommation d'alcool, de substances toxiques ou de médicaments. Les troubles de l'audition peuvent aussi être un point de départ aux hallucinations.
Si vous ou l'un de vos proches entendez des voix, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour s'assurer que ce n'est pas le signe de problèmes plus graves. Toutefois, dans la plupart des cas, le fait d'entendre des voix n'indique pas une maladie psychiatrique grave.
Une petite voix intérieure qui peut avoir plusieurs formes
Chez beaucoup de personnes, ça passe par un langage mais qui n'est pas toujours sonore. Cette vie intérieure est souvent faite d'images ou de symboles abstraits qu'on ne sait pas très bien décrire.
Se parler à soi-même améliore la capacité à contrôler son esprit et à se concentrer sur quelque chose d'important, qu'il s'agisse de se préparer à avoir une conversation difficile, de trouver ses clés ou de s'améliorer au tennis. S'y faire prendre est embarrassant, mais il n'y a absolument rien de mal à cela.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Des idées d'automutilation ou de suicide peuvent survenir et nécessiter une intervention urgente. La dépression est la maladie mentale la plus répandue dans le monde. L'OMS estime à 300 millions (environ 4,4% de la population mondiale) le nombre de personnes qui en souffrent.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
La dépression psychotique représente un état dépressif, accompagné de manifestations délirantes ou hallucinatoires. Ces troubles affectent les croyances, les pensées et les perceptions. Les sujets semblent souvent entendre des voix (hallucinations auditives) ou ne plus être maîtres de leurs pensées.
Les hallucinations auditives, un symptôme important de la maladie. La schizophrénie est une pathologie mentale qui évolue, lorsqu'elle n'est pas prise en charge, vers une « dissociation » progressive de la personnalité et une perte de contact avec la réalité.
La recherche n'a pas mis en évidence de cause unique de la schizophrénie. On pense qu'elle peut avoir pour origine une interaction entre des gènes et un certain nombre de facteurs environnementaux. Des facteurs psychosociaux peuvent également influer sur la survenue et l'évolution de la schizophrénie.
Lorsque nous parlons à voix haute, notre cerveau envoie des instructions à nos cordes vocales, notre langue et nos lèvres pour leur dire comment bouger et produire un son. A ce moment-là, le cerveau produit une copie de ces instructions, nommées « copies d'efférence ».
Vous êtes-vous déjà parlé à vous-même dans votre tête, ou même à voix haute ? Si la réponse est oui, alors vous faites partie des nombreuses personnes à avoir une voix intérieure qui raconte vos pensées tout au long de la journée. Cependant, tout le monde n'a pas ce dialogue intérieur.
Pour entendre la voix intérieure, il suffit de faire taire les voix parasites. Ces dernières proviennent d'une partie de notre cerveau appelé limbique. Cette partie du cerveau est le siège de la machine à blabla. Or cette partie est limitée en nombre d'informations à traiter en même temps.
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l'olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l'aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril).