Tout le monde a besoin d'une forme d'ego pour avoir une bonne estime de soi, mais quand cet ego s'affirme aux dépens des autres, qu'on cherche constamment à les dominer ou qu'on s'affranchit de tout ce qu'ils peuvent penser et ressentir, alors là, l'ego surdimensionné a quelque chose de pathologique.
A l'origine : une mauvaise image de soi (impression de ne pas être à la hauteur, complexes, sentiment d'invisibilité…) qui fait qu'être aimé pour soi est difficile ou impossible à croire. D'où un comportement de compensation excessif pour tenter d'améliorer son estime de soi.
“Ces personnes ont besoin de se rassurer. Et pour cela, elles cherchent à briller en société, à être vues et admirées. Il s'agit là de besoins narcissiques en somme”, poursuit-il. L'image de soi est le leitmotiv des personnes à égo surdimensionné.
L'égocentrique est une personne qui ramène tout à elle. Tout ce qu'elle dit, ce qu'elle fait, ce qu'elle pense, ce qu'elle entreprend a plus de valeur que ce que font les autres. Il peut nous arriver à tous d'avoir parfois des comportements égocentriques.
L'ego (la représentation que j'ai de moi-même) est la résultante de l'interprétation que je me suis faite de mes expériences. Cela ne reflète donc en rien ma valeur réelle, mais juste ma perception. Si j'ai tendance à voir le négatif en tout, je me construis donc une mauvaise estime de moi.
Pour répondre à cette question, il faut d'abord comprendre la nature de l'égo. Communément parlant, on pense que l'égo c'est le fait de se sentir supérieur à un autre, ou cela peut être aussi la bonne image qu'on se fait de soi-même. L'égo a cette connotation liée à notre identité.
La conscience de sa propre valeur n'est pas plus innée que constante. Elle se construit dans le regard de l'autre, dans ses encouragements, dans l'accueil de sa gratitude. L'Ego se nourrit de la réussite, de la victoire du Grand Soir et des petites victoires du quotidien.
Les personnes égocentriques sont difficiles à supporter, car elles sont obsédées par elles-mêmes et ont besoin de se sentir admirées par autrui, mais en retour elles ne s'intéressent pas aux autres. Cela peut donc s'avérer incompatible avec les relations d'amour et d'amitié.
L'ego serait même "le contraire de l'amour". Il ne ressemble en rien à l'amour, cette "énergie qui nous pousse à aller vers les autres, à donner, à aimer, à comprendre, à partager, à s'associer, à s'unir, à s'unifier, à harmoniser."
Sa mauvaise réputation est en partie justifiée. L'ego est pourtant ce qui nous définit en tant qu'individus singuliers. Il est donc non seulement utile, mais peut aussi se révéler un soutien précieux. À condition que nous sachions le maintenir à sa juste place, ni trop haut ni trop bas.
L'ego, c'est la conscience que chaque individu a de lui-même : il s'agit de notre perception de notre propre personnalité, de nos traits de caractère et de notre intellect. L'ego, c'est aussi le moi, le je que nous employons pour parler de nous.
Ne soyez pas aveuglés ni accrochés à ce que les autres peuvent accomplir, dire ou faire. Concentrez-vous sur ce que vous avez à faire pour atteindre vos objectifs. N'écoutez pas cette petite voix (votre ego somme toute) qui vous rend envieux ou vous donne des complexes, ne tombez pas dans le piège de la comparaison.
Citation motivationnelle - Quand l'ego meurt, l'âme se réveille Avec en toile de fond la lumière du jour sur le jardin de tournes.
Quand on ressent une blessure à l'ego, on éprouve une perte de confiance en soi ou d'estime de soi. On a l'impression qu'on ne mérite plus nécessairement l'estime d'autrui.» Évidemment, lorsqu'on vit un rejet ou un échec, les impressions sont souvent exagérées.
Être égocentrique est une caractéristique de la personnalité d'une personne, tandis que le trouble de la personnalité narcissique (NPD) est une entité clinique qui nécessite un traitement, englobé dans le modèle dimensionnel des troubles de la personnalité.
Le trouble de la personnalité narcissique est caractérisé par un sentiment constant de supériorité (mégalomanie), un besoin d'être admiré et un manque d'empathie.
Tout le monde a besoin d'une forme d'ego pour avoir une bonne estime de soi, mais quand cet ego s'affirme aux dépens des autres, qu'on cherche constamment à les dominer ou qu'on s'affranchit de tout ce qu'ils peuvent penser et ressentir, alors là, l'ego surdimensionné a quelque chose de pathologique.
On entend parfois parler d'ego surdimensionné, et on voit bien ce que cela signifie : quelqu'un qui se prend pour une personne plus importante et valeureuse que les autres, qui ramène tout à elle, quitte éventuellement à se montrer égoïste et à utiliser les autres à son profit…
Une personne qui souffre de problèmes d'ego est généralement désagréable, égoïste, mauvaise, destructive, et a tendance à juger les autres de façon négative. L'égo nous force à renvoyer continuellement une bonne image de nous à la société, mais il manque cruellement d'humilité.
Il faut dialoguer, échanger, proposer des solutions et surtout mettre en avant tous les aspects positifs qu'entraînerait un changement de comportement de la part de l'employé. Les personnes avec un fort égo ont besoin de se sentir aimé ou du moins important.
L'orgueil est une stratégie de l'ego, un écueil, mais ce n'est pas l'ego. Quand on dit que quelqu'un a trop d'ego, ça ne veut rien dire. En termes de psychisme et même de spiritualité, l'ego c'est la personnalité, le véhicule, donc personne ne peut avoir trop d'ego et à contrario, il est impossible de ne pas en avoir.
Vous saurez que c'est votre ego qui vous dirige quand une des situations suivantes se produit : Vous vous critiquez ou critiquez quelqu'un d'autre. Vous comparez vous-même ou quelqu'un d'autre en mieux ou en pire. Vous vous justifiez et vous défendez.