Dans la plupart des cas, les dépens sont donc partagés par moitié. Si vous ne bénéficiiez pas de l'aide juridictionnelle, alors que c'était le cas de votre ex-conjoint, vous devrez alors rembourser au Trésor Public la moitié de l'aide juridictionnelle versée.
L'aide juridictionnelle est une prise en charge par l'État des frais liés à une procédure judiciaire. Cette aide est destinée aux personnes qui veulent faire valoir leurs droits en justice, mais qui n'ont pas les moyens de financer les frais liés à la procédure judiciaire.
Si un seul des 3 plafonds est dépassé, vous ne pourrez pas bénéficier de l'aide juridictionnelle. Si vous n'avez pas de revenu fiscal de référence, le plafond pris en compte correspond au double de vos revenus imposables des 6 derniers mois, après déduction d'un abattement de 10 %.
C'est le juge qui décide qui doit prendre en charge les dépens. En général, le juge met les dépens à la charge de celui qui perd le procès, mais pas toujours.
C'est vous (le client), sauf si: vous avez droit à l'aide juridique (alors c'est l'Etat qui paie l'avocat) ; vous avez une assurance protection juridique qui paie les frais d'avocat.
Les frais de procédure, comme les frais d'avocat et d'huissier, sont déductibles de vos revenus fonciers s'ils ont été effectivement payés au cours de l'année d'imposition à laquelle se rapporte la déclaration de revenus.
L'Avocat peut prendre contact avec l'adversaire, avec l'accord de son client.
Les dépens afférents aux instances, actes et procédures d'exécution injustifiés sont à la charge des auxiliaires de justice qui les ont faits, sans préjudice des dommages-intérêts qui seraient réclamés. Il en est de même des dépens afférents aux instances, actes et procédures d'exécution nuls par l'effet de leur faute.
Plus exactement, le perdant doit rembourser au gagnant un montant destiné à couvrir en grande partie ce que le gagnant a dû payer à son propre avocat : c'est ce qu'on appelle l'indemnité de procédure, et le système dans son ensemble s'appelle la « répétibilité » des frais et honoraires d'avocat.
Les dépens correspondent aux frais liés aux instances, actes et procédures d'exécution. Ce sont les sommes qu'il a été nécessaire d'exposer pour obtenir une décision de justice à l'exception des honoraires des conseils qui en sont exclus. Ils sont limitativement énumérés par le code de procédure civile.
Le recouvrement de l'aide juridictionnelle
L'article 43 de la loi n°91-647 du 10 juillet 1991 prévoit que lorsque la partie condamnée aux dépens ne bénéficie pas de l'aide juridictionnelle, elle doit rembourser au Trésor Public les sommes exposées par l'État.
Si vous bénéficiez de l'aide juridictionnelle, vous aurez un délai d'un an pour engager une procédure de justice. Bon à savoir : Si l'aide vous a été refusée, vous pouvez contester la décision auprès du bureau d'aide juridictionnelle dans un délai de 15 jours à compter de la notification de la décision.
Aide juridictionnelle partielle
Il fixe lui-même le coût des prestations qu'il facture à son client. Les honoraires de votre avocat sont pris en charge partiellement et vous devez payer le reliquat. Le niveau de prise en charge est fixé en fonction de vos ressources et de la composition de votre foyer fiscal.
La demande se fait via un formulaire CERFA n°15626*01 téléchargeable sur Internet ou récupérable au bureau de l'aide juridictionnelle des TGI ou en mairie. Une fois rempli, le formulaire doit être déposé au bureau de l'aide juridictionnelle du TGI du lieu du domicile du foyer.
Au-delà de 1411 euros de revenus mensuels, vous ne pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle. A l'inverse, en-dessous de 941 euros, vous pouvez bénéficier d'une prise en charge totale (à 100%) des frais de justice : une AJ totale.
À RETENIR : Comment calculer le montant de votre aide juridictionnelle ? La prise en charge est de 100 % si le revenu fiscal de référence ne dépasse pas de 11 262 €. Elle est de 55 % si le revenu varie entre 11 263 € et 13 312 €. Elle est de 25 % si le revenu fiscal de référence est de 13 313 € à 16 890 €.
Cela dépend la situation. Dans le cas d'une créance constatée par le juge (exemple : pension alimentaire), c'est au débiteur de payer les droits de recouvrement dus à l'huissier. Dans le cas d'un recouvrement à l'amiable (sans recours préalable au juge), c'est au créancier de payer.
Le retrait de l'aide juridictionnelle peut être demandé par toute personne intéressée par l'affaire pour laquelle elle vous a été accordée. Par exemple, la partie adverse ou le procureur de la République. C'est le bureau d'aide juridictionnelle concerné qui prononce alors le retrait.
Le juge pénal peut condamner l'auteur d'une infraction à payer à la victime des dommages-intérêts et une somme destinée à couvrir les frais engagés pour le procès. Lorsque la personne condamnée ne paie pas, la victime peut saisir le Service d'aide au recouvrement des victimes d'infraction (Sarvi).
Le coût de la signification est à la charge de la partie « gagnante » ; toutefois, la somme est généralement remboursée par la partie adverse au titre des dépens. Faire signifier un jugement par huissier coûte environ 80 €.
des honoraires d'urgence si l'assignation doit être délivrée dans les 24 heures suivants son envoi : 54 euros TTC pour une créance inférieure à 128 eruos, 108 euros TTC pour une créance comprise entre 128 et 1280 euros, 216 euros pour une créance supérieure à 1280 euros.
L'article 700 du CPC ne s'applique pas de plein droit : le juge ne peut allouer une indemnité sur le fondement de cet article que si une partie en a fait la demande expresse. De plus, la demande formulée doit faire mention du montant demandé.
Les fautes les plus fréquentes commises par un avocat sont : les erreurs de procédure, les erreurs lors de la rédaction d'actes et de leurs suites et le manquement au devoir de conseil. Un client s'estimant victime d'une erreur ou d'une négligence de la part de son avocat peut mettre en œuvre sa responsabilité.
dans leurs rapports avec leurs clients, les avocats sont tenus à un devoir général de conseil, de prudence, de diligence, de dévouement, de délicatesse et de compétence. Ils ne peuvent accepter de conseiller ou représenter un client en cas de conflit avec les intérêts d'un autre client.
Le socle d'une bonne relation entre un avocat et ses clients est la confiance. Cette confiance doit être mutuelle : vous devez accepter de vous fier à l'avocat qui défend vos droits, de la même manière que celui-ci doit vous rendre des comptes.