Mauvaise alimentation, manque de sommeil, médicaments, maladies, règles... Plusieurs raisons peuvent expliquer cette faim permanente et insatiable.
Le syndrome des fringales nocturnes ou hyperphagie nocturne.
Cette envie de manger la nuit peut survenir lorsque notre régime est trop restrictif le jour. Ce phénomène de restriction cognitive déclenche des prises de nourriture excessives pendant la nuit.
Mais l'hyperphagie nocturne peut révéler un problème psychologique. Et en effet, des troubles de l'humeur, une dépression, un stress post-traumatique ou encore une grande anxiété peuvent se traduire par des accès de boulimie nocturne. Ces personnes tendent, donc, à se réfugier dans la nourriture.
L'hyperthyroïdie
La polyphagie est alors due à la diminution de la production de leptine, une hormone fabriquée par les cellules graisseuses et qui envoie un signal de satiété à l'hypothalamus. La sensation de faim est alors accrue.
La nuit, nous sécrétons une hormone, la leptine, qui nous empêche d'avoir faim. Donc pas de panique, si vous avez bien mangé le soir, vous tiendrez jusqu'au petit déjeuner. La leptine active aussi notre métabolisme et nous aide à digérer. On ne grignote donc pas pour ne pas se relever la nuit.
C'est même l'assurance de maigrir. "La faim protège notre poids, elle annule l'effet grossissant des aliments, car elle signale un déficit énergétique du corps. De plus, on mange moins quand on respecte sa faim", insiste le Dr Jean-Philippe Zermati, nutritionniste.
Trop de sel, trop de sucre, trop d'alcool sont les ingrédients pour vous réveiller assoiffé(e). C'est la conséquence insidieuse des repas trop copieux. Moins d'eau signifie une digestion rendue plus difficile, et des calories qui sont brûlées moins vites, même pendant votre sommeil !
"Manger la nuit implique, dans la majorité des cas, une hausse des apports caloriques de la journée entraînant un risque de surpoids, voire d'obésité, et les complications associées : maladies cardio-vasculaires et diabète de type 2, entre autres.", alerte Sofia Bsikri.
Manger la nuit peut avoir des conséquences néfastes sur le fonctionnement cognitif. Un risque qui concerne aussi les travailleurs de nuit. Satisfaire un petit creux en plein milieu de la nuit, de manière régulière, serait mauvais non seulement pour la santé mais aussi pour le maintien de ses capacités cognitives.
Nutrition. Manger la nuit ou le soir ferait davantage grossir que manger durant la journée, selon une recherche menée par des chercheurs américains. Une équipe du Salk Institute for Biological Studies en Californie, conclut qu'à quantité de calories égales, la prise de poids est plus importante lorsqu'on mange la nuit.
Le gruau d'avoine.
Riche en vitamines, minéraux et acides aminés qui produisent la mélatonine, aussi appelée « hormone du sommeil », le gruau d'avoine accélère la production d'insuline et augmente naturellement la glycémie, le taux de sucre dans le sang.
Les troubles de l'alimentation nocturne (night-eating syndrome) se traduisent par un décalage de la prise alimentaire dans la soirée. Les personnes qui souffrent de ces troubles ne mangent rien avant le début, voire la fin de l'après-midi.
Au déjeûner, mixez des fruits et des légumes en quantités égales : des pommes et des épinards, des carottes et des oranges, du kale et des fruits rouges, par exemple. Et le soir, concoctez vous un jus de légumes uniquement, pour assurer un effet drainant tout au long de la nuit.
Faire un seul repas par jour : quels bienfaits et quels risques ? Le corps étant privé de son apport calorique, il puise dans ses réserves de graisses. Cela entraîne une perte de poids certaine, si le seul repas consommé de la journée est équilibré.
A partir de 19 heures, votre corps n'a plus besoin d'autant d'énergie, donc de calories. Le soir vous commencez donc votre régime. Un dîner léger mais de qualité pour ne pas se sentir frustrée. On cible les soupes, les légumes variés, très peu de protéines (pour bien dormir) de matières grasses et très peu de sucres.
Le diabète peut-être une cause d'altération du sommeil. Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique (notamment en cas d'hypoglycémies nocturnes, fréquentes chez les diabétiques de type 1).
L'eau. Maintenir une bonne hydratation grâce à l'eau peut vous aider à contrôler le taux de glycémie dans le sang, d'après une étude citée par Best Health Mag (Source 1).
Les personnes qui développent le diabète de type 2 peuvent préalablement avoir reçu un diagnostic de prédiabète. Cette condition est présente lorsque le taux de glucose sanguin est plus élevé qu'à la normale, mais pas suffisamment élevé pour poser un diagnostic de diabète de type 2.
Elle contient plein de fibres, de l'amidon résistant : c'est donc excellent pour le transit et aide à avoir un ventre plat. Si vous prenez une banane en début de repas, cela donne un effet coupe-faim, un coupe-faim naturel qui marche du tonnerre.