À l'origine, l'angoisse est physiologique avant d'être psychologique. Elle se manifeste par des réactions au niveau du corps, avec notamment une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la température, des sueurs, des maux de ventre voire des attaques de panique.
Fréquemment la crise d'angoisse ou crise de panique est associée à d'autres problèmes psychologiques : un syndrome de dépression, des phobies (phobie sociale, agoraphobie ou phobie des transports…)
La crise d'angoisse peut être provoquée par un élément précis qui nous fait peur : animal, situation dans laquelle on se trouve (enfermée dans un ascenseur par exemple, si vous êtes claustrophobe), des situations exceptionnelles comme le confinement peuvent aussi générer de l'angoisse et l'anxiété.
Les troubles anxieux constituent une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes (anxiété généralisée, phobies, trouble panique...) et perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent favoriser leur survenue.
L'accélération du rythme cardiaque « donne l'impression que le cœur bat de façon irrégulière ». Le pouls est même perceptible « dans les tempes et au niveau du cou » ; Les signes vasculaires correspondent à « des sensations de froid ou de chaud, à des frissons, les mains moites, des sueurs, la bouche sèche ».
L'anxiété se manifeste par un sentiment diffus d'inquiétude qui a des répercussions négatives sur le quotidien. La personne anxieuse est fatiguée, irritable, a du mal à se concentrer et se sent incapable de contrôler les situations qui se présentent.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Tout comme l'anxiété, l'angoisse peut être associée à l'anticipation d'un danger ou à sa conséquence. Cependant, contrairement à l'anxiété, l'angoisse est toujours accompagnée d'une réponse physique qui se manifeste par un sentiment de constriction ou d'oppression.
"Une crise d'angoisse, lorsqu'elle est très forte, se calme souvent à l'aide de médicaments, ajoute Catherine Serrurier. Mais si l'on n'a pas cela sous la main, il faut tenter de respirer le plus calmement possible, de parler, ou même de chanter.
Traitements. L'anxiété généralisée est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
Les médicaments contre l'anxiété les plus courants sont les benzodiazépines. Les benzodiazépines sont une classe de médicaments qui peuvent aider à réduire l'anxiété et faciliter le sommeil.
Posez votre main sur votre cœur, sous le nombril, ou sur n'importe quelle autre partie du corps où vous ressentez l'inquiétude. C'est une façon d'apporter un signal de bienveillance au cerveau. Le toucher est également un sens qui aide à réduire la rumination mentale et les pensées négatives.
Une attaque de panique (ou crise d'angoisse aiguë) est un épisode de peur soudaine et intense, bien délimité dans le temps. La durée totale d'une crise varie de quelques minutes à une heure, voire un peu plus, avec une moyenne de 20 à 30 minutes.
Dans tout problème d'anxiété il faut avant tout consulter un psychiatre, qui est médecin, afin de poser un diagnostic psychiatrique et éliminer d'abord une cause somatique. Dans le cas d'une origine psychique à l'anxiété ou au stress, la prise en charge peut comprendre: traitement médicamenteux.
Le stress ou l'anxiété chronique peuvent exacerber cette tension, ce qui entraîne des maux de tête, des épaules raidies, des douleurs au cou et parfois même des migraines. Les gens constamment stressés sont d'ailleurs plus à risque de souffrir de troubles musculosquelettiques chroniques.
Première étape : repérer ces signes et se rendre compte qu'on ne va pas bien. Sans ça, on ne peut pas résoudre le problème. Deuxième étape : si l'on y arrive : identifier la ou les causes du mal-être. Ça permet d'expliquer aux autres ce qui ne va pas et voir sur quoi il faut agir pour améliorer la situation.
Les signes physiques du surmenage
Lorsque vous êtes surmené, vous pouvez ressentir des symptômes du surmenage comme des douleurs diffuses, des tensions musculaires, mal de dos (lombalgie), etc. D'autres symptômes du surmenage comme des vertiges ou des maux de tête peuvent apparaître.
Une étude révèle qu'un cerveau fatigué réclame des pauses, à moins qu'une incitation financière n'en repousse les limites.
Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.