À la fin de la pièce Tartuffe est découvert et tout le monde est heureux. Le personnage que j'ai aimé le plus a été Tartuffe parce qu'il est odieux pendant que les autres personnages sont très imbéciles comme Orgon et Madame Pernelle.
Tartuffe est devenu un type littéraire. Il est devenu surtout un nom commun : un « tartuffe » désigne un hypocrite. Il est présenté par Dorine comme un homme sage et courageux qui a servi loyalement son prince (I, 2). Il est fort riche et mène un train de vie aisée.
Cette présente composition démontre que Le Tartuffe est non seulement une satire, mais aussi une comédie. Tout d'abord, Le Tartuffe est une satire où Molière critique la fausse religion. Pour ce faire, ses personnages et leurs actions démontrent clairement les vices ou défauts que Molière remarque au courant de sa vie.
Dans sa préface, Molière écrit que la pièce a un but moral : "Rien ne reprend mieux les hommes que la peinture de leurs défauts". Il écrit Tartuffe pour que les hommes cessent d'être de faux dévots et des hypocrites.
Le Tartuffe de Molière dénonce l'hypocrisie religieuse, les faux dévots, c'est à dire ceux qui détournent la religion pour servir leurs intérêts personnels.
Question 21 : Tartuffe est-il un personnage comique ? Pour Molière, la comédie à trois buts très précis: Plaire, divertir et instruire. Celui ci n'hésite pas dans Tartuffe à rappeler ces trois notions principales en les consacrant à un seul et même personnage qui s'avère ici être Orgon.
Tartuffe, faux dévot chrétien, se réclamait de la même morale que ceux qu'il prenait de haut. Aujourd'hui, ceux qui pratiquent le signalement moral ne se font pas les champions d'une morale populaire ou universellement admise, mais très souvent cherchent à imposer de nouvelles normes.
D'un point de vue dramaturgique, Tartuffe est une pièce composite qui réécrit des schèmes propres à la farce, à la comédie à l'italienne, mais également à la tragédie.
Le succès est tel que "Tartuffe" va attirer les foudres de l'Église. L'archevêque de Paris accuse la comédie de salir l'image des croyants et celle de la dévotion. Molière, mettant en scène les méfaits d'une dévotion hypocrite, est alors censuré et doit retravailler son œuvre.
En se servant de papiers compromettants qu'Orgon lui a remis, il va le dénoncer au roi. Imprudence fatale : le roi a conservé son affection envers celui qui l'avait jadis bien servi. Il lui pardonne et c'est Tartuffe qui est arrêté.
Madame Pernelle et Orgon : ils sont naïfs, prenant fait et cause pour le Tartuffe, leur parole n'évolue pas. Dorine, Cléante, Elmire : ils s'entendent tous les trois pour démasquer le tartuffe, malgré trois caractères différents. Tartuffe est à part : c'est avant tout une figure fuyante, qui brille par son absence.
Jugeant trop hollywoodienne la scène finale où l'intervention du Roi rétablit la justice, Werner arrête la pièce lorsque Tartuffe s'est emparé de la maison et en a chassé Orgon et sa femme. La pièce a été filmée sur vidéo en 2007.
Par ces vers Tartuffe entend compléter l'image qu'il veut donner de lui-même, celle d'un parfait dévot, et achève ainsi de se présenter à nous comme le parfait hypocrite que nous attendions. Dans les quatre premiers vers, il avait voulu faire admirer l'ardeur de sa piété et de sa charité.
(1609) Littré explique : « Molière, qui écrit Tartuffe , a emprunté ce mot à l'italien tartufo (« truffe, hypocrite ») [qui] se trouve dans le Malmantile de Lippi avec le sens d'homme à esprit méchant ; le Malmantile circulait manuscrit en France avant le Tartuffe [de Molière] » ; voir truffa (« escroquerie »).
Le rythme très rapide de la scène 1 de l'acte I de Tartuffe met en valeur l'emportement de Madame Pernelle sur qui repose le comique de la scène.
Loyal, exprime une déférence obligée à l'égard d'Orgon, ou "Madame" qui, dans la bouche des deux amoureux de la pièce, Tartuffe et Valère, désigne Elmire et Marianne (laquelle d'ailleurs n'est pas mariée: c'est l'usage précieux du "ma dame").
Chez Molière, l'hypocrisie est indissociable d'une certaine subversion de la confiance. Tartuffe, de toute évidence, n'a pas choisi Orgon par hasard. Il a compris qu'il obtiendrait facilement sa confiance, et même qu'avec lui il pourrait se permettre d'être plutôt approximatif dans son rôle.
Tartuffe de Molière : ? Acte III scène 6 (Tartuffe démasqué par Damis) (Explications et commentaires détaillés)
La compagnie du Saint-Sacrement dont la mère de Louis XIV est membre fait pression sur le roi. Louis XIV interdit donc la pièce. Molière adresse au roi un placet en août 1664 où il expose ses véritables intentions. Le dramaturge n'hésite pas à faire des lectures privées de la pièce.
Le comique de caractère est un procédé littéraire utilisé pour faire rire le lecteur (ou le spectateur, pour une pièce de théâtre ou un film). C'est la mise en scène de personnages ayant un défaut majeur, que l'auteur exagère tellement que les personnages en deviennent ridicules.
La pièce n'est plus jouée jusqu'en 1997 et la mise en scène inachevée de Dominique Pitoiset, reprise à leur compte par les comédiens (Jean Dautremay-Orgon, Philippe Torreton-Tartuffe, Cécile Brune-Elmire).
À travers le personnage de Tartuffe, Molière souhaite dénoncer les mensonges des faux dévots , c'est-à-dire montrer le vrai visage de ces personnes qui abusent de leur place dévouée à Dieu. Molière tient surtout à différencier le vrai dévot du faux dévot qui, lui, est malhonnête.
Tartuffe légitime sa passion pour Elmire en faisant croire à la jeune femme qu'en l'aimant, il aime l'œuvre parfaite de Dieu.
Il est également très intelligent, et parvient à attirer Orgon vers lui en profitant de sa faiblesse envers les hommes dévots. Ainsi, sachant que celui-ci est un homme dévot, il a feint d'en être également un. Cependant, l'image de jouisseur qu'Orgon lui donne est totalement fausse.
Tartuffe habite chez Orgon et va profiter de la vulnérabilité et de la naïveté de son hôte. Tartuffe va donc profiter d'un homme affaibli. La première fois que Orgon apparait dans l'acte 1 , il raconte avec émotion sa première rencontre avec Tartuffe et le présente comme un être fabuleux.