C'est le signe que l'implant a supprimé totalement l'ovulation, comme chez une femme qui prend sa pilule sans interruption. - Entre 50 et 60 % des utilisatrices ont des règles régulières ou moins fréquentes que d'habitude ; et parfois beaucoup plus courtes (moins d'une journée), parfois longues (une dizaine de jours).
50 à 60% des femmes qui ont un implant ont des règles régulières ou moins fréquentes que pendant leur cycle naturel. La période menstruelle peut être très courte ou parfois bien plus longue et durer une dizaine de jours.
Ce sont les contractions de votre utérus qui évacuent le sang qui vous provoquent des douleurs. Vous pouvez bien évidemment faire enlever cet implant quel que soit le moment où il a été précédemment posé.
Placé sous la peau du bras par un médecin, l'implant contraceptif libère, en continu, un progestatif qui permet de stopper l'ovulation. Ce contraceptif a tendance à diminuer l'apparition des règles. Chez certaines femmes, les menstruations s'arrêtent complètement pendant le port de l'implant.
La palpation de l'implant sous la peau permet de vérifier son positionnement correct. En cas de doute, sa position peut être contrôlée par échographie ou radiographie. Pour le retrait, une petite incision, toujours sous anesthésie locale, est pratiquée.
Certains médicaments peuvent le rendre moins efficace : les médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie, la tuberculose, certaines maladies infectieuses et aussi les médicaments à base d'une plante appelée millepertuis, utilisée pour traiter les états dépressifs.
Il peut s'agir de lésions neuro-vasculaires au niveau du site d'insertion, se manifestant par des fourmillements ou des troubles de la sensibilité dans la main, mais aussi de symptômes respiratoires et/ou de douleurs cardiothoraciques. Dans la majorité des cas, l'implant a pu être facilement retiré.
Les femmes en surpoids sont particulièrement à risque de prendre du poids avec l'implant. Si vous pesez plus de 80 kilos, il est conseillé de changer l'implant plus tôt (au bout de 24 à 30 mois, et non 3 ans).
Rarement, ils peuvent conduire à des problèmes plus graves. Si l'implant se casse ou se plie dans votre bras, son fonctionnement ne devrait pas être affecté. Une cassure ou une courbure peuvent survenir en raison de pressions extérieures. L'implant cassé peut se déplacer du site d'insertion.
Les contraceptifs hormonaux, comme la pilule ou l'implant, sont connus pour augmenter très légèrement le risque de cancer du sein hormonodépendant.
L'implant protège la patiente de la survenue d'une éventuelle grossesse pendant une période de trois ans. Parmi les effets indésirables mentionnés sur la notice, on trouve notamment : humeur dépressive, instabilité émotionnelle, nervosité, nausées, fatigue... Rapportés pour 1 à 10 % des patientes.
Le progestatif a pour effet non seulement « d'endormir » l'ovulation, mais aussi d'amincir l'endomètre (la paroi intérieure de l'utérus) et de le rendre fragile. De ce fait, l'endomètre saigne peu, mais fréquemment, ce qui peut être gênant et parfois très fatigant si les saignements sont importants.
Si l'implant n'est pas palpable, une radiographie, voire une IRM, doivent être effectuées pour vérifier qu'il est toujours dans le bras. S'il a migré, il doit être retiré lors d'une intervention chirurgicale.
Il peut être utilisé à n'importe quel âge, de l'adolescence à la quarantaine passée et ne nécessite aucune manipulation et aucune précaution. Les femmes utilisant cette contraception doivent s'attendre à des saignements (importants ou très légers) de façon imprévisible ou alors à une absence totale de règles !
WASHINGTON, 11 juin 2018 (APMnews) - Les femmes utilisant l'implant contraceptif libérant l'étonogestrel (Implanon*/Nexplanon*, Merck & Co) présentent une prise de poids à 3 ans légèrement plus importante que celles utilisant un stérilet au cuivre, selon une étude internationale publiée dans Contraception.
Le progestatif de synthèse contenu dans l'implant va être libéré à petite dose quotidienne. Son action est triple : Il bloque l'ovulation. Il épaissit la glaire cervicale pour empêcher le passage des spermatozoïdes.
La réponse de l'expert
Bien sûr qu'il existe un risque de grossesse ! L'implant contient une hormone qui s'épuise progressivement, ce qui fait qu'il devient inactif. Donc si vous ne souhaitez pas d'enfant, il faut penser à une contraception efficace...
Bilan : toutes les pilules comportent un risque
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
S'il s'agit d'une plaquette de 28 comprimés (comprenant des comprimés placebo sans hormone), la femme doit prendre sa pilule tous les jours à heure fixe sans interruption. Le retard de prise ne doit pas dépasser 12 heures. Les pilules progestatives doivent être prises chaque jour à la même heure, 365 jours par an.
Alli promet une perte de 4,4 kilos après six mois de traitement (durée maximale d'utilisation).
Si vous avez un cycle menstruel naturel spontané et que vous ne prenez aucun traitement contraceptif hormonal, le seul moyen de décaler la période de vos règles est de prendre un progestatif. Vous devez commencer le premier jour des règles précédant celles que vous voulez décaler.
Le retrait de l'implant peut être effectué à tout moment (3 ans maximum après la pose). Pour retirer l'implant, le médecin pratique une petite incision de la peau après avoir pratiqué une anesthésie locale (comme pour la pose). Le jour du retrait, un nouvel implant peut être posé au même endroit.
Retenez que le retrait d'un implant est facile, rapide et indolore. Si vous avez des nausées ou d'autres effets secondaires après avoir retiré l'implant, n'hésitez pas à consulter votre médecin.
Pourquoi l'implant contraceptif doit-il être remplacé tous les trois ou cinq ans ? L'implant contient un réservoir de progestérone qui, selon le modèle, sera diffusée en doses minuscules pendant les 3 ou 5 ans que l'implant restera en place, de manière à prévenir une grossesse.
"Le plus souvent il va bouger un tout petit peu dans le bras, mais parfois, si il est inséré dans un vaisseau sanguin, il peut migrer jusqu'à l'artère pulmonaire" précise Isabelle Yoldjian, la cheffe du pôle gynécologie à l'ANSM.