Un manque de lumière
Ou bien encore certaines douleurs peuvent limiter les sorties. Or c'est cette lumière qui nous donne un signal fondamental pour caler nos rythmes de sommeil sur l'horaire social et nous aider à dormir durant la nuit. Sans oublier qu'avec l'âge, on a tendance à moins bouger.
L'insomnie est un symptôme dans de nombreux cas : maladie respiratoire, cardiaque ou digestive, trouble douloureux, trouble anxieux… Elle peut aussi être engendrée par d'autres troubles du sommeil : apnées, cauchemars, narcolepsie, syndrome des jambes sans repos.
Le traitement de l'insomnie, c'est la thérapie comportementale et cognitive pratiquée par un spécialiste formé. Ce traitement guérit l'insomnie sans médicament. Il s'agit d'éduquer, de rééduquer votre cerveau pour qu'il vous permette de dormir.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
les benzodiazépines (BZD) à visée hypnotique : appelés couramment somnifères, ce sont les médicaments les plus souvent prescrits. Ils agissent sur l'endormissement, le maintien et la durée du sommeil.
Vous vous réveillez entre 1h et 3h du matin
Qui dit autre tranche horaire, dit autre organe. Cette fois-ci, il s'agit du foie, qui travaille à plein régime, pour à la fois éliminer les toxines et les déchets, présents dans le sang et les autres tissus, et purifier l'organisme.
éteignez les appareils électroniques et fuyez les écrans au moins une heure avant d'aller vous coucher ; évitez de dormir avec des animaux, qui perturbent le sommeil ; limitez autant que possible l'alcool, la nourriture trop riche et épicée et n'importe quelle activité trop excitante le soir.
- Rester trop longtemps au lit (de 20 heures à 8 heures, par exemple) peut accentuer le phénomène. l'organisme fait alors moins la différence entre le jour et la nuit, favorisant endormissement en journée et réveil la nuit. "Pas plus de huit heures couché", conseillent les spécialistes.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Par ailleurs, la prévalence de l'insomnie clinique différait selon le type de cancer , atteignant 46% chez les femmes souffrant d'un cancer du sein , contre 24% chez des patients dont le cancer concernait le tractus alimentaire.
L'insomnie fatale est une maladie grave, mais extrêmement rare (une centaine de personnes seulement sont atteinte dans le monde); C'est une maladie à prions (maladie cérébrale, dégénérative) entraînant des troubles du sommeil très importants qui détériorent les fonctions cognitives, et mènent au décès.
Par contre le Doliprane au coucher devrait faciliter votre endormissement du fait qu'il peut diminuer la température du corps, condition indispensable à l'apparition du sommeil.
Quittez plutôt le lit et faites une activité reposante sous une lumière tamisée : lire, tricoter, écouter une musique douce, etc. Retournez au lit quand vous serez fatigué. Si vous vous réveillez la nuit, évitez de regarder constamment l'heure sur le réveil. Vous pouvez même le retourner avant de vous coucher.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
À moyen terme, c'est une irritabilité importante qui peut s'installer, un risque de syndrome dépressif et surtout des difficultés d'apprentissage. Enfin, si le déficit de sommeil devient chronique, il y a un risque accru d'obésité et de diabète.
En temps normal, le cortisol s'élimine en fin de journée pour laisser la place à la mélatonine, l'hormone du sommeil. Lors de stress, sa teneur devient trop importante en fin de journée empêchant alors les personnes de dormir.
Le tryptophane, un acide aminé essentiel, est responsable de la sécrétion de deux hormones essentielles au sommeil : La sérotonine qui calme et favorise le sommeil; La mélatonine qui aide à contrôler le cycle du sommeil et du réveil.